Hénin-Beaumont
Hénin-Beaumont est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune résulte de la fusion d'Hénin-Liétard et de Beaumont-en-Artois en 1971.
Peuplée en 2021 de 26 035 habitants, c'est la 6e ville du département et la 24e de la région. Hénin-Beaumont est le siège de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes, soit 126 840 habitants en 2021, mais est directement sous l'influence des villes de Lens et Douai, entre lesquelles elle est située, appartenant ainsi à l'unité urbaine de Douai-Lens, agglomération de 67 communes formant le pôle urbain de l'aire urbaine de Douai-Lens, duquel elle est l'une des quatre villes-centres.
Avec sept charbonnages sur son territoire, quelques terrils et plusieurs centaines de maisons des mines, la commune conserve d'importantes traces de son passé industriel (cf. époque contemporaine).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Hénin-Beaumont se situe dans la Gohelle dans la région Hauts-de-France et comme toutes les villes de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, elle fait partie du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Lille est à 30 kilomètres, Arras à 20, Douai et Lens à 10[1].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de dix communes, dont une située dans le département du Nord :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 20,72 km2. L'altitude naturelle varie de 23 mètres au nord à 65 mètres au sud[2]. Les terrils culminent cependant à 115 mètres et 77 mètres, et le Haut-Bois du Bois à 74 mètres.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].
La partie nord de la commune, basse, est traversée par le canal de la Deûle[4] à son extrémité, ainsi que par un bras de ce canal. La station d'épuration se situe au croisement de ces deux cours d'eau. Cette zone touche plusieurs anciens marais : le grand marais (Courrières), le marais de Labiette, le marais de Dourges, le marais de Bourcheuil (Dourges). Autrefois la ville était traversé par un cours d'eau : l'Eurin. Ce cours d'eau prend sa source dans les environs de la mairie pour finir sa course lente dans la Deûle. Canalisé en sous sol, il n'est visible qu'à partir de la route reliant le hameau Bourcheuil à Courrières.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 11 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Pour une ville de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, les terrils y sont implantés. On peut voir le terril no 84 appelé aussi le terril Sainte-Henriette qui appartient au patrimoine historique et paysager du bassin minier. Tandis que le no 89 est seulement recensé par le schéma régional de protection des milieux et des paysages naturels[11].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] :
- les terrils 84 et 205 d'Hénin-Beaumont. Ce site, situé au cœur du bassin minier, est situé au carrefour des communes de Billy-Montigny, Rouvroy et Hénin-Beaumont. Il est constitué de deux terrils (84 et 205) reliés par un fossé alimenté par les eaux de ruissellement[12] ;
- le marais et le terril d’Oignies et le bois du Hautois, d’une superficie de 213 hectares et d'une altitude variant de 25 à 90 mètres[13] ;
- les terrils 85 et 89 d'Hénin-Beaumont, d’une superficie de 37 hectares et d'une altitude variant de 0 à 37 mètres[14] ;
- les terrils 87 et 92 de Dourges et d’Hénin-Beaumont, d’une superficie de 75 hectares et d'une altitude variant de 29 à 125 mètres. Ces deux terrils, bordant les autoroutes A1 et A21, proviennent de l’activité de la fosse n°2 dite « Fosse Sainte-Henriette », et présentent un faible taux de végétalisation et la quasi-absence de boisements[15].
Espèces faunistiques et floristiques
[modifier | modifier le code]Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[16].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Hénin-Beaumont est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[18],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,3 %), terres arables (34,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,8 %), mines, décharges et chantiers (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]La ville comporte officiellement quatre quartiers, nommés récemment ainsi par la municipalité :
- le quartier Nord-Ouest délimité par la rocade minière au nord-ouest, le boulevard Salvador-Allende et la rue du Maréchal-Juin au sud et la rue La Bruyère et le chemin de Dourges à l'est[22], il correspond aux sites de la cité Foch et de la cité Kennedy ;
- le quartier Est délimité par le chemin de Dourges, la rue La Bruyère, la rue de l'Industrie et la rue Paul-Bert à l'ouest, la ville de Drocourt au sud et le quartier de la Peupleraie et le Bord-des-Eaux à l'est[23] ;
- le quartier Sud délimité par le boulevard du Maréchal-Juin au nord, la rue Paul-Bert à l’est et la D 943 soit les boulevards Salvador-Allende et Gabriel-Péri à l’ouest[24], il correspond en partie à la cité Darcy ;
- Beaumont, qui, comme son nom l'indique, correspond à l'ancien village de Beaumont-en-Artois.
Cependant, de manière non officielle, les habitants d'Hénin-Beaumont préfèrent nommer leurs quartiers comme autrefois d'après les anciens sites miniers, dont certains sont protégés au niveau architectural, comme la cité Darcy[25] et la cité Foch. Les autres quartiers sont le Ponchelet, les Bouviers, le Champ de l'Abbaye, Kennedy, Beaumont (ancien village), et bien sûr le centre-ville[26].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 12 474, alors qu'il était de 12 039 en 2014 et de 11 099 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 89,6 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 10 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 70,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,9 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Hénin-Beaumont en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 48,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (48,6 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Hénin-Beaumont[I 2] | Pas-de-Calais[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,6 | 85,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,4 | 6,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10 | 7,7 | 8,2 |
En 2014, un tiers des habitants de la ville vivent dans des quartiers dits « prioritaires » et 23 % des foyers vivent du RSA[26].
Planification de l'aménagement
[modifier | modifier le code]La ville est concernée par un plan climat-air-énergie territorial (PCAET)[27] et par le schéma de cohérence territoriale (SCOT)[28] de Lens-Liévin et d'Hénin-Carvin.
Voies de communication et transport
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par l'A1, sortie no 16.1, construite en 2003 pour faciliter l'accès aux zones logistiques et commerciales proches, et par l'A21, sortie no 16.
La commune est desservie par sept routes du réseau départemental :
- l'ancienne route nationale 319, devenue RD 919, qui connecte Drocourt et Courrières ;
- le tracé initial de la route nationale 43; actuelle RD 643, qui connecte Douai à Lens ;
- la RD 39 qui connecte Montigny-en-Gohelle et Quiéry-la-Motte ;
- la RD 161 qui connecte Dourges ainsi que la plate-forme Delta 3 ;
- la RD 161e4 qui connecte le Chemin de Jérusalem avec Courrières et Dourges ;
- la RD 40e, voie rapide, qui connecte l'A1, Drocourt et Rouvroy ;
- la RD 47 qui connecte Esquerchin dans le Nord.
Transport en commun
[modifier | modifier le code]La Gare d'Hénin-Beaumont est à une demi-heure de Lille, 1 h 35 de Paris, 2 h de Bruxelles et par l'Eurostar à 2 h 18 de Londres[29].
La Ligne grande vitesse Nord traverse la ville mais il n'y a pas de gare et il faut aller à Lens, Arras, Douai ou Lille pour prendre un TGV.
Pour les transports urbains, le réseau d'autobus de Lens-Béthune Tadao assure la desserte vers Lens/Liévin par la ligne spéciale buLLe1.
La commune était située sur la ligne d'Hénin-Beaumont à Bauvin - Provin, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1879 à 1970, Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) à Bauvin (Nord).
Toponymie
[modifier | modifier le code]La commune résulte de la fusion d’Hénin-Liétard et de Beaumont-en-Artois en 1971.
Hénin est attesté sous les formes Hennium (964) ; Henninium (966) ; Heninium (955-981) ; Henim (1040) ; Hinniacum Lethardi, Hinniacum (1123) ; Henniacum (1142) ; Sanctus Martinus de Henain (1146) ; Hennin (XIIe siècle) ; Hanninum (1202) ; Hingniacum (1242) ; Héning (1243) ; Aenin (1248) ; Hanin (vers 1250) ; Hynniacum (1260) ; Hyniacum (1269) ; Hanin-le-Liétart (1274) ; Letardi Hiniacum (1287) ; Hénin-Létart (1290) ; Hennyn (XIIIe siècle) ; Hanyn-Lietard (1302) ; Hénin-Lieutard (1302) ; Hennin-Lietart (1337) ; Hennin (1340) ; Henniliétart (XIVe siècle) ; Hainin-Liétart (1501) ; Hényn-Liétard (1507) ; Hénin-Liétard (1611) ; Hénin-l’Humanité (1792).
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur l'anthroponyme germanique Henno, suivi du suffixe -inum[30].
On ajouta Liétard en souvenir du seigneur, soit en reconnaissance des services rendus à la ville pour ses fortifications, soit tout simplement pour la distinguer d'Hénin-sur-Cojeul, à 30 kilomètres de là[31].
Beaumont est attesté sous les formes Belmont (1191) ; Bellus mons (1213) ; Bellomuns (1255) ; Bellus mons versus Héning (1260) ; Biaumont (1270) ; Biemont (1272) ; De Montebello (XIIIe siècle) ; Byaumont (1333)[32].
Durant la Révolution française, la commune d'Hénin-Liétard porte le nom de L'Humanité[2].
En flamand, la ville s'appelle Henen-Schoonberg[33].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Le site a été très tôt occupé : l'existence d'un village gaulois prospère est attestée par les fouilles. Au XIXe siècle furent retrouvées de nombreuses monnaies sur les bords du marais, attestant la venue de populations celte et germano-belge[31].
En 360, une première église est construite à l'emplacement actuel de l'église Saint-Martin. Hénin est définitivement christianisée au VIIe siècle.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Au VIIe siècle, l'abbaye augustinienne d'Hénin, renommée plus tard Notre-Dame d'Hénin-Liétard, fut fondée par saint Aubert.
Le , les Vikings incendient Hennium.
La ville, qui dépend de la seigneurie des comtes de Liétard (qui dominent la ville de 950 jusqu'à 1244), est pillée et incendiée par les troupes impériales en 1053. Isaac Liétard, le 4e seigneur d'Hénin fait établir de nouvelles fortifications qui sont effectives trois siècles. En 1169, l'abbaye est reconstruite et, en 1187, sa nouvelle église fut édifiée. En 1244, Baudouin IV, le 12e seigneur d'Hénin vend la ville à Robert Ier, comte d’Artois.
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Le , la ville d’Hénin-Liétard est érigée en comté, avec adjonction de la baillie et fief de Gouy-Servain, au bénéfice d'Oudard de Bournonville, chevalier, baron de Barlin et Houllefort, seigneur de Capres, Divion, Ranchicourt, Tournes, Bandas, du Maisnil, gentilhomme de la bouche du roi (maître d'hôtel du roi), chef d'une bande d'hommes d'armes, gouverneur et capitaine des ville et cité d'Arras, capitaine d'une compagnie de chevau-légers[34].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]On note la verrerie Beauvois à Hénin[35]
En 1852, la découverte de la houille dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais fait entrer Hénin-Liétard dans la modernité. À partir de 1856, de nombreux étrangers viennent à Henin-Liétard travailler dans les mines[36]..
La compagnie des chemins de fer du Nord fait construire la gare de Hénin-Liétard sur les lignes de Lens à Ostricourt et d'Hénin-Beaumont à Bauvin - Provin en 1859[37].
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le maire de l'époque s'enfuit. Paul Galland devint maire par la force des choses et organisa la défense de la ville face aux Prussiens qui arrivaient. Il fit d'Hénin-Liétard la seule ville défendue par ses habitants que les Prussiens ne prirent pas. Après la guerre, il démissionna, bien que tout le monde lui demandât de rester maire. En 1888, à sa mort, il y eut une foule importante et un long discours pour saluer ce grand personnage de la ville. Il fut enterré dans le caveau de la famille de son épouse Bruneau-Maréchal. Cette tombe existe toujours derrière le calvaire du cimetière d'Hénin-Beaumont, section B no 163[réf. nécessaire].
XXe siècle
[modifier | modifier le code]Au début du XXe siècle, la ville devient un bastion du Jeune syndicat de Benoît Broutchoux.
Lors de la Première Guerre mondiale, l'occupation allemande est dure et destructrice. Dans la nuit du 3 au , les occupants procèdent au pillage et au saccage de la maison communale. En , cette dernière subit l'acharnement des alliés à vouloir déloger l'occupant, il n'en restera bientôt plus que les murs. L'évacuation totale de la commune est effective le . Vers le (non certifié par l'absence de témoins), les Allemands font exploser l'église Saint-Martin avant de quitter la ville. Après la signature de l'Armistice, les premiers habitants seront notés de retour le .[4]
Durant l'entre-deux-guerres, Hénin-Liétard se reconstruit peu à peu sous l'impulsion du maire Adolphe Charlon (SFIO), qui sera constamment réélu jusqu'à sa démission en 1940. L'hôtel de ville est reconstruit en 1925. La Compagnie des mines de Dourges fait édifier l'église Sainte-Marie en 1928 pour les mineurs de la cité Foch. L'église Saint-Martin est reconstruite en style gréco-byzantin par l'architecte Boutterin en 1932, la nouvelle gare est inaugurée en 1933. À l'instar des affrontements politiques nationaux, la ville connait également des moments houleux : le , des socialistes s'opposent à des royalistes qui avaient organisé une réunion politique. Les Camelots du roi royalistes tirent sur les socialistes qui avaient forcé l'entrée de la salle et Joseph Fontaine, mineur et militant communiste, est tué[38].
Libérée par les Alliés en , la ville est d'abord dirigée par le communiste Nestor Calonne de à . Le socialiste Fernand Darchicourt est élu maire d'Hénin-Liétard en 1953. C'est un autre socialiste, Jacques Piette, qui lui succède. Après la fermeture du dernier puits de mine en , Jacques Piette doit négocier la difficile transition d'Hénin-Liétard d'une ville minière à une ville tournée vers le commerce et les services. Il mène à bien la fusion d'Hénin-Liétard et de Beaumont-en-Artois, qui permet à la ville de se doter d'une vaste zone commerciale dans le secteur du Bord des Eaux, le centre commercial de Noyelle avec l'enseigne Auchan. Dès lors, le centre-ville ne cesse de se vider de ses commerçants.
Frappée par la fermeture de l’usine voisine de Metaleurop en 2003 et celle de Samsonite en 2007[39], Hénin-Beaumont est dirigée depuis l’élection municipale de 2001 par Gérard Dalongeville, ex-directeur de cabinet de Pierre Darchicourt. En 2007, au second tour des élections législatives, Marine Le Pen, affronte le député-maire de Courrières Albert Facon, et obtient 45 % des voix à Hénin-Beaumont[39]. Infiltré dans l’équipe de campagne de Steeve Briois, le chercheur en sciences politiques Djamel Mermat estime qu'en 2008, le FN a 130 et 140 adhérents à Hénin-Beaumont[39]. Gérard Dalongeville obtient l’investiture du Parti socialiste pour les municipales et François Hollande, premier secrétaire du PS, vient lui apporter son soutien. Il réussit à se faire réélire, avec au premier tour 43 % des voix contre 28 % pour Steeve Briois, mais Marine Le Pen intègre le conseil municipal et en 7 ans, le FN est passé de 1999 voix à 3650 voix soit dix points de plus[39].
Dans cette ville, l’ex-maire Gérard Dalongeville, dont la "gestion calamiteuse"[40] a entraîné une hausse de 85% des impôts, est mis en examen pour détournement de fonds en 2009[40], à Liévin, un autre élu socialiste, le député-maire Jean-Pierre Kucheida est visé par une enquête sur l’utilisation frauduleuse d’une carte bleue de la société gestionnaire des anciens logements miniers, créant le sentiment que « dans la région, les affaires gangrènent les fédérations socialistes »[40]. Albert Facon, député sortant, s'oppose à son ex-assistant parlementaire Jean-Pierre Corbisez, devenu maire d'Oignies et qui l'a évincé en 2008 de la présidence de la communauté d'agglomération, tandis que Philippe Kemel, maire de Carvin, se lance aussi dans la bataille de la primaire militante[41]. Par la suite, conquise dès le premier tour des municipales de 2014 par Steeve Briois[39], Hénin-Beaumont deviendra une "vitrine du frontisme municipal"[39].
Grève des mineurs de mai-juin 1941
[modifier | modifier le code]C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[42].
C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[43], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras.
XXIe siècle
[modifier | modifier le code]La commune avec la percée du Front National depuis le début du XXIe siècle ne cesse de focaliser l'attention des médias à chaque période électorale. Elle cumule un taux de chômage élevé, une pression migratoire constante depuis les années 1990, un fort endettement ayant notamment crû dans les années 2000 et compte 23 % de foyers ne vivant que du RSA[26].
Le 30 juin 2012, 353 éléments du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre de « paysage culturel évolutif vivant »[44]. Pour Hénin-Beaumont les sites 45, 46 et 48 : cité jardin Foch, les terrils no 87 et no 92 et 48, cité jardin darcy (liste des biens du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais inscrits sur la liste du patrimoine mondial) sont retenus. Puis, en 2021, des vestiges de l'abbaye Sainte-Marie-sous-Eurin sont retrouvés, grâce au projet immobilier de la Société régionale des cités jardins. Cette dernière a entraîné des fouilles préventives. Les fouilles devaient être arrêtées en octobre 2021, mais, compte tenu de l'importance des vestiges, elles vont durer beaucoup plus longtemps.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.
Elle faisait partie de 1801 à 1962 du canton de Carvin, année où elle devient le chef-lieu du canton d'Hénin-Beaumont (initialement canton d'Hénin-Liétard). Un nouveau découpage intervient en 1991 et la ville est partagée entre ce canton et le canton de Montigny-en-Gohelle[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur des cantons d'Hénin-Beaumont-1 et Hénin-Beaumont-2.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la onzième circonscription du Pas-de-Calais.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Hénin-Beaumont est le siège de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité succédait au district d'Hénin-Carvin est créé par arrêté préfectoral du .
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal (PS) obtient 7 600 voix (53,55 % des suffrages exprimés), devançant ainsi le président élu Nicolas Sarkozy (UMP), qui a recueilli 6 593 voix (46,45%).
Lors de ce scrutin, 22,32 % des électeurs de la commune se sont abstenus[45].
Au second tour des élections municipales de 2009 à Hénin-Beaumont qui ont fait suite à la révocation du maire divers gauche, Gérard Dalongeville, la liste DVG menée par Daniel Duquenne obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 054 voix (52,38 %, 27 conseillers municipaux élus), devançant de 550 voix celle FN menée par Steeve Briois — pourtant parvenu en tête du premier tour — qui a recueilli 5 504 voix (47,62 %, 8 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 37,62 % des électeurs se sont abstenus[46].
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande (PS) obtient 7 311 voix (57,85 % des suffrages exprimés), devançant ainsi le président sortant Nicolas Sarkozy (UMP), qui a recueilli 5 327 voix (42,15 %).
Lors de ce scrutin, 26,62 % des électeurs de la commune se sont abstenus[47].
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste FN menée par Steeve Briois obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 006 voix (50,25 %, 28 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[48] :
- Eugène Binaisse, maire sortant (PS-PCF-EELV, 3 829 voix, 32,04 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Gérard Dalongeville, ancien maire (DVG, 1 167 voix, 9,76 %, 1 conseiller municipal élu)
Deux autres listes, MRC et UMP, ont également obtenues 4,05 % et 3,88 %, mais n'ont pas eu d'élus, lors de ce scrutin où 35,41 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen (RN), ancienne conseillère municipale d'Hénin-Beaumont, obtient 7 612 voix (61,56 % des suffrages exprimés), devançant ainsi le président élu Emmanuel Macron (EM), qui a recueilli 4 754 voix (38,44 %).
Lors de ce scrutin, 26,96 % des électeurs de la commune se sont abstenus[49].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste RN menée par le maire sortant Steeve Briois[50] remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 750 voix (74,21 %, 31 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires), devançant celles menées respectivement par[51] :
- Marine Tondelier[52] (DVG-EELV-PS-FI-PCF, 1 412 voix, 18,22 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Patrick Piret[53] (SE, 586 voix, 7,56 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 55,38 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2022, Marine Le Pen (RN), ancienne conseillère municipale d'Hénin-Beaumont, obtient 8 487 voix (67,15 % des suffrages exprimés), devançant ainsi le président élu Emmanuel Macron (EM), qui a recueilli 4 152 voix (32,85 %).
Lors de ce scrutin, 25,91 % des électeurs de la commune se sont abstenus[54].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Finances communales
[modifier | modifier le code]Situation financière de la commune entre 2002 et 2009
[modifier | modifier le code]Alors que sont intervenus plusieurs avis[71],[72] et un rapport d'observations définitives[73] (public le ) alarmistes de la chambre régionale des comptes sur la situation financière de la commune, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Béthune, conduisant à une « descente » de la brigade financière à la mairie d'Hénin-Beaumont, puis à la mise en détention le de plusieurs personnes dont Gérard Dalongeville, le maire, Claude Chopin son ancien adjoint aux finances et Guy Mollet l'éditeur d'un journal gratuit diffusé dans les communes du secteur Le Journal du pays, en liquidation judiciaire.
Le , Gérard Dalongeville est condamné en première instance à quatre ans de prison, dont trois ferme, et à 50 000 euros d'amende pour détournements de fonds publics. Sa condamnation est au-delà des réquisitions du ministère public, qui avait demandé le , quatre ans de prison, dont deux ferme, et 50 000 euros d'amende. Au total, Gérard Dalongeville était poursuivi pour 18 détournements de fonds publics, 11 délits de favoritisme, 6 usages de faux et une corruption passive. Le tribunal a requalifié certains faits et l'a relaxé pour d'autres[74],[75],[76].
Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Herne[77] | Allemagne | depuis | ||
Konin[77] | Pologne | depuis | ||
Rolling Meadows[77] | États-Unis | depuis | ||
Rufisque[77] | Sénégal | depuis | ||
Wakefield[77] | Royaume-Uni | depuis | ||
Wavre[77],[78] | Belgique | - |
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Espaces publics
[modifier | modifier le code]Au sud, à côté du centre commercial de Noyelles-Godault, le parc du Bord des Eaux est le seul plan d'eau de la ville.
À la suite de la fermeture de la cokerie de Drocourt, devenue une friche de 160 hectares, en 2006 la communauté d’agglomération d'Hénin-Carvin décide la création d'un parc paysager : le parc des Îles[79], espace d'activité de pleine nature dans un milieu naturel vivant en renouvellement permanent et d'une grande biodiversité. Ce poumon vert est situé à l'ouest de la ville, une maison de l'environnement "aquaterra"[80] lieux d'exposition et pédagogique complète cet espace.
La commune est labellisée « 3 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[81].
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
La commune administre cinq écoles élémentaires : André Pantigny, Armand Fallières, Guy Mollet, Jules Michelet et Léon Blum ; six écoles maternelles : André Pantigny, Dubreucq, Edmond Michelet-Darcy, Fallières-Kennedy, Lacore-Carnot et Léon Blum ; trois écoles primaires : Achille Breuval, Bracke - Desrousseaux et Rousseau - Legrand[82].
Le département gère trois collèges : Gérard Philipe, Jean Macé et François Rabelais ; deux lycées : Fernand Darchicourt, Louis Pasteur et le lycée professionnel Henri Senez[82].
L'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC) gère l'école primaire privée Saint Louis - Ste Jeanne d'Arc[82].
Sur le territoire de a commune se trouve également deux instituts médicoéducatifs (IME) Georges Meilliez et L'Envol (anciennement Louise Thuliez).
Santé
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'un hôpital privé ayant mission de service public : la « polyclinique d'Hénin-Beaumont » avec un service d'urgence, d'hospitalisation pour chirurgie ambulatoire, conventionnelle et de médecine[83] de 233 lits et d'un centre hospitalier public « EPS Adolphe Charlon » qui propose des offres de moyens et longs séjours, psychiatrie et médecine[84].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont appelés les Héninois'[85] ; ceux de l'ancienne commune de Beaumont conservent l'habitude de s'appeler Beaumontois.
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[86],[Note 7].
En 2021, la commune comptait 26 035 habitants[Note 8], en évolution de −1,3 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 12 417 hommes pour 13 500 femmes, soit un taux de 52,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Trail du Parc des Îles, le trail aux 7 Terrils pour découvrir les sentiers et terrils de la commune.
- La Ducasse est la fête foraine de la ville qui se tient tous les ans en mai et septembre.
- Marché hebdomaire mardi et vendredi matin.
- Plusieurs braderies (marché aux puces) entre avril et octobre animent différents quartiers de la ville.
- Marché de Noël.
- En juin, Hénin-Beaumont se met à l'heure du Moyen Âge avec les Médiévales, troubatours, chevaliers et autres mets de l'époque.
- En été à Hénin, la plage s'installe sur les rives du plan d'eau du Bord-des-Eaux avec ses animations.
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Hénin-Beaumont possède plusieurs sites multisports : l’Atrium, l’espace François-Mitterrand ; 4 stades (Birembaut, Delabre, Delmotte, André-Limousin), 2 salles de sport Lelaure et Pantigny, d'un futur complexe aquatique et sportif "LEO LAGRANGE"; deux city stade ZAC des deux villes et Kennedy; d’un terrain d’Education canine au stade Delmotte et d'un boulodrome.
Le , Roger Marceau, natif d'Hénin-Liétard, gagne Paris-Strasbourg à la marche : il couvre les 499 km en 69 heures 44 minutes et 44 secondes. Sa ville natale lui réserve un accueil triomphal[38].
Football Club féminin Hénin-Beaumont vice champion 1er division 1983 et 1988, vainqueur championnat de France D2 : 2003 et 2013[90]
Le Cercle d'Escrime d'Hénin-Beamont (CEHB)[91] grande renommée nationale et internationale, ce club a vu passer de nombreux champions de France, d'Europe, du monde et olympique (Jacques Dimont[92], Laurence Modaine-Cessac, Franck Boidin, Jérémy Cadot)
Cultes
[modifier | modifier le code]- église Saint-Martin (centre ville), édifice classé au titre des monuments historiques en 2003[93] ;
- église Saint-Henri ;
- église Sainte-Marie (démolie en 2006, le culte se tient désormais dans une ancienne salle paroissiale) ;
- église Saint-Martin de Beaumont-en-Artois (ancienne commune de Beaumont). Ces églises sont regroupées au sein de la paroisse Sainte-Claire-en-Héninois du diocèse d'Arras ;
- église évangélique baptiste, 45 rue Pierre Brossolette.
- Mosquée El Nasr située sur la rue d'Harnes.
Médias
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2014, la ville compte 60 % de non-imposables et 23 % des foyers vivent du RSA. Dans le bassin d'emploi Lens-Hénin, le taux de chômage atteint 17,9 % de la population active, un des plus élevés de France[26].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 1999, on pouvait compter dans la ville 25 204 personnes comprenant 47 % d'hommes et 53 % de femmes. La ville compte aussi 40 % d'actifs dont 32 % d'actifs avec un emploi et 8 % d'actifs sans emploi, mais aussi 10 % d'élèves et d'étudiants[94]. Au recensement de 2005, les pourcentages d'hommes et de femmes restent inchangés mais la population gagne 1 020 personnes, ce qui élève la population à 25 918 habitants, soit une progression de 4,1 %[95].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Une importante usine agroalimentaire de produits cuisinés à base de volaille et de porc se situe sur la commune (Moy Park (en)).
Certains commerces du centre-ville restent présents malgré l'immense centre commercial de Noyelles-Godault (à 5 minutes) qui ne cesse de s'étendre et qui a vidé le centre-ville de la commune[26]. On peut compter dans toute la ville encore près de 400 commerçants[96][Quand ?].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Martin[93], construite dans le style gréco-byzantin sur les plans de Maurice Boutterin (1882-1970) entre 1929 et 1932, afin de remplacer celle détruite par les Allemands en 1917, est classée en totalité, y compris l'ensemble des décors et aménagements intérieurs[97].
- Les deux monuments aux morts, à Hénin et à Beaumont[98].
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]La ville ne comporte pas de musée mais une école d'Arts Plastiques ouverte depuis 1992 à l'Espace Lumière (salle d'art et d'essai) réunissant un fonds d'art contemporain.
Un centre d'animation culturelle nommée L'Escapade qui programme des concerts dans une salle de 250 à 400 places à l'excellente acoustique. Sont également organisées des activités et ateliers divers (cours de guitare, de danse, théatre, cirque etc.[99]) et propose un studio d'enregistrement pour les musiciens et jeunes talents de la région.
Une médiathèque municipale "Gérard Delsaux" rue de l'Abbaye[100]. Livres, CD audio, DVD, photos, magazines, journaux sont à disposition du public, c'est un lieu pour voir, écouter et rencontrer des artistes qui font du théatre, de la danse. Des spectacles, des expositions, des concerts, des ateliers sont aussi programmés.
Un complexe cinématographique, construit à côté du centre commercial Auchan de Noyelles-Godault, il est d'abord un cinéma Gaumont avant de devenir un Cinéville avec douze salles d'exploitation[101].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Personnalités politiques
[modifier | modifier le code]- Marie-Noëlle Lienemann, femme politique, élue sur la liste de rassemblement de la gauche aux élections municipales de 2008 de la commune, dont elle devient première adjointe au maire.
- Marine Le Pen, alors présidente du Front national (parti français), conseillère municipale de la commune de 2008 à 2010.
- Marine Tondelier, conseillère municipale de la commune depuis 2014, conseillère communautaire et conseillère régionale, secrétaire nationale d'Europe Écologie les Verts, a grandi et habite toujours à Hénin-Beaumont. Ses grands-parents maternels étaient agriculteurs à Beaumont-en-Artois et ses grands-parents paternels pharmaciens à Hénin-Liétard.
Personnalités artistiques et culturelles
[modifier | modifier le code]- Émile Théodore Frandsen, peintre franco-danois, né en 1902 dans la commune et mort en 1969
- Marie Alloy (1951-), peintre, graveur et éditeur, est née dans la commune.
- Philippe Lefait né le 27 décembre 1953 à Hénin-Liétard, journaliste et présentateur de télévision.
- Bernard Minet, de son vrai nom Bernard Wantier, est un musicien et comédien français du Club Dorothée né le [102] dans la commune.
- Yvette Sauvage, née le à Hénin-Liétard, metteur en scène française, dramaturge, actrice et auteur de nouvelles[103].
- Louane Emera, née le dans la commune. Chanteuse, musicienne et actrice (La Famille Bélier).
- Fleury Joseph Crépin, né à Hénin-Liétard le et mort à Montigny-en-Gohelle le , peintre français d'art brut.
Autres personnalités
[modifier | modifier le code]- Le , sont données à Tolède des lettres d'anoblissement, lettres enregistrées le , pour Charles de Cardevacque (ancêtre des marquis d'Havrincourt), seigneur de Beaumont, ancien avocat postulant au conseil d'Artois. Il a rendu des services comme avocat postulant au conseil d'Artois, a contribué lors des derniers troubles d'Arras, à chasser les rebelles de la ville. Ses ancêtres ont vécu noblement, ont pris des alliances dans de bonnes familles, ont servi les rois pendant plusieurs années. Il possède de nombreuses terres et seigneuries pour lesquelles il est exempt de payer le droit de nouvel acquêt, étant donné que son fils est issu de mère noble. À cause des guerres , il a perdu beaucoup de titres et ne peut faire vérifier sa noblesse, d'où la demande de nouvelle déclaration de noblesse. Il prend pour armes « D'hermines au chef de sable »[104].
- Étienne Célestin Enoch ( - Hénin-Liétard † - Saint-Denis), évêque concordataire de Rennes de 1805 à 1819.
- Ludovic Breton, né le à Hénin-Liétard, ingénieur chargé des travaux d'étude de percement des premiers kilomètres du tunnel ferroviaire sous la Manche de 1879 à 1883.
- Jean-Baptiste Douvrin.
- Léonce Bridoux M. Afr., né le à Hénin-Liétard et mort le au Tanganyika, est un missionnaire, évêque dans la région des Grands Lacs.
- Marc Blondel (1938-2014), syndicaliste français, petit-fils de mineur, passe son enfance et sa jeunesse à Hénin-Liétard
- Éric Lhote né le 23 octobre 1949 à Henin-Liétard et décédé le 26 mars 2017, joueur de football professionnel, défenseur au Racing Club de Lens de 1968 à 1978 termine sa carrière au Stade héninois en 1980.
- Jean-Paul Bailly, né le à Hénin-Liétard, dirigeant d'entreprise publique français, président du groupe La Poste depuis 2002.
- Mathieu Bauderlique, boxeur, né en 1989 dans la commune
- Maison de Hénin-Liétard.
La commune dans les arts et la culture
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]En 1968, Maurice Pialat tourne des scènes de son premier long métrage : L'Enfance nue[105]
En 1970, le réalisateur ukrainien et soviétique Iouri Semenovych Lyssenko (uk), (en russe : Лисенко Юрій Семенович), réalise le film Prisonniers à Beaumont (uk), (en russe : Узники Бомона) au Studio Dovjenko à Kiev. Ce film retrace les activités de résistant de Poryk Vasyl Vasyliovych (uk), (en russe : Порик, Василий Васильевич) dans le camp de prisonniers de Beaumont, maintenant Hénin-Beaumont, pendant la Seconde guerre mondiale.
En 1979, de nombreuses scènes du film La Femme flic (sorti en 1980 avec notamment l'actrice Miou Miou) sont tournées à Hénin-Beaumont.
En 1988, Etienne Chatiliez plante sa caméra au collège Jean-Macé pour son film : La vie est un long fleuve tranquille[106]
En 2003, le documentariste Édouard Mills-Affif tourne à Hénin-Beaumont Au pays des Gueules noires : la fabrique du Front national , film visant à témoigner de la percée du Front national dans le bassin minier du Pas-de-Calais[107].
En 2014, il filme Bassin miné afin de poursuivre le travail de décryptage commencé en 2003 et pour faire un bilan de dix ans de percée de l’extrême droite dans la région[108].
En 2017, le cinéaste franco-belge Lucas Belvaux présente Chez nous, une fiction dont l’action se déroule dans la commune fictive d'« Hénard », nom qui fait allusion à une contraction de l'ancien nom de la commune (Hénin-Liétard).
Musique et chanson
[modifier | modifier le code]- Gauvain Sers écrit une chanson nommée "Hénin-Beaumont" dans laquelle il exprime son désaccord avec la politique de la ville.
- Henri Salvador compose la musique et chante sur des paroles de Maurice Teze le titre "Hénin-Liétard"[5] en 1967
- Les Charlots sortent en 1973 chez Vogue, une chanson intitulée "Hénin-Liétard" paroles et musique Jean Sarrus (acteur) et Gérard Rinaldi )[109]
- Dans Les Guignols de l’Info, Marine et Jean-Marie Le Pen parodient le tube de 2006 "Marly-Gomont" de Kamini sous le titre "Hénin-Beaumont" en 2014
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Blason | De sinople au cheval d'argent à la crinière et à la queue de sable, onglé, bridé et sellé de même, passant sur une terrasse voûtée de gueules sommée d'un filet d'argent en forme de croissant versé[110].
| |
---|---|---|
Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (gueules sur sinople). Adopté par la municipalité. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis Dancoine, Recherches historiques sur Hénin-Liétard, 1856 ; en accès libre et complet sur Google Books
Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[111] :
- H. Claverie, Hénin-Beaumont des origines à nos jours. 11ième conférence (14 février 1993) en l'état actuel de nos connaissances et en fonction de nos récentes découverte, Hénin-Beaumont, 1993.
- H. Claverie, Histoire millénaire d'Hénin-Beaumont, Hénin-Beaumont, 1986.
- L. Dancoisne, Recherches historiques sur Hénin-Liétard, Douai, Ad. Obez, 1847.
- M. Desruelles, Hénin-Liétard, 1890-1910. L'essor, Hénin-Beaumont, 2000.
- C. Frans et H. WAREMBOURG, Hénin-Liétard depuis ses origines jusqu'à nos jours, Hénin-Liétard, Imprimerie Plouvier-Dekindt, 1896.
- D. Vivard, La reconstruction à Hénin-Liétard après la Première Guerre mondiale, Arras, 1998.
- J. Becquet, L'abbaye d'Henin-Liétard. Introduction historique, chartes et documents (XIIe-XVIe siècles), Paris, Bibliothèque d'histoire et d'archéologie chrétienne, 1965.
Histoire contemporaine
[modifier | modifier le code]- Gérard Dalongeville, Rose Mafia, Paris, Jacob-Duvernet, 2012, 297 p. (ISBN 978-2-84724-402-1)
- Martin Leprince et Gérard Dalongeville, Rose Mafia 2 l'enquête, Paris, Jacob-Duverneet, 2012, 300 p. (ISBN 978-2847244236)
- Gérard Dalongeville, PS je t’aime, moi non plus, Jean-Claude Gawsewitch, 2013, 208 p. (ISBN 978-2350133669)
- Gérard Dalongeville, Pen perdu, Paris, Jacob-Duvernet, 2013, 207 p. (ISBN 978-2847244762)
- Marine Tondelier, Nouvelles du Front. La vie sous le Front national - Une élue de l'opposition raconte, Les liens qui libèrent, 2017, 160 p. (ISBN 979-10-209-0475-1)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 9]
- Patrick Bouquet et Henri Claverie, « de Hénin-Liétard à Hénin-Beaumont » (consulté le ).
- « Hénin-Beaumont » sur Géoportail.
- Monographie communale de Beaumont (1900)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Oignies étant séparée de Hénin-Beaumont par un bras de la Deûle, il n'existe aucune route reliant les deux communes.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Hénin-Beaumont ».
- « Chiffres clés - Logement en 2019 à Hénin-Beaumont » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Hénin-Beaumont - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Hénin-Beaumont - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Pas-de-Calais » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Découvrir Hénin-Beaumont », site de la mairie.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de la Deûle (E3--021-) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Hénin-Beaumont et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Charte d’écologie urbaine et rurale de la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin : Diagnostic environnement — Page 6
- « ZNIEFF 310007230 - Terrils 84 et 205 d'Hénin-Beaumont », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310030045 - Marais et terril d’Oignies et bois du Hautois », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013762 - Terrils 85 et 89 d'Hénin-Beaumont », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310030116 - Terrils n° 87 et 92 de Dourges et d’Hénin-Beaumont », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Présentation du Quartier Nord-Ouest, sur le site de la mairie.
- Présentation du Quartier Est, sur le site de la mairie.
- Présentation du Quartier Sud, sur le site de la mairie.
- représentée par Florent Méreau sur une toile conservée au musée de Denain
- Haydée Sabéran, Bienvenue à Hénin-Beaumont : Reportage sur un laboratoire du Front National, Paris, La Découverte, , 183 p. (ISBN 978-2-7071-7785-8, lire en ligne).
- Agglomération, Direction de la Transition Écologique PCAET d'Hénin Carvin.
- « Page d'accueil », sur SCOT Lens-Liévin et Hénin-Carvin (consulté le ).
- « Venir à Hénin-Beaumont / Par train », site de la mairie.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 348b
- Patrick Bouquet et Henri Claverie, « Les origines d'Hénin-Liétard », site de Hénin-Liétard à Hénin-Beaumont (consulté le ).
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 36.
- flandreetartois.over-blog.com
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 160, lire en ligne
- Raoul Hancart, « La situation dans la verrerie à vitres », La Voix des Verriers, , p. 1.
- Patrick Bouquet et Henri Claverie, « Hénin-Liétard et les mines de charbon. », site de Hénin-Liétard à Hénin-Beaumont (consulté le ).
- Patrick Bouquet et Henri Claverie, « L'ancienne gare côté place, historique. », site de Hénin-Liétard à Hénin-Beaumont (consulté le ).
- Cent ans de vie dans la région : 1914-1939, t. II, La Voix du Nord éditions, , p. 53.
- "Hénin-Beaumont : le frontisme municipal décrypté" par David Noël, dans La Pensée en 2020 [1]
- "Terril en la demeure pour le PS" par Haydée Sabéran, (à Lille) le 13 mai 2012 dans Libération [2]
- Article par PASCAL WALLART ET PIERRE-LAURENT FLAMEN dans La Voix du Nord [3]
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