Roquebrune-sur-Argens
Roquebrune-sur-Argens | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Draguignan | ||||
Intercommunalité | Estérel Côte d'Azur Agglomération | ||||
Maire Mandat | Jean Cayron 2020-2026 | ||||
Code postal | 83520 et 83380 | ||||
Code commune | 83107 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Roquebrunois | ||||
Population municipale | 14 448 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 136 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 26′ nord, 6° 38′ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 482 m | ||||
Superficie | 106,10 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Roquebrune-sur-Argens (ville isolée) | ||||
Aire d'attraction | Fréjus (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Roquebrune-sur-Argens (bureau centralisateur) | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Var Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur | |||||
Liens | |||||
Site web | roquebrune.com | ||||
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Roquebrune-sur-Argens est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est composée de trois quartiers : le village, la Bouverie et les Issambres.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]S'étendant sur 28 km de long et 6 km de large, la commune s'étale sur plus de 10 600 hectares avec 14 626 habitants (2018), ce qui fait d'elle l'une des communes les plus vastes de l'Est varois.
Le village est une ville millénaire. Sa partie haute, construite sur un rocher, domine la plaine de l'Argens.
Les Issambres est la partie maritime de cette commune. Ce village est connu avant la Seconde Guerre mondiale pour son théâtre (aujourd'hui disparu) et ses plages ombragées par des pins.
La Bouverie est le troisième pôle de la commune, au nord de celle-ci, entouré par des vignobles, le Collet Redon, ainsi que des collines du Blavet.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La Motte | La Motte - Bagnols-en-Forêt | Bagnols-en-Forêt | ||
Le Muy | N | Puget-sur-Argens | ||
O Roquebrune-sur-Argens E | ||||
S | ||||
Sainte-Maxime | mer Méditerranée | Fréjus |
Géologie
[modifier | modifier le code]La formation du Rocher de Roquebrune date de l'ère primaire, du Silurien[1]. Auparavant, l'embouchure de l'Argens était recouverte par la mer. Durant près de 100 millions d'années, une couche épaisse de sédiments se dépose sur le fond, de ce qui est devenu par la suite la plaine de l'Argens. Puis des plissements de terrain entraînent la formation du massif des Maures, dans un premier temps, et du Rocher de Roquebrune par la suite.
Relief
[modifier | modifier le code]La partie ouest de la commune est vallonnée, car en bordure est du massif des Maures. Elle abrite le Rocher de Roquebrune, qui domine la partie est de la commune, formée par la plaine de l'Argens Le nord de la commune abrite les contreforts du massif de l'Esterel, et les gorges du Blavet. Au sud, les étangs de Villepey et les plages de la Méditerranée bordent le littoral municipal.
Sismicité
[modifier | modifier le code]Le risque sismique, comme pour toutes les communes du littoral varois, est considéré comme très faible (zone I0).
Hydrographie et eaux souterraines
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par l'Argens, ainsi que par l'un de ses affluents, le Blavet. L'Argens alimente, depuis la construction de l'autoroute A8, une ancienne gravière, devenue lac de loisir, le lac de l'Aréna[2].
Au Sud, la mer Méditerranée.
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :
- fleuve l'Argens ;
- rivières : l'Endre, le Blavet ;
- torrent le Raphael ;
- lac du Fournel[4] ;
- ruisseaux de la Fontaine des Arnoux, de la Source, de la Vernède, de la Fontaine des Anguilles, des Flacs ;
- vallons ;
- ravins.
Le territoire de la commune a été l'objet de fréquentes inondations, particulièrement importantes en [5].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 1,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fréjus », sur la commune de Fréjus à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 15,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 785,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 4 | 3,8 | 6,1 | 8,6 | 12,5 | 16,2 | 18,6 | 18,7 | 15,4 | 12,2 | 8 | 4,9 | 10,8 |
Température moyenne (°C) | 8,6 | 8,9 | 11,2 | 13,6 | 17,4 | 21,2 | 23,8 | 24 | 20,5 | 16,9 | 12,5 | 9,3 | 15,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 13,3 | 14 | 16,3 | 18,6 | 22,4 | 26,3 | 29,1 | 29,3 | 25,6 | 21,5 | 16,9 | 13,7 | 20,6 |
Record de froid (°C) date du record | −9 09.01.1985 | −12 12.02.1956 | −8,6 07.03.1971 | −1,8 02.04.1967 | 1,1 06.05.1979 | 5,5 19.06.1923 | 7,5 11.07.1919 | 7,7 20.08.1968 | 4,5 28.09.1972 | 0,1 31.10.1974 | −3,3 20.11.1977 | −7 17.12.1920 | −12 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record | 22,8 19.01.07 | 26,4 03.02.20 | 27,3 22.03.02 | 28,3 24.04.1970 | 32,7 27.05.22 | 37,7 20.06.03 | 42,5 29.07.1983 | 41,5 17.08.1932 | 35,4 21.09.18 | 35,9 09.10.1935 | 26,6 06.11.13 | 23,2 04.12.1961 | 42,5 1983 |
Précipitations (mm) | 69,8 | 51,6 | 49,6 | 70,2 | 43,9 | 31,8 | 15,6 | 27,2 | 81 | 115,5 | 132,5 | 96,9 | 785,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
13,3 4 69,8 | 14 3,8 51,6 | 16,3 6,1 49,6 | 18,6 8,6 70,2 | 22,4 12,5 43,9 | 26,3 16,2 31,8 | 29,1 18,6 15,6 | 29,3 18,7 27,2 | 25,6 15,4 81 | 21,5 12,2 115,5 | 16,9 8 132,5 | 13,7 4,9 96,9 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Le territoire de Roquebrune-sur-Argens est traversé, d'est en ouest, par la route nationale 7, ainsi que par l'autoroute A8, et par la ligne ferroviaire Paris-Vintimille. Les sorties de l'autoroute A8 les plus proches sont les sorties no 37 (depuis Toulon et Aix-en-Provence) et no 38 (depuis Nice).
L'aéroport international le plus proche est celui de Nice, celui de Cannes - Mandelieu, moins loin, permettant un accès aux passagers d'affaires. La gare TGV la plus proche est celle de Saint-Raphaël.
La commune est reliée aux villes voisines par sept lignes de bus, certaines passant par le village, d'autres passant par les Issambres ou la Bouverie[13]. Elles permettent de rejoindre la sous-préfecture, Draguignan, ainsi que la gare TGV la plus proche, à Saint-Raphaël, ou les plages de Fréjus, ou Saint-Tropez.
En période estivale, une navette régulière permet de rejoindre le port de Saint-Tropez, depuis le port des Issambres[14].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Roquebrune-sur-Argens est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roquebrune-sur-Argens[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fréjus, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[17]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 12,6 % | 1339 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 0,6 % | 67 |
Équipements sportifs et de loisirs | 1,8 % | 196 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 4,6 % | 484 |
Vignobles | 3,2 % | 341 |
Vergers et petits fruits | 1,0 % | 103 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 0,4 % | 44 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 10,7 % | 1130 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,8 % | 193 |
Forêts de feuillus | 0,3 % | 29 |
Forêts de conifères | 3,7 % | 394 |
Forêts mélangées | 23,5 % | 2494 |
Végétation sclérophylle | 33,1 % | 3512 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,9 % | 92 |
Roches nues | 1,8 % | 186 |
Source : Corine Land Cover[22] |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de Roquebrune, Ròcabruna (écriture classique en provençal), Roco Bruno (graphie mistralienne), vient de la couleur rouge de la montagne qui surplombe le village. C'est en [23], à la suite de la demande du conseil municipal, que la commune prend officiellement le nom de Roquebrune-sur-Argens[24].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Des découvertes de vie préhistorique ont été réalisées dans les grottes de la Bouverie et un dolmen a été daté du Néolithique[25].
Antiquité
[modifier | modifier le code]Le territoire de Roquebrune-sur-Argens était traversé par une voie romaine[26]. Une borne milliaire a été identifiée, en 1863, sous le maître-autel de l'église paroissiale. Elle portait comme inscription IMP. CAESAR AVGVSTVS. IMP. X TRIBVNICIA PODESTATE XI IIIII. Elle a été entreposée dans une petite salle attenante à la chapelle des fonts baptismaux[27].
C'est entre le VIIIe siècle et le XIe siècle que le premier village fut fondé au sommet du Pétignon, sous le nom latin de Rocca Bruna en référence à ce rocher brun qui surplombe l'actuelle agglomération[28]. En 973, Guillaume Ier, comte de Provence, chassa les Sarrasins qui avaient envahi la région depuis plus d'un siècle. Ce fut à cette époque que la borne romaine devint le piétement à l'autel et fut creusée pour servir de réceptacle à des reliques[27].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le prieuré détenu par les moines de l’abbaye Saint-Victor de Marseille est probablement fondé au IXe siècle[29].
Les trois premières implantations d'habitations de la commune se concentrèrent alors à Villepey, au Palayson et près de l'actuel village de Roquebrune. C'est ce dernier lieu qui prit peu à peu de l'ampleur sur les deux autres, avec 165 foyers en 1316, contre 17 au Palayson et 11 à Villepey[réf. nécessaire]. Ce changement est confirmé par la toponymie : les chartes faisaient toujours référence au castrum au XIe siècle pour situer la villa organisée autour du prieuré des moines de Saint-Victor. Au XIIe siècle, il n’est plus mentionné[29].
Le concile de Vienne, convoqué par le pape Clément V, se réunit entre et pour discuter de l'avenir de l'ordre du Temple. Peu après ce concile, qui excommunia les Templiers, à l'entrée du village, dans un mur extérieur de la chapelle Saint-Pierre a été inhumé, la tête en bas, un membre de l'Ordre dissous[30].
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Puis, Aix se soumet en , ce qui précipite le ralliement des carlistes, dont le seigneur de Roquebrune, Antoine de Villeneuve. Alors qu’il soutenait Charles de Duras depuis plusieurs années, il rejoint avec ses deux frères seigneurs de Gourdon et Barrême le camp angevin et obtient un « chapitre de paix » de Marie de Châtillon le et prête hommage à Louis II d'Anjou, âgé de dix ans[31]. La communauté de Roquebrune est conquise par le parti angevin au début de la guerre (avant 1385)[32].
Le village passa tout le Moyen Âge dans l'isolement à l'abri de ses murailles, évitant aussi bien les envahisseurs que les épidémies, telles la peste noire. La construction de l'église paroissiale fut achevée en 1535. C'est de cette époque que date la légende du « prieur transformé en saule ». Celui-ci, le père Antoine, desservant la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié, située au sud du village, profitait régulièrement des générosités de la bouchère qui le fournissait en viandes. Une nuit, sur le chemin du retour, il fut happé par les esprits des morts réfugiés dans les arbres et transformé en saule. Sur ce chemin existe toujours un oratoire creusé dans un arbre pour rappeler cette métamorphose[27],[28].
Les Templiers et les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]La chapelle Saint-Pierre, située à la sortie sud de la ville, ancienne chapelle des Templiers. Le chevet est entouré d'un cimetière primitif, dont les tombes ont été creusées dans le roc, et qui semblent montrer l'emplacement du premier village.
La chapelle Saint-Michel, dans l'enceinte de la « vieille ville ». Elle est mentionnée en 1314 sur l'inventaire des possessions de l'ordre des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, puis à la confrérie de pénitents blancs en 1582[33].
Temps Modernes
[modifier | modifier le code]Au XVe siècle, les constructions, faute de place, commencèrent à s'étendre hors des fortifications médiévales passant de 127 familles en 1471 (environ 500 personnes) à 310 en 1540 (environ 1 300 personnes). Cela donna lieu aux premières transformations du village, avec la création des arcades de la place haute[28].
Pendant les guerres de Religion à partir de 1562, le comte de Carcès, Jean de Pontevès, grand sénéchal et lieutenant du roi, était à la tête des catholiques. Ils étaient craints sous le nom de « carcistes » ou « marabouts », qui signifiait « cruels et sauvages ». Ils combattaient les Razats ou Ligueurs du maréchal de Retz qui s'appuyaient sur les seigneurs d'Oppède, d'Oraison et le baron d’Allemagne, Nicolas Mas-Castellane. Le , un capitaine ligueur fut tué en assiégeant les carcistes retranchés dans le village. Contraints de se rendre, ceux-ci furent ensuite tous massacrés[28].
La paix revenue, les transformations recommencèrent à partir de 1608. Le tracé tortueux des rues médiévales fut modifié avec la création de la rue Neuve, de la rue Droite (actuelle Grande-Rue), la rue des Lauses (Dalles), la rue du Four et la rue des Pins. Le développement de la commune fut tel à cette époque, que l'on compta 2 000 personnes dans le village en 1676. L'économie de la commune était alors centrée sur la polyculture[28].
De la Révolution française à la Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Son ouverture sur le monde se concrétisa en 1829, lors de la construction du Pont d'Argens reliant Roquebrune à la route d'Italie. Puis, en 1863, avec la prolongation de la voie de chemin de fer, et l'ouverture de la gare de Roquebrune[34], un nouvel essor est apporté à l'agriculture locale, qui se transforme, grâce à ces nouveaux débouchés, jusqu'à la création de la Coopérative vinicole, en 1913[28].
Depuis 1945
[modifier | modifier le code]Située en bord de mer, la commune attire les vacanciers depuis 1960. Son développement démographique est lié à sa situation géographique très favorable, près de la mer, et aux grands axes de transport relativement proches (autoroute A8, SNCF). C'est à cette période que fut conçu le lotissement littoral des Issambres[28].
La commune s'est engagée sur la voie de l'intercommunalité en 2000, avec Fréjus et Puget-sur-Argens.
C'est à l'hôtel Formule 1 de la commune qu'est vu pour la dernière fois Xavier Dupont de Ligonnès, le [35].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Compte tenu du nombre d'habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 33.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Roquebrune-sur-Argens fait partie de la Communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée (CAVEM), depuis sa création en 2013, qui regroupe cinq communes : Puget-sur-Argens, Les Adrets-de-l'Estérel, Fréjus, Saint-Raphaël et Roquebrune-sur-Argens.
Budget et fiscalité
[modifier | modifier le code]Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 13,13 % | 7,16 % | 6,15 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 20,20 % | 0,00 % | 11,76 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 50,78 % | 2,32 % | 23,44 % | 8,85 % |
Cotisation foncière des entreprises (CFE) | 0,00 % | 25,31 % | 8,55 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[40]).
Les taux de taxes d'intercommunalité ne sont pas applicables avant le .
En , la chambre régionale des comptes émet un rapport défavorable à la gestion de la commune[41].
Budget et fiscalité 2020
[modifier | modifier le code]En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[42] :
- total des produits de fonctionnement : 30 381 000 €, soit 2 101 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 25 642 000 €, soit 1 773 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 10 048 000 €, soit 695 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 8 747 000 €, soit 605 € par habitant.
- endettement : 43 779 000 €, soit 3 028 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 14,44 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 24,16 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 55,84 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 180 €[43].
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]La municipalité a mis en place un service de l'environnement et du développement durable[44]. Ce service travaille notamment en relation avec le conservatoire du littoral, pour la gestion d'un espace boisé de 106 km2, le site des « Petites Maures » (déclaration d'utilité publique du ).
Les risques d'incendie étant particulièrement importants dans la région, le débroussaillement est obligatoire et sa réalisation est très surveillée[45].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Au , Roquebrune-sur-Argens est jumelée avec :
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont appelés les Roquebrunois[47].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 14 448 habitants[Note 5], en évolution de +9,5 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,4 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 7 027 hommes pour 7 599 femmes, soit un taux de 51,96 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Les élèves suivent leurs études au sein de la commune, de la maternelle au collège[53]. Plusieurs établissements sont ouverts, au Village, aux Issambres tout comme à la Bouverie (place Titeuf), pour les sections de maternelle et école élémentaire. Le collège est situé au village. Les lycéens se rendent au Muy ou Saint-Raphaël (Var), suivant les sections choisies.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Visites commentées du village médiéval, des trois chocolatiers, de la maison du Chocolat et du Cacao, de la maison du Patrimoine inauguré par Guillaume Bonnaud en 2004, de la Maison du terroir les mardis de juin à septembre (sur réservation).
- Des chasses aux trésors et ateliers pour enfants sont organisés par l'office de tourisme d'avril à octobre (sur réservation).
- Trail nocturne des Lucioles (course pédestre en nocturne).
- Randonnée des Lucioles.
- Rando VTT du Lachens à la mer : le jeudi de l'ascension.
- Les Nuits de Saint-Roch, festival des interprètes de la chanson française : tout au long de l'été.
- Show nautique nocturne des Issambres ( plage San Peïre) et sur le lac Perrin ().
- Les Médiévales Roquebrunoises[54].
- Fête du miel, le premier week-end du mois d'octobre.
- Roc d'Azur (course de VTT), en octobre.
- Fête des peintres.
Santé
[modifier | modifier le code]Aucun hôpital n'est implanté sur le territoire de la commune, les plus proches établissements sont le Centre hospitalier intercommunal Fréjus-Saint-Raphaël[55] à 34 km, et le Pôle de santé du golfe de Saint-Tropez. Par contre, la commune compte de nombreux médecins, pharmacies, et infirmiers, répartis sur les trois pôles d'habitations[56].
Sports
[modifier | modifier le code]Les sports nautiques ont une certaine importance le territoire de Roquebrune-sur-Argens[57]. Les Issambres, avec un port et huit kilomètres de côtes sur la mer Méditerranée, forment le quartier le plus au sud de la commune. On peut y pratiquer la voile, la plongée sous-marine, le ski nautique, le jet ski, etc. On y trouve aussi une école de bateaux. Mais les sports nautiques ne sont pas uniquement des sports maritimes (base canoë-kayak du Rocher, lac de Perrin).
On trouve aussi sur le territoire un golf, club équestre, tennis, des sentiers de randonnées pédestres, des circuits de VTT, etc.[58].
Cultes
[modifier | modifier le code]Les Roquebrunois disposent d'un lieu de culte catholique : l'église Saint-Pierre-Saint-Paul qui dépend de la paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul, paroisse du doyenné de Fréjus[59] au sein du diocèse de Fréjus-Toulon.
Économie
[modifier | modifier le code]Industrie
[modifier | modifier le code]L'industrie de la commune est essentiellement regroupée sur deux zones d'activités : la ZAC du Blavet, proche de La Bouverie, et la ZAC Garillans, le long de la RN 7.
En majorité, l'activité est représentée par le secteur du bâtiment-travaux publics. Les secteurs de l'agro-alimentaire, des produits manufacturés et de la cosmétique (centre européen de production de la société Thalgo) sont également présents.
Tourisme
[modifier | modifier le code]La situation géographique de la commune, entre mer et montagne (massif des Maures et massif de l'Esterel), permet une activité touristique importante. Le pôle des Issambres bénéficie d'une activité nautique très variée s'adressant à tous les publics, entre le port de plaisance, les plages et le centre national de ski nautique[60].
La commune dispose de deux stations balnéaires : La station balnéaire de Val d'Esquières[61] et la station balnéaire des Issambres[62].
Le tourisme vert profite des zones boisées de la montagne de Roquebrune, point culminant de la commune, permettant au massif des Maures de dominer l'embouchure de l'Argens[63].
Agriculture
[modifier | modifier le code]L'agriculture est un secteur d'activité encore dynamique sur le territoire de la commune, dans plusieurs domaines[64] : maraîchage, vergers, horticulture, viticulture, apiculture, oléiculture et élevage (ovin, caprin).
La commune produit deux AOC, l'huile d'olive de Provence, le côtes-de-provence Fréjus et le côtes-de-provence[65].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Roquebrune-sur-Argens possède quatre monuments historiques[66].
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]-
Église Saint-Pierre-Saint-Paul. -
Chapelle Saint Roch. -
Chapelle Saint-Michel. -
Chapelle Saint-Pierre.
- L'église Saint-Pierre-Saint-Paul, consacrée en 1535. Elle a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [67].
- La chapelle Saint-Pierre, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [73],[74]. La cloche est de 1786[75].
- La chapelle Saint-Michel, dans l'enceinte de la « vieille ville ».
- La chapelle Sainte-Anne[76].
- La chapelle Saint-Roch[77], de style roman. Elle fut dédiée à saint Roch au XVe siècle pour protéger le village de l'épidémie qui sévissait à Fréjus en 1480[78].
- La chapelle Notre Dame de la Roquette, autrefois appelée Notre Dame des Spasmes[79].
- Le sanctuaire Notre-Dame de Pitié, avec sa chapelle du XVIIe siècle[80] et ses nombreux ex-votos[81], qui fait partie de la Congrégation Province d’Avignon Aquitaine de l’Ordre des Carmes déchaux[82].
- Le monument aux morts[83].
- Le « rocher des trois croix »[84].
Autres lieux et édifices
[modifier | modifier le code]-
Dolmen de l'Agriotier. -
Dolmen de la Gaillarde-sur-Mer. -
Grottes où vivait Frère Antoine, un ancien novice cistercien ayant échoué, en conflit avec sa hiérarchie et ayant trouvé refuge au rocher de Roquebrune. -
Vestiges anciens remparts.
- Le Dolmen de la Gaillarde-sur-Mer, classé au titre des monuments historiques par arrêté du [85] ;
- Le Vivier maritime de la Gaillarde, supposé de l’époque gallo-romaine, aux Issambres, classé au titre des monuments historiques par arrêté du [86] ;
- Le site archéologique "Sainte Candie", au sommet du rocher de Roquebrune, non loin des falaises surmontées des trois croix, sculptées par Bernar Venet en hommage à Giotto, Grünewald et Le Greco[87].
- Le Rocher de Roquebrune, à l'est du massif des Maures[88], en partie sur la commune du Muy, forme avec sa fière silhouette en avant-garde des Maures, un petit massif isolé, dont les rochers déchiquetés de grès rouge s'apparentent plutôt au massif de l'Esterel et dominent de façon spectaculaire la vallée de l'Argens[28].
- Le sentier botanique, longeant l'aqueduc des 25 ponts[89].
- La Maison du Patrimoine, aménagé autour d'une véritable glacière du XVIIe siècle, consacré à l'histoire de la commune, de la préhistoire (avec quelques pièces des fouilles de la Bouverie) à nos jours. Beaux vestiges du néolithique et de remarquables témoignages de la présence romaine avec la reconstitution d'une tombe sous tegulae et son jardin avec des plantes médicinales[90].
- La maison du Chocolat et du Cacao, dans l'ancienne chapelle du XVIIIe siècle des hospitaliers[91].
- La maison du Terroir, boutique des produits du terroir roquebrunois, témoignage de la tradition agricole du village[92].
- Les gorges du Blavet, à la Bouverie.
- Château de Bagatelle, construit en 1771 par le duc de Blacas[93]. Il appartient actuellement à la Mutuelle des Agents des Impôts qui y exploite un village vacances de 300 lits "le Vacanciel Bagatelle"[94].
- Le Portalet XIe siècle, plus ancienne porte[95] du castrum de Roca Bruna créé au Xe siècle[96].
- La Place Saint-Esprit qui doit son nom à la confrérie du même nom qui a contribué à la création de la commune au XIVe siècle.
- La tour de l'horloge surmontée d'un campanile en fer forgé, édifiée sur les remparts au XVIe siècle avec une cloche de 1546, classée au titre des objets mobiliers, qui permettait à l'origine de prévenir les habitants en cas de danger[97].
- La tour Anfred, une des deux tours qui protégeaient les remparts de la ville médiévale.
- Les Portiques, maisons à arcades construites au XVIIe siècle à l'extérieur de l'enceinte médiévale parallèlement aux remparts.
- Fontaines et lavoirs :
- Fontaine Vieille de 1780,
- Fontaine neuve & lavoir de 1902.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Rénier de Bourbon-Siciles (1883-1973) - Descendant de la monarchie sicilienne, mort à Roquebrune-sur-Argens.
- Lamine Senghor (1889-1927) - Militant anticolonialiste et communiste, vécut dans la commune dans les années 1920.
- Robert Manuel (1916-1995) - Comédien, a habité à Roquebrune, dont il a été maire durant deux ans. La salle des fêtes du village porte son nom en son hommage.
- Jean Graton (1923-2021) - Créateur de BD, habitait à Roquebrune-sur-Argens.
- Ferdinand de Bourbon-Siciles (1926 - 2008) - Descendant de la monarchie sicilienne, mort à Roquebrune-sur-Argens.
- Jack Regard (1943-1974) - Bassiste des Chats Sauvages, s'est installé dans la commune où il avait ouvert un bar-restaurant en .
- Sim (1926-2009) - Acteur, comique, chanteur, a vécu à Roquebrune-sur-Argens.
- Tibet (1931-2010) - Dessinateur et scénariste de bande dessinée, mort à Roquebrune-sur-Argens.
- C'est à Roquebrune-sur-Argens, en 2011, que la dernière trace de Ligonnès est caractérisée, début d'une cavale depuis, sans jamais être retrouvé, posant aux observateurs l'interrogation d'un possible suicide[35].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armoiries de Roquebrune-sur-Argens se blasonnent ainsi[98] : |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Paul Clébert, Roquebrune-sur-Argens, in Guide de la Provence mystérieuse, p. 402-403, É. Tchou, Paris, 1965.
- Les recherches archéologiques sur Roquebrune-sur-Argens, Fédération et ressources sur l'Antiquité (FRANTIQ)
- André Abbe, Roland Ayas, Antoine Bénédetti, Bernard Blay, Robert Campergue, Robert Chauvier, Georgette Florent, Damien Gonzalez, Jo Gonzalez, Michèle Letot, Dominique Longueville, Jean-Pierre Martin, Hubert Mège, Georges Ollagnier, Jean-Paul Ollivier, Georges Seiller, Michèle Sérignac et Yves Serra, Roquebrune-sur-Argens : Les Issambres : Le temps retrouvé, édition Equinoxe (ISBN 978-2-84135-064-3 et 2-84135-064-9).
- Pierre-Jean Gayrard, Damien Gonzales, Jean Landréat, Jean-Paul Ollivier et Armand Toulon, Le Rocher de Roquebrune, éditions Campanile (ISBN 978-2-911255-33-5 et 2-911255-33-X).
- Pierre Bedot, Guide des vins du Var, Éd. Jeanne Laffitte, Marseille, 1987, (ISBN 2862761427)
- Association Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse des amis des chemins de Saint Jacques de compostelle et de Rome : Guide du Chemin Menton-Arles Via Aurelia de Menton en Arles (vers St Jacques de Compostelle), Édition 2015, 3e partie : parcours dans le Var Patrimoine 14- Roquebrune-sur-Argent, p. 9 et 10
- Patrimoine et histoire de la commune
- Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Roquebrune-sur-Argens, p. 136
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Roquebrune-sur-Argens, p. 988
- Une agglomération fortifiée datant des Ve siècle au IXe siècle, Bulletin du Conseil départemental du Var, n°4 Hiver 2017-2018, pp. 65 à 67
- Bourgs castraux :
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles : Grottes de la Bouverie / Grotte Jeanne ?
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site de l'office du tourisme de Roquebrune-sur-Argens et des Issambres
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Système d’information géographique du Var (SIG Var : Roquebrune-sur-Argens)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- Le Rocher de Roquebrune, éditions Campanile
- 17 avril 2004, « Arena Gliss en danger, pourquoi ? », sur le site skinautiqueinfo.online.fr, anonyme (consulté le ).
- L'eau dans la commune
- Lac du Fournel (1 hectare)
- Inondations dans le Sud-Est : Roquebrune-sur-Argens transformée en île, sur Le Parisien
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Roquebrune-sur-Argens et Fréjus », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fréjus », sur la commune de Fréjus - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Fréjus », sur la commune de Fréjus - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « Lignes de bus », sur varlib.fr.
- « navettes maritimes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur bateauxverts.com.
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Roquebrune-sur-Argens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Roquebrune-sur-Argens ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fréjus », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- “Par décret en date du 7 février 1921, rendu sur la proposition du ministre de l’intérieur, il est attribué à la commune de Roquebrune, canton de Fréjus, arrondissement de Draguignan, département du Var, la dénomination de Roquebrune-sur-Argens”. Journal officiel de la République française n°49, 19 février 1921, p. 2110
- Roquebrune-sur-Agens, Les Issambres, le temps retrouvé, édition Equinoxe
- « La maison du patrimoine », sur le site de l'office de tourisme de Roquebrune-sur-Argens (consulté le ).
- Sur cette via Iulia Augusta, vingt-neuf bornes milliaires ont été retrouvées
- Jean-Paul Clébert, op. cit., p. 403.
- Pierre Bedot, op. cit., p. 227.
- Yann Codou, « Le paysage religieux et l'habitat rural en Provence de l'antiquité tardive au XIIe siècle », Archéologie du monde médiéval, tome 21, 2003, p. 59.
- Jean-Paul Clébert, op. cit., p. 402.
- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 408 (note 33).
- G. Xhayet, op. cit., p. 416.
- Archive
- Adolphe Laurent Joanne, Itinéraire général de la France: de Paris à la Méditerranée. Auvergne, Dauphiné, Provence, Alpes-Maritimes, Corse, etc, L. Hachette, 1865, p. 377 intégral (consulté le 2 octobre 2011).
- « Disparus de Nantes : les derniers jours de la famille Dupont de Ligonnès », sur midilibre.fr (consulté le ).
- Jacques Girault et Gilles Morin, « CAZELLES Julien, François : Né le 23 novembre 1905 à Laguépie (Tarn-et-Garonne), mort le 12 mars 1968 à Roquebrune (Var) ; fonctionnaire des Finances ; maire de la Roquebrune-sur-Argens ; député FGDS du Var (1967-1968). », Le Maitron en ligne, mis à jour le (consulté le ).
- « Mort de Julien Cazelles député socialiste du Var », Le Monde, (lire en ligne).
- Extrait de la fiche de M. Jean-Pierre SERRA, sur lesbiographies.com
- T. Huet, « Le "lieutenant" J.-P. Ollivier élu maire de Roquebrune pour quatre ans », Nice-Matin, (lire en ligne).
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- « Avant ses propos sur les Roms, les ennuis judiciaires de Luc Jousse », sur L'EXPRESS.fr (consulté le ).
- « Les comptes de la commune de Roquebrune sur Argens de 2000 à 2020 » [archive du 01 novembre 2021=], impôt.gouv.fr.
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Roquebrune-sur-Argens (83107) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Var (83) », (consulté le ).
- Établissements d'enseignements
- « Page d'accueil »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la mairie les médiévales roquebrunoises (consulté le ).
- Centre Hospitalier Intercommunal de Fréjus / Saint-Raphael (Frejus)
- Médecins à Roquebrune-sur Argens
- « Mer et nautisme », sur le site de l'office de tourisme (consulté le ).
- « Nature et aventure », sur le site de l'office de tourisme (consulté le ).
- « Histoire de l’église Saint-Pierre - Saint-Paul »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon (consulté le ).
- Le Centre nautique des Issambres
- « station balnéaire de Val d'Esquières », notice no IA83000449, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture recensement du patrimoine balnéaire
- « station balnéaire des Issambres », notice no IA83000448, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Office de Tourisme de Roquebrune-sur-Argens et des Issambres », sur le site de l'Office de Tourisme (consulté le ).
- agriculture à Roquebrune sur Argens
- « coopérative vinicole La Roquebrunoise », notice no IA83001366, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
- « Liste des monuments historiques de la commune de Roquebrune-sur-Argens. », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00081701, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Franz Breil
- Orgue Yves Cabourdin
- Inventaire de l'orgue
- site de Yves Cabourdin, facteur d’orgues
- Atelier Les Fées sont formidables
- Notice no PA00081699, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis
- Notice no PM83000458, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture lieu d'exposition ex-chapelle Saint-Miche
- chapelle Sainte-Anne
- La chapelle Saint-Roch
- Chapelle Saint-Roch
- La chapelle Notre Dame de la Roquette
- Le sanctuaire Notre-Dame de Pitié, historique de l'origine à nos jours
- Le patrimoine mobilier de la chapelle Notre-Dame de Pitié
- Monastère Notre-Dame de Pitié
- Monument aux morts de Roquebrune-sur-Argens
- Le Rocher de Roquebrune & Trois Croix
- Notice no PA00081700, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00081702, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le site archéologique Sainte Candie
- La croix des Maures
- Le sentier découverte des 25 ponts
- Maison du patrimoine
- Maison du Chocolat et Cacao
- La maison du terroir
- Le Château de Bagatelle
- Club Vacanciel Roquebrune-sur-Argens
- Le Portalet
- Le Castrum
- Notice no PM83000457, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la tour de l'horloge
- Pays Mer Estérel : Roquebrune-sur-Argens, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
- « bourg castral de Burnis (?) », notice no IA83001456, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « bourg castral de Villepey », notice no IA83001265, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « bourg castral de Palaison », notice no IA83001196, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.