3e armée (États-Unis)

3e armée (États-Unis)
Image illustrative de l’article 3e armée (États-Unis)

Création 1918–1919
1932–1974
1982–présent
Dissolution Active
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Branche United States Army
Type Armée
Garnison Shaw Air Force Base, Comté de Sumter (Caroline du Sud)
Surnom Patton's Own
Devise Tertia Semper Prima
(Latin for "Third Always First)
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre du Golfe
Guerre d'Afghanistan
Guerre d'Irak
Commandant LTG James L. Terry
Commandant historique Walter Krueger
Courtney Hodges
George S. Patton
Lucian Truscott
Thomas J. H. Trapnell
Tommy Franks
David McKiernan
Vincent K. Brooks

La troisième armée des États-Unis (Third United States Army) est aujourd'hui la composante terrestre du US Central Command chargé des opérations militaires américaines dans la zone relevant de ce commandement. Elle est aussi actuellement connue comme l'USARCENT (pour US Army Central Command). Cette armée se charge également d'une partie de l'entraînement de l'US Army.

Sa devise est Tertia Semper Prima (« la troisième, toujours première »).

Historique de l'unité

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La 3e armée a participé à la libération de l'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale sous le commandement du général George Patton au sein du 12e groupe d'armées des États-Unis. Après la mobilisation, la 3e armée américaine assura la formation d’un très grand nombre de recrues dans les Forces armées américaines. Le lieutenant-général Walter Krueger, plus connu plus tard pour son commandement de la 6e armée dans le Pacifique, commanda la 3e armée de à . Krueger fut remplacé ensuite par le lieutenant général Hodges. Fin 1943, la 3e armée fut envoyée au Royaume-Uni.

Si la 3e armée n'a pas participé aux premières vagues de l’Opération Overlord, elle fit rapidement ses preuves sur le terrain. Le lieutenant-général George Patton a été l'un des plus grands promoteurs de la guerre de blindés. La 3e armée fut envoyée en France, juste après la percée de Normandie. À peine débarquée sur le sol européen, la 3e armée s’est élancée à travers la France. Par exemple, elle libère Chartres le , date à laquelle le colonel Welborn Griffith empêche la destruction de la cathédrale de la ville par l'artillerie de la 3e armée. Mais des problèmes de logistique l’arrêtèrent sur la Meuse à l'ouest de Metz, le . Alors que le 8e corps, commandé par le général Middleton, combattait toujours en Bretagne, la campagne de Lorraine allait être meurtrière pour le 20e et le 12e corps d'armée. Ce répit permit aux Allemands de reformer un front cohérent entre les Vosges et la Belgique, en réarmant notamment les forts de Metz et de Thionville.

Après la bataille de Metz et l’enfoncement de cette ligne de défense en Lorraine, les hommes de la 3e armée durent faire face à une nouvelle offensive dans les Ardennes. Il fallut de grands efforts pour réduire le saillant qui résulta de cette offensive hivernale. Fin , Patton réussit toutefois à réduire cette percée, ouvrant la voie aux troupes américaines vers le Rhin. Après la traversée du Rhin, la 3e armée atteignit l’Autriche, participant à la libération des camps de concentration autour de Mauthausen. La 3e armée finit la guerre en Tchécoslovaquie, plus à l'est que toutes les autres unités américaines. Patton voulut continuer jusqu'à Berlin afin de libérer la capitale allemande avant et à la place des Russes. Son idée était de s'opposer à la mainmise sur l'Europe centrale par l'URSS. Mais il ne fut pas suivi par le Gouvernement américain et pour couper court à sa hardiesse légendaire, on stoppa son ravitaillement en carburant.

La 3e armée resta en Europe pour l'occupation militaire de la Zone d'occupation américaine en Allemagne jusqu'en 1947.

La 3e armée américaine à la forteresse d'Ehrenbreitstein de Coblence (1945).

Missions actuelles

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La 3e armée a dirigé l'offensive terrestre de l'opération Tempête du désert où elle a déployé en janvier 1991 un total de 333 565 militaires américains et alliés[1], l'invasion de l'Afghanistan en 2001, et l'invasion de l'Irak en 2003.

Notes et références

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  1. (en) Stephen Bourque, JAYHAWK! : The VII Corps in the Persian Gull War, Département de l'Armée des États-Unis, , 514 p. (lire en ligne), p. 89.

Lien externe

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