André Latreille

André Latreille
Fonctions
Doyen
Faculté des lettres de Lyon (d)
-
Président
Association des amis des « Sources chrétiennes » (d)
-
Fondateur
Cahiers d'histoire
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Neuville-sur-Saône (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
André Auguste LatreilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Conjoint
Suzanne Latreille (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Geneviève Latreille
François Latreille (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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André Latreille, né le à Lyon et mort le à Neuville-sur-Saône est un intellectuel et historien français.

Jeunesse et études

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André Latreille effectue ses études au lycée Ampère. Il s'inscrit ensuite à la faculté des lettres de Lyon, deux établissements où son propre père, Camille Latreille, avait été professeur. Il passe à 22 ans l'agrégation d'histoire et géographie avec succès[1].

Il enseigne d'abord au Lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand (1924-26), au lycée Thiers de Marseille (1926-28), puis au lycée Ampère de Lyon.

Après la publication de sa thèse de doctorat (1935), il est nommé en 1937 maître de conférences en histoire contemporaine à la faculté des lettres de Poitiers.

Parcours professionnel

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Durant l'Occupation, à Poitiers, il aide des familles juives à échapper à la déportation[2],[3],[4],[5]. Gaulliste de la première heure[6],[7], il se déplace à Paris dès décembre 1940 afin de mettre en garde le cardinal Suhard contre les risques que représentait l'inféodation à Vichy[6],[8],[9]. Avec d'autres catholiques de Poitiers (comme Réné Savatier, Louis Cartan, Hélène Durand), ils s'émeuvent du sort réservé aux juifs et tziganes[10]. Ils forment un comité et réclament à l'évêque de Poitiers, Mgr Mesguen, une condamnation publique, qui ne viendra jamais[4].

En aout 1944, il est membre du "noyau" du Comité de libération du département de la Vienne, qu'il quitte en [11] lorsqu'il est appelé par le Général De Gaulle comme directeur des Cultes au Ministère de l'Intérieur du gouvernement provisoire. Il y est notamment chargé de régler l'épineux problème des évêques ayant collaboré avec le régime de Vichy[8]. Il accomplira cette tâche avec doigté et modération[12] aidé par le nouveau nonce nommé à Paris, Monseigneur Roncalli[13], futur pape Jean XXIII.

En , il est élu à la chaire d’histoire moderne de la faculté des lettres de l'Université de Lyon, où il enseignera jusqu’à sa retraite en 1971, refusant, à plusieurs reprises, un poste à la Sorbonne. Il est doyen de la Faculté de 1956 à 1959, puis doyen honoraire.

Pour autant son activité professionnelle ne se limite pas aux murs de sa Faculté :

De 1945 à 1974, il est membre du Comité consultatif des Universités, ancêtre de l'actuel Conseil national des universités.

Après la Seconde Guerre mondiale, il donne un cours sur le christianisme aux côtés d'Étienne Gilson et de Gabriel Le Bras à l'Institut d'études politiques de Paris[15].

Contemporain de l'« École des Annales », il garde comme historien une ligne très personnelle, exigeante, qui lui fait critiquer toutes les facilités que se donnent aussi bien les « essayistes en mal d'Histoire » que tel théoricien qui décrit « des modes de vie et non des vivants »[16]. De à , à la demande de son ami Hubert Beuve-Méry, fondateur du journal Le Monde, il tient régulièrement dans ce journal une chronique de critique historique (plus de 230 articles publiés), aussi appréciée des amateurs d'Histoire que redoutée des auteurs d'ouvrages. En 1956, il fonde la revue Les Cahiers d’histoire, et en 1962 le Centre régional interuniversitaire d'histoire religieuse[17], qui organisa de 1953 à 1980 plusieurs colloques internationaux. En 1974, à la suite de la scission de l'Université de Lyon, le centre est rattaché à l’Université Lumière Lyon 2, associant des chercheurs de six Universités de la région Rhône-Alpes. Ce centre de recherches jouera un rôle important dans la lutte contre le négationnisme, dans les années 1978-1980, lors de la première affaire Faurisson[18]. Il porte depuis 1984 le nom de Centre André Latreille[19].

Durant toute sa carrière, il ajoute à ses activités d'enseignement et de publication une intense activité de conférencier, en France et à l'étranger. La rigueur et la clarté de ses exposés en font un orateur très demandé. Son talent d'orateur et ses qualités de pédagogue ont séduit des générations d'étudiants et d'amateurs d'Histoire[20].

Profondément catholique, membre actif dès sa jeunesse de la Chronique Sociale, et à ce titre très engagé dans la société, il fut une des figures du Centre catholique des intellectuels français (CCIF)[21], du Cercle Tocqueville[22], de la Paroisse Universitaire[9] (association des chrétiens de l'Enseignement public). Convaincu que « la laïcité de la société n'est que l'expression juridique de la liberté de l'acte de foi »[23], il défendit toute sa vie la participation des chrétiens à l'enseignement public, et ses analyses faisaient référence dans les débats relatifs à l'école libre (Loi Barangé, Loi Debré), ce qui lui valut des ennemis dans les deux camps.

En mars 1957, il fait partie des 357 personnalités chrétiennes qui signent une lettre ouverte au président de la République pour dénoncer les méthodes de « pacification » employées par la police et l'armée en Algérie[24],[25].

Membre de l'Académie du Gourguillon et des Pierres Plantées sous le nom de Auguste Plante-Vigne il ne dédaignait pas la culture de sa ville de Lyon. L'Almanach des Amis de Guignol, le Littré de la Grand'Côte et La plaisante sagesse lyonnaise lui étaient aussi familiers que les œuvres d'Alexis de Tocqueville ou de Paul Claudel. Cet amour du terroir lié à une compétence universitaire rare en a fait une figure lyonnaise particulièrement estimée[26],[27].

Il était officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'Ordre des Palmes académiques, membre émérite de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[28] (qu'il présida en 1972[29]), membre correspondant de l'Institut de France (Académie des sciences morales et politiques), commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, Chevalier de l'ordre du Mérite de la République italienne, docteur honoris causa de l'Université Laval (Québec) et membre de l'Académie de Mâcon[30].

Il a épousé le Suzanne Ruplinger[31], dont il eut dix enfants entre 1925 et 1944 (dont Geneviève, psychologue, et François, mathématicien[32],[33]). Il disparut peu avant de pouvoir fêter leurs noces de diamant.

Publications

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  • André Latreille, Napoléon et le Saint-Siège, 1801-1808 : L'Ambassade du Cardinal Fesch à Rome (thèse de doctorat ès lettres), Paris, Félix Alcan, , 626 p. (présentation en ligne)Prix d'Académie de l'Académie Française en 1935
  • André Latreille, Le Catéchisme impérial de 1806 : Etudes et documents pour servir à l'histoire des rapports de Napoléon et du clergé concordataire (thèse complémentaire), Paris, Les Belles Lettres, (présentation en ligne, lire en ligne).
  • André Latreille, Comment l'Allemagne a déchaîné la guerre, Lyon, Chronique sociale de France, coll. « la Veilleuse », .
  • André Latreille, Comment s'est formée la France, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Bibliothèque du Peuple », , 64 p..
  • André Latreille, L'Explication des textes historiques : méthode d'explication et choix de textes, Paris, Hachette, , 274 p..
  • L'Église catholique et la Révolution française :
  • André Latreille, André Siegfried, Etienne Gilson, Louis Massignon et René Grousset, Les Forces religieuses et la Vie politique, Paris, Armand Colin, coll. « Cahiers de la Fondation nouvelle des Sciences politiques », .
  • Histoire du catholicisme en France :
    • André Latreille, E. Delaruelle et Jean-Rémy Palanque, Histoire du catholicisme en France, vol. I : Des origines à la chrétienté médiévale, Paris, Spes, (réimpr. 1964)
    • André Latreille, E. Delaruelle et Jean-Rémy Palanque, Histoire du catholicisme en France, vol. II : Sous les rois très chrétiens, Paris, Spes, (réimpr. 1964).
    • André Latreille, E. Delaruelle, Jean-Rémy Palanque et René Rémond, Histoire du catholicisme en France, vol. III : La période contemporaine, Paris, Spes, (réimpr. 1964)
  • André Latreille, La Seconde Guerre mondiale : 1939-1945 : essai d'analyse, Paris, Hachette, , 364 p. (lire en ligne)
  • André Latreille, L'Ère napoléonienne, Paris, Armand Colin, coll. « Collection U. Série Histoire contemporaine », , 383 p. (SUDOC 000046000)
  • André Latreille, André-Marie Ampère : l'homme, la pensée, l'influence, Poleymieux-au-Mont-d'Or, Société des amis d'André-Marie Ampère, coll. « extrait des Cahiers d'histoire », , 21 p.
  • André Latreille (préf. Hubert Beuve-Méry), De Gaulle, la Libération et l’Église catholique, Paris, Éditions du Cerf, (réimpr. 2011), 146 p. (ISBN 2-204-01203-3 et 9782271072450)Prix Véga et Lods de Wegmann de l'Académie Française en 1978

Plusieurs de ces ouvrages ont été traduits, en espagnol, en portugais ou encore en japonais.

Ouvrages collectifs

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  • Édouard Perroy, Roger Doucet et André Latreille, Histoire de la France pour tous les Français, Hachette, .
  • Arthur Kleinclausz (dir.), Déniau, Roger Doucet, Dubois, Dutacq, Camille Germain de Montauzan, Pouzet et André Latreille (3 volumes), Histoire de Lyon, Masson, 1939-1952 (réimpr. Laffitte, Marseille, 1978).
  • Centre de sciences politiques de l'institut d'études juridiques de Nice, la Laïcité, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « bibliothèque des centres d'études supérieures spécialisées », , 586 p. (lire en ligne), « l'Église catholique et la laïcité ».
  • André Latreille et Joseph E. Cunneen, The catholic church and the secular state : the church and the secularization of modern societies, University of North Carolina Press, (lire en ligne).
  • Catholicisme et Liberté : correspondance inédite de Charles de Montalembert 1852-1870, Cerf, Paris, 1970, avec J.Gadille
  • André Latreille (dir.) et Richard Gascon, Histoire de Lyon et du Lyonnais, Toulouse, Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones », (réimpr. 1988), 511 p. (ISBN 2-7089-4751-6).
  • Articles d'encyclopédies :
    • L'encyclopédie française Larousse
    • The New Catholic Encyclopedia, the Catholic University of America, Washington.
  • Léon Foillard (préf. André Latreille, ill. Luc Barbier), Le vin de nos vignes : Souvenirs et pages d'autrefois, Villefranche-en-Beaujolais, Éditions du Cuvier, , 131 p.

Contributions récurrentes

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  • Collaboration régulière à diverses revues, notamment Esprit[34], la Vie intellectuelle, Les Cahiers d'histoire.
  • Nombreux articles d'actualité dans Le Monde (1945-1972) et La Croix (1969-1984)[35].
  • interventions à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[36]

Distinctions

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Notes et références

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  1. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 », sur cnrs.fr (consulté le ).
  2. Isabelle SOULARD, Les FEMMES du POITOU sous L’OCCUPATION (lire en ligne), p. 106

    « A vélo, elle parcourt la ville de Poitiers, aidée par le professeur Latreille. Tous deux téléphonent à tous les Juifs réfugiés un peu partout, il y en avait vers Colombiers notamment, et leur disent : "Partez sinon vous risquez votre vie". »

  3. Isabelle Soulard, Les femmes de l'Ouest sous l'Occupation, Geste Editions, , 283 p. (ISBN 978-2-84561-063-7), p. 185.
  4. a et b Paul Lévy, Élie Bloch : Être juif sous l'Occupation, FeniXX, , 336 p. (ISBN 978-2-402-03475-3, lire en ligne)

    « Habitant le même immeuble que le professeur André Latreille qui enseigne l'histoire à la faculté des lettres, elle lui confie ses préoccupations. Il décide de former un comité avec d'autres enseignants catholiques... »

  5. Hellen Kaufmann, Thierry Marchal et Bernard Lhoumeau, « Hélène-Durand », sur www.ajpn.org (consulté le ) : « Dès les premières mesures anti-juives et notamment le port de l'étoile, elle décide avec le professeur d'histoire, André Latreille, de former un comité composé d'enseignants catholiques. »
  6. a et b J.-M. MAYEUR, « UN LIVRE D'ANDRÉ LATREILLE L'Église de France à la libération », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Christian Amalvi, Dictionnaire biographique des historiens français et francophones: de Grégoire de Tours à Georges Duby, la Boutique de l'histoire, (ISBN 978-2-910828-32-5)
  8. a et b À ce sujet, voir son ouvrage De Gaulle, la Libération et l’Église catholique, Paris, les Éd. du Cerf / CNRS éd., , 219 p. (ISBN 978-2-271-07245-0)
  9. a et b « LATREILLE André, Auguste - Maitron », sur maitron.fr (consulté le )
  10. Limore Yagil, Des catholiques au secours des Juifs sous l'Occupation, Bayard, (ISBN 978-2-227-50066-2)
  11. Archives départementales de la Vienne, Comité départemental de libération 1942-1950, , 21 p. (lire en ligne)
  12. Bernard Lecomte, Les Derniers Secrets du Vatican, Paris, Perrin, , 334 p. (ISBN 978-2-262-03410-8)
  13. Angelo Giuseppe Roncalli (introduction et annotation par Étienne Fouilloux), Journal de France : 1945-1948, vol. I, Paris, Éditions du Cerf, coll. « L'Histoire à vif », , 656 p. (ISBN 978-2-204-08019-4)
  14. v. Histoire de l'Université Laval, op. cit., p. 183 sqq.
  15. Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  16. chronique dans Le Monde, 30 mars 1961
  17. Bernard Hours et Claude Prudhomme, « L’histoire religieuse à Lyon : Du Centre d’Histoire Religieuse à l’Équipe RESEA », Chrétiens et sociétés, no 11,‎ (DOI 10.4000/chretienssocietes.2589, lire en ligne, consulté le ).
  18. Rapport Rousso, Septembre 2004
  19. cf. Étienne Fouilloux, « Avant-propos », Cahiers d'Histoire, nos 41-4,‎ (ISSN 1777-5264, lire en ligne, consulté le )
  20. Sans oublier ses propres enfants, puisque cinq d'entre eux devinrent agrégés, deux normaliens, trois universitaires
  21. Toupin-Guyot, Claire., Les intellectuels catholiques dans la société française : le Centre catholique des intellectuels français, 1941-1976, Presses universitaires de Rennes, , 374 p. (ISBN 978-2-7535-2428-6 et 2753524289, OCLC 826631251, lire en ligne)
  22. « Claude Bernardin », sur Musée du Diocèse de Lyon (consulté le )
  23. cité par J.M.Mayeur dans sa notice pour l'Encyclopedia Universalis
  24. Louis Massignon et ses contemporains, Karthala, coll. « Collection "Hommes et sociétés" », (ISBN 978-2-86537-736-7)
  25. Renée Bédarida, « La gauche chrétienne et la guerre d'Algérie », Bulletins de l'Institut d'Histoire du Temps Présent, vol. 9, no 1,‎ , p. 89–104 (DOI 10.3406/ihtp.1988.2049, lire en ligne, consulté le )
  26. À Vaise, la salle de spectacle municipale (utilisée par le théâtre Nouvelle Génération) porte son nom.
  27. « Lyon 3e - Patrimoine. Maurice Stoppani, peintre lyonnais, installé en mairie dans la salle des élus », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  28. Académie des sciences, belles-lettres et arts, L'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon : 1700-2000 trois siècles d'histoire lyonnaise, Lyon, Éd. lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 2-84147-097-0, BNF 37114557, lire en ligne), p372.
  29. Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, Lyon, C. Palud (Lyon), (lire en ligne), p. 7
  30. « André Latreille membre de l'Académie de Mâcon », sur academiedemacon.fr (consulté le )
  31. sœur d'André Ruplinger
  32. a et b Religion et Politique ; Les deux guerres mondiales ; Histoire de Lyon et du Sud-Est : Mélanges offerts à M. le Doyen André Latreille (préf. Marcel Pacaut, Jacques Gadille, Jean-Marie Mayeur, Hubert Beuve-Méry), Lyon, Audin, coll. « Collection du Centre d'Histoire du Catholicisme », (BNF 35315703), p. 6.
  33. Bernard Giroux, « Les dirigeants nationaux de la JEC et de la JECF (1929-1975) », dans La Jeunesse étudiante chrétienne 1929-2009, LARHRA, coll. « Chrétiens et Sociétés. Documents et Mémoires », , 99–248 p. (ISBN 979-10-365-4327-2, lire en ligne)
  34. « Articles d'André Latreille », sur esprit.fr (consulté le )
  35. « Notice de André Latreille », sur Bibliothèque nationale de France
  36. listes de ses interventions dans : Christiane de Clavières et Edmond Reboul (préf. Jean Pouilloux), Index des mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon : répertoire des auteurs et des thèmes, Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, (ISBN 2-86971-175-1, BNF 36189457, lire en ligne), page 56.

Articles connexes

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Liens externes

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