Wasmes-Audemez-Briffœil
Wasmes-Audemez-Briffœil | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Tournai-Mouscron | ||||
Commune | Péruwelz | ||||
Code postal | 7604 | ||||
Zone téléphonique | 069 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Wasmois(e) Audemézien(ne) Briffœillois(e)[1] | ||||
Population | 461 hab. (1/1/2020[2]) | ||||
Densité | 74 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 33′ nord, 3° 32′ est | ||||
Superficie | 623 ha = 6,23 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation de Wasmes-Audemez-Briffœil au sein de Péruwelz | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique Géolocalisation sur la carte : Belgique Géolocalisation sur la carte : Région wallonne Géolocalisation sur la carte : Hainaut | |||||
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Wasmes-Audemez-Briffœil[3], aussi orthographié Wasmes-Audemetz-Briffœil[4], est une section de la ville belge de Péruwelz, située en Région wallonne dans la province de Hainaut.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Elle était elle-même le fruit des fusions des anciennes communes de Wasmes, Audemetz et Briffœil.
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Histoire
[modifier | modifier le code]Wasmes
[modifier | modifier le code]La seigneurie est tenue au XVe siècle par la famille Wasmes. Le village Wasmes fait partie du Tournaisis sauf Audemetz et Briffœil. Durant les divers traités de Louis XIV, elle reste la propriété du roi de France, mais sera cédée à l'Espagne lors du traité de Lille (1699).
Au XVIIIe siècle, Wasmes développe une petite industrie locale.
En 1742, une fabrique de bas emploie quelque 150 personnes.
En 1805, Audemetz fusionne avec Wasmes. En 1829, Briffœil perd son statut de commune et fusionne avec Wasmes.
En 1904, une gare pour les trams de la ligne Tournai - Péruwelz s'installe dans le village, et, en saison, sert aux transports des betteraves sucrières.
En 1937, une entreprise de chaussures occupe 25 ouvriers, mais l'agriculture reste cependant la principale activité économique du village.
Audemetz
[modifier | modifier le code]L'ancienne seigneurie d'Audemetz, tenue au début du XIIIe siècle, par la famille d'Audemetz constituait une enclave de la châtellenie d'Ath.
À la Révolution française, Audemetz forme une commune avec mayeur et échevins.
En 1805, sa faible population conduit le régime napoléonien à la fusionner avec Wasmes. Le hameau de Briffœil y est rattaché en 1829.
Briffœil
[modifier | modifier le code]Le fief de Briffœil (anciennement écrit Brifeuil), également une terre de la châtellenie d'Ath, est mentionné dès le XIIe siècle. La seigneurie est aux mains de la famille de Briffœil et possède un château, fortifié au cours du Moyen Age. Elle est érigée en baronnie au XVIIIe siècle[5].
Le , durant la guerre franco-espagnole, les troupes Françaises, composées de douze escadrons de cavalerie[6], des régiments d'infanterie de Picardie et de Turenne et de 4 pièces de canon assiègent le château de Brifeuil qui se rend le lendemain à 9 heures du matin[7].
En 1829, Briffœil, disposant lui aussi d'un mayeur et d'échevins, sera rattaché à Wasmes-Audemetz tandis que le hameau de Ponenche passera à Baugnies.
Jacques-Philippe Hannecart (1661-1731), fils de Mathieu Hannecart, seigneur de La Hornurie, licencié es droit, avocat et greffier de la ville et dépendances de Leuze, et de Gillette Renti, est baptisé à Ath le . Écuyer, seigneur de Briffœil, il est avocat au Parlement de Flandres, puis conseiller le , président à mortier le . Il exerce cette fonction 38 ans[8] Il meurt le . Il épouse par contrat passé à Mons le Albertine-Thérèse Le Brun. Elle meurt le . Elle est enterrée aux côtés de son mari dans l'église de Wasmes[9].
Philippe-François Théodore Hannecart ou Hanecart (1697-1751), fils de Jacques-Philippe, est baptisé à Tournai le . Écuyer, seigneur de Briffœil, il est nommé conseiller du roi au Parlement de Flandres le , président à mortier le par résignation de son père en sa faveur et grâce à une dispense royale d'obligation de services antérieurs[8], les lettres confirmant sa nomination désignent son père et lui même sous le nom d'« Hanecart de Briffœil »[8], et créé baron de Briffœil et Wasmes vers la fin de sa vie. Il meurt à Douai (siège du Parlement de Flandres) le , est inhumé à Wasmes. Il épouse à Valenciennes le Marie-Claire Pédecœur, fille de Jacques, écuyer, seigneur d'Orsinval, conseiller du roi, auditeur et contrôleur des comptes de Valenciennes et de Jeanne Quartier, née à Valenciennes le , bourgeoise de Douai par achat le . Ils ont eu plusieurs enfants[5].
Jacques-Philippe-Albert Hannecart, fils de Philippe-François-Théodore, est baptisé à Douai le . Baron de Briffœuil, il est bourgeois de Douai le et meurt sans postérité. Il épouse d'abord à Valenciennes le Marie Claude Ursule Pédecœur (même nom de famille que sa propre mère) (1723-1758), fille de Jacques-François, écuyer et de Marie Claude Gevrouin. Puis il prend alliance en 1762 avec Marie-Madeleine-Sophie de Desandrouin (1737-1822), fille de Jean-Jacques Desandrouin, vicomte de Desandrouin et de Jourdaine Madeleine-Julie le Tirant de Villers. Très vite après le mariage, les époux vivent séparés et à la demande du mari, le , l'évêque de Cambrai autorise la séparation de corps et de biens[5].
Philippe-Louis-Joseph Hanecart, fils de Philippe-François-Théodore, est baptisé à Douai le ). Il est baron de Briffoeil après son frère Jacques-Philippe-Albert, seigneur de Tours, de Busigny, Malmaison, Wasmes, Pipaix, la Cattoire, la Mairie, Lommeau. Il meurt à Douai le , inhumé au cimetière des Clarisses. Il épouse à Douai le Marie-Anne-Charlotte Théry, baptisée à Douai le , fille de Charles Joseph, écuyer, seigneur de Gricourt et de Marie Josèphe Adrienne de le Court[10]. Ils ont eu plusieurs enfants.
Marie-Albert-Théodore Hanecart, fils de Philippe-Louis-Joseph, est baptisé le . Il est écuyer, seigneur de Busigny, officier au régiment de Dauphin cavalerie. Il devient baron de Briffœil à la mort de son père en 1788. Pendant la Révolution française, il est arrêté en 1792, à Douai, incarcéré à la prison de Compiègne, libéré le 9 thermidor an II ()[10].
Louis-Philippe-Procope Hanecart , fils de Philippe-Louis-Joseph, est baptisé à Douai le . Il est écuyer, seigneur de Briffœil et fait ses preuves de noblesse pour entrer au service militaire le .
Jacques-Charles-Joseph Hanecart (1770-1830), fils de Philippe-Louis-Joseph, est baptisé à Douai le . Il est écuyer, puis baron de Briffœil après son frère Marie-Albert-Théodore. Il meurt au château de Pipaix le . Il épouse à Blicquy le Joséphine-Isidore-Élisabeth Le Maire (1802-1842), fille d'Auguste-Joseph, écuyer, et de Thérèse-Marie-Colette de Bangerieux. Elle nait à Mons le et meurt à Pipaix le . Le couple est resté sans postérité[10].
Notes et sources
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Wasmes-Audemetz-Briffoeil », sur Cercle d'histoire et d'archeologie des… (consulté le )
- 2009. « Wasmes- Audemetz- Briffœil » dans « Histoire & Patrimoine des communes de Belgique, province du Hainaut ». Bruxelles, éditions Racines, p. 480.
- 1996. « Wasmes- Audemetz- Briffœil ». Dans revue du cercle des Deux Vernes, n°0 (1996/1), Wiers, éd. du Cercle des Deux Vernes, pp. 23-24.
Références
[modifier | modifier le code]- Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 41.
- https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
- Orthographe retenue par le gouvernement fédéral sur Statbel : https://statbel.fgov.be/fr/open-data/code-refnis
- Orthographe retenue par la commune de Péruwelz : http://www.peruwelz.be/page/contenu/7/peruwelz-en-bref
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.75 (lire en ligne).
- dont le régiment Royal cavalerie
- Roger de Bussy-Rabutin : Les mémoires de messire Roger de Rabutin comte de Bussy, lieutenant général ... Tome second, page 53
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.80 (lire en ligne)
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.74 (lire en ligne)
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.76-78 (lire en ligne)