Base aérienne 105 Évreux-Fauville

Base aérienne 105 Évreux-Fauville
Image illustrative de l’article Base aérienne 105 Évreux-Fauville
Vue de la piste de l'aérodrome en 2011.
Base aérienne 105 Évreux-Fauville Base aérienne 105 Évreux-Fauville
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Coordonnées 49° 01′ 06″ nord, 1° 12′ 24″ est
Altitude 141 m (464 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA EVXVoir et modifier les données sur Wikidata
Code OACI LFOE
Type d'aéroport Militaire
Gestionnaire Armée de l'air
Pistes
Direction Longueur Surface
04/22 2 990 m (9 810 ft) béton
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Base aérienne 105 Évreux-Fauville

La base aérienne 105 d'Évreux « Commandant Viot[1] » de l'Armée de l'air et de l'espace française est située à 7 km à l'est d'Évreux dans le département de l'Eure.

Depuis sa création jusqu'à ce jour, la base a abrité des unités de transport aérien.

Unités aériennes actuelles

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Depuis le la base d'Évreux abrite trois escadres[2]:

Du fait de la proximité de la base avec Paris, une partie du défilé aérien du 14 Juillet décolle régulièrement d'Évreux[4].

Quand il n'est pas utilisé l'avion présidentiel est stationné à la base aérienne 105.

Escadre bi-nationale de transport

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La 62e escadre «Franche-Comté» réunira les escadrons de transport «Poitou» et «Franche-Comté» dans une organisation modernisée. L'escadre sera dotée dès la fin 2017 de nouveaux C130J.

Les appareils incluent deux avions disposant de la capacité de ravitailler en vol d’autres aéronefs comme les hélicoptères Caracal ou des avions de combat. La décision d’acquérir des C130J est due à une faiblesse capacitaire temporaire liée aux retards de développement de l’A400M. À partir de 2021, les avions de transport C130J de l'armée de l'air et de la Luftwaffe formeront une unité bi-nationale implantée sur la BA105[5].

Autres activités aériennes

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Les services de l'État réfléchissent à l'accueil de la compagnie aérienne Ryanair pour une liaison en partance de la base BA 105 "Ligne Évreux - Barcelone" en Boeing 737 ; le projet repose sur le développement d'une autre plateforme aéronautique que celle de Beauvais pour les vols low cost.

La situation géographique de la base, à seulement 90 km de Paris peut être un atout pour désengorger l'aéroport de Paris-Beauvais. L'Armée de l'air n'y serait pas hostile. L'implantation d'une activité commerciale sur la base militaire d'Évreux est en discussion[6].

Unités aériennes historiques

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L'escadron avion 1/59 Bigorre, qui volait sur Transall Astarté, a été créé le puis dissous le .

L'escadron électronique 51 Aubrac a été créé le et est initialement stationné sur la base aérienne de Brétigny-sur-Orge. Il est implanté sur la base aérienne 105 de à . Fermeture de l'escadron, le .

Garde au drapeau de la base aérienne 105, au défilé militaire du 14 Juillet sur les Champs-Élysées à Paris en 2013.
Des Alphajet de la Patrouille de France sur la base d'Évreux.

En 1912, le comité d'aviation d'Évreux[7] préfigure la société civile d'aviation qui ouvre une halte aérienne en 1913[8]. Le terrain est proche du Coudray[9].

En 1937, le ministère de l'air ouvre une école de pilotage militaire ; le terrain est transporté près de Fauville, tandis qu'au Breuil, la société Amiot implante des ateliers de montage et de mécanique d'avions.

En 1939, l'aéroclub de l'Eure commence ses activités ; Évreux est l'un de ses trois terrains. Paul Lemée contribue à son essor[10].

En 1940, après un temps de désintérêt pour ce terrain, les Allemands installent des pistes bétonnées et des aires de dispersion pour y positionner des unités de bombardement[11]. Le 22 septembre 1943, les Américains bombardent sévèrement les installations[12].

En décembre 1942, en avril 1943 et en août 1944, le terrain est sévèrement bombardé. Les Allemands le quittent le 18 août 1944. Le terrain du Coudray accueille des prisonniers allemands.

En 1946, les activités civiles quittent Le Coudray pour Fauville.

En 1952, le terrain devient une base aérienne de l'OTAN en France[13] ; la base est ainsi utilisée par l'United States Air Forces in Europe de 1952 à 1967[14]. Plus de 9 000 militaires y travaillent[15].

La BA 105 est reprise par l'armée française, au départ des Américains. C'est le colonel Jean Bourguignat qui est affecté le comme commandant pour remettre la base en état.

À l'issue de la fermeture de la base aérienne 720 Caen-Carpiquet, en 1967, la base aérienne 105 Évreux-Fauville a abrité le Groupement école GE 00.306, qui comprenait notamment l'escadron des élèves officiers de réserve (EEOR) de l'armée de l'air, intégré ensuite à l'escadron de formation des officiers (EFO). Les élèves officiers de réserve de l'armée de l'air y ont été formés, jusqu'à la professionnalisation des armées, en 2000.

Le GE 00.306, créé initialement sur la base aérienne 720 Caen-Carpiquet le , regroupait plusieurs écoles :

  • l'escadron de formation des officiers (EFO), regroupant l'escadron des élèves officiers de réserve (EEOR, anciennement, escadron des élèves officiers de réserve de l'armée de l'air, créé dans les années 1930 sur la base aérienne 702 Avord) et l'escadron des élèves officiers d'active (EFOA) ;
  • l'escadron d'instruction du service général (EISG, anciennement division d'instruction du service général).

L'EEOR devenu EFO, de même que l'EISG, possédaient leurs insignes spécifiques d'unités :

  • homologué n° A 516 pour l'EEOR puis EFO (voir élève officier de réserve) ;
  • homologué n° A 947 pour l'EFOA ;
  • homologué n° A 832 pour l'EISG.

L'insigne du GE 00.306 était également homologué sous le numéro A 1221 du Répertoire des blasons et insignes de l'armée de l'air.

En novembre 1967, l'escadron Béarn rejoint Évreux[16]. En 1968, l'escadron 2/64 Maine se concentre à Évreux ; il sera dissous en juillet 1977. Le 1er juillet 1972 l'escadron de transport Bigorre stationne à Évreux. Le 13 juin 1978, l'escadron Anjou, désigné 2/64 vient renforcer les unités déjà présentes sur le terrain[17]. Le , l'Escadron 00.059 Astarté est affecté à Évreux.

La BA105 accueillait également le CIFC 40.301 Centre d'instruction des fusiliers commando de l'air, destiné à la formation des appelés du service national, jusqu’à la fin de l’incorporation obligatoire en 2000.

En 1997, les activités d'aéroclub sont déplacées à Saint-André-de-l'Eure.

À partir d’août 2016, la base accueille l'ensemble des Transall et des CASA CN-235 de métropole et son effectif est de 2 700 militaires[18].

2 300 personnes, militaires et civils, Français et Allemands en 2023 pour une montée en puissance opérationnelle jusqu'en 2024[19].

Commandants de la base aérienne

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  • 1976-1978 : colonel Cristian Frénoy
  • 1999-2002 : colonel Claude Baillet
  • 2002-2005 : colonel Pascal Valentin[20]
  • 2005-2008 : colonel Pascal Chiffoleau[21]
  • 2008-2010 : colonel Hervé Bertrand[22]
  • 2010-2013 : colonel Vincent Séverin[23]
  • 2013-2015 : colonel Fabrice Féola[24]
  • 2015-2017 : colonel Vincent Breton (lors de la cérémonie de création des deux nouvelles escadres du )[2]
  • 2017-2019 : colonel David Desjardins[25]
  • 2019-2021 : colonel Sébastien Delporte.
  • depuis le 3 septembre 2021 : colonelle Solène Le Floch
  • depuis le  : colonel Christophe Piubeni[26].

Cadets de la Défense

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La base aérienne accueille par ailleurs un centre de cadets de la Défense.

Publication

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La base aérienne d'Évreux apparait dans les premières pages de Concerto pour pilotes, une bande dessinée de la série des Michel Vaillant, (création de Jean Graton en 1957). L'entrée de la base et son enseigne « Évreux-Fauville air base » figure en lettres majuscules sur la première planche. Cette bande dessinée a été publiée dans le Journal de Tintin en 1966 avant une sortie en album en 1968.

Des C-17 de la Royal Air Force sur la base d'Évreux en 2013.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Jules Viot (1910-1947), commandant le G.T. 1/64 « Béarn », mort à Cao Bằng (Tonkin), le 9 octobre 1947, chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.
  2. a et b https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/prise-de-commandement-sur-la-base-d-evreux
  3. Patrick Zwerger, « Deutschlands Hercules-Flotte ist jetzt komplett », Flug Revue, (consulté le )
  4. « Évreux : les avions du défilé aérien du 14 juillet à Paris ont pris leur envol depuis la BA 105 », francetvinfo.fr, 14 juillet 2016.
  5. https://www.defense.gouv.fr/actualites/communaute-defense/transport-aerien-militaire-les-prochaines-etapes-pour-l-armee-de-l-air.
  6. Marion Bouchalais, « L’État réfléchit à l’accueil de vols low cost sur la BA 105 d’Évreux », Actu.fr - La Dépêche-Évreux,‎ (lire en ligne).
  7. « L'histoire d'Évreux en 1912 », sur evreux-histoire.com (consulté le ).
  8. https://www.aerosteles.net/stelefr-evreux-bellenger
  9. « Atlas DGAC - Evreux », sur anciens-aerodromes.com (consulté le ).
  10. « Aéroclub d'Evreux », sur pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  11. http://www.eure.gouv.fr/content/download/16291/113201/file/136
  12. ansa 39-45, « Association normande du souvenir aerien 39-45 », sur ansa39-45.fr (consulté le ).
  13. Site France-Air-Nato.net Evreux http://www.france-air-nato.net/STRUCTURE/Pages_web/Evreux_Historique_Fr.html
  14. A. Bergeret-Cassagne, Les bases américaines en France, impacts matériels et culturels, 1950 - 1967, Ed. L'Harmattan, 2008, p. 17.
  15. Marion Bouchalais, « Il y a 50 ans, les Américains quittaient Évreux », sur actu.fr, (consulté le ).
  16. « Historique Unites », sur antam.fr.
  17. « Transall Evreux Escadron 2/64 Anjou », sur anjou-feu.com via Wikiwix (consulté le ).
  18. « Aurélien Deligne », sur FR3, (consulté le ).
  19. [1]
  20. « Général de division aérienne Pascal VALENTIN », sur www.dems.defense.gouv.fr, (consulté le )
  21. « Hervé Bertrand succède à Pascal Chiffoleau », sur www.paris-normandie.fr, (consulté le )
  22. « La base change de patron », sur www.paris-normandie.fr, (consulté le )
  23. « Evreux : nouvelle tête pour la base », sur www.paris-normandie.fr, (consulté le )
  24. « À Évreux, le colonel Fabrice Féola quitte la base aérienne 105 », sur www.paris-normandie.fr, (consulté le )
  25. « Évreux : nouveau patron à la base aérienne », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
  26. consulté le 14 octobre 2024