Beaulieu-lès-Loches

Beaulieu-lès-Loches
Beaulieu-lès-Loches
Hôtel de ville
Blason de Beaulieu-lès-Loches
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Sophie Métadier
2021-2026
Code postal 37600
Code commune 37020
Démographie
Gentilé Bellilociens, Bellilociennes
Population
municipale
1 759 hab. (2021 en évolution de −2,11 % par rapport à 2015)
Densité 453 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 45″ nord, 1° 00′ 58″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 121 m
Superficie 3,88 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Loches
(banlieue)
Aire d'attraction Loches
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Loches
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Beaulieu-lès-Loches
Liens
Site web beaulieulesloches.eu

Beaulieu-lès-Loches est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

La ville est située dans la région naturelle de la Gâtine de Loches et l'aire d'attraction de Loches, commune avec laquelle elle a tendance à former un binôme, tant du point de vue des paysages, que du patrimoine, ainsi que des équipements, commerces et services[1]. C'est l'une des 67 communes de la Communauté de communes Loches Sud Touraine. Elle est incluse dans le réseau Natura 2000 et possède 13 Monuments Historiques[2].

Géographie

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Localisation

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La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[3].

Communes limitrophes de Beaulieu-lès-Loches
Ferrière-sur-Beaulieu
Loches Beaulieu-lès-Loches
Perrusson

Hydrographie

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Réseau hydrographique de Beaulieu-lès-Loches.

La commune est traversée par l'Indre sur son flanc ouest. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 3,94 km, comprend en outre trois petits cours d'eau[4],[5].

L'Indre, d'une longueur totale de 279,4 km, prend sa source à une altitude de 453 m sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé 58 communes[6]. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine[Note 1]. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle[8], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Perrusson. La hauteur maximale historique a été atteinte en novembre 1770. La hauteur maximale mesurée s'établit à 3,30 et a été observée le 21 décembre 1982[9]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[10],[11]. Sur le plan piscicole, l'Indre est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[12].

Trois zones humides[Note 4] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : de la prairie d'Oizay aux Anglées », « la vallée de l'Indre : environs de Loches », « Perrusson à l'Ile Auger » et « la vallée du Ruisseau de Boutineau »[13],[14].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 719 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Perrusson à 3 km à vol d'oiseau[17], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Au , Beaulieu-lès-Loches est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Loches[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[22],[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loches, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7],[23]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,1 %), terres arables (39,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), prairies (5,8 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Beaulieu-lès-Loches est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2003 et 2016[29],[27].

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Loches, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[30].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beaulieu-lès-Loches.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 69,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 908 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 741 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[27].

Contrairement à la plupart d'autres communes du même nom, Beaulieu vient du latin Belli Locus, « lieu de guerre », endroit où l'on pratiquait des exercices militaires. Les habitants de Beaulieu-lès-Loches sont les Bellilociens.


De nombreuses communes portent ce nom unique. Pour éviter les confusions, on indique le département entre parenthèses : ce sont Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation : Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-sous-Parthenay.
La gentilé des habitants de Beaulieu est très varié : Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.

Le comte d'Anjou Foulques Nerra a fondé vers l'an 1007 une abbaye, confiée aux Bénédictins, au lieu-dit « Belli locus » pour se racheter de ses péchés. Foulques Nerra est enterré dans l'abbatiale. Autour de l'abbaye, une ville s'est développée. Elle bénéficia, chose rare à cette époque et dans cette région, d'une charte de fondation avec des droits de marché et de foire ; et pour l'abbaye celui de battre monnaie.

Pendant la guerre de Cent Ans, la ville mal protégée fut occupée par les Anglais en 1359 et 1412. L'appellation de la rue Brûlée vient du souvenir de ce deuxième sac. Plus tard, en 1562, à l'époque des guerres de Religion, ce sont les Huguenots qui pillent les biens de l'Église[34].

L’édit de Beaulieu est signé par Henri III de France et met fin à la cinquième guerre de Religion française, le . Très libéral envers les protestants qui voient leurs revendications satisfaites, il obtempère également aux demandes financières exorbitantes des princes. Il déclenche immédiatement la sixième guerre de Religion.

Beaulieu avait une économie dynamique, au XIXe siècle, on considérait le Bellilocien comme plus entreprenant, plus apte au commerce que le Lochois son voisin[35]. La commune a fortement décliné à la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, elle est avant tout une cité dortoir.

Selon l'Encyclopédie Universalis (2010), la charte de fondation de la ville utilisait pour la première fois (en l'an 1007) le mot « bourgeois » pour qualifier les habitants des villes.

Politique et administration

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Beaulieu a été renommée Beaulieu-lès-Loches le 2 mars 1957[23].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1953 Raymond Patry    
1953 1954 Edmond Lucas    
1954 1955 Raymond Patry    
1955 1959 Léonard Chaumeil    
1959 1971 Hélène Gaultier-Cellier    
1971 1977 Robert Pinard    
1977 1989 Jacky Porcher    
1989 mars 2008 Pierre Renard PS  
mars 2008 (démission) Sophie Métadier ] Urbaniste
septembre 2022 Philippe Méreau   Géomètre
septembre 2022 en cours Sophie Métadier ] Urbaniste

Politique de développement durable

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La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[36].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 1 759 habitants[Note 8], en évolution de −2,11 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0122 1532 1342 1272 2221 9861 8871 9451 980
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8301 7731 7401 5861 6421 5911 6741 5941 640
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5931 5621 4431 2751 3421 3621 4431 6621 613
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 8271 7561 7691 7681 8641 7201 6901 6861 787
2017 2021 - - - - - - -
1 7671 759-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Beaulieu-lès-Loches se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B). Une école maternelle publique et une école élémentaire publique accueillent les élèves de la commune.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Dans la ville

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L'Abbatiale
L'abbatiale Saint-Pierre-Saint-Paul de Beaulieu-lès-Loches.

Trois églises ont été bâties dans la ville : Saint-Pierre, Saint-Laurent et Saint-André ; aujourd'hui seules les deux premières sont encore debout, Saint-Laurent n'est plus utilisée pour le culte, mais pour des manifestations culturelles.

Foulque Nerra a entrepris la construction de l'abbaye de la Trinité à son retour de croisade, vers 1010. L'abbatiale de la Trinité est construite par son fils Geoffroy Martel. La restauration du clocher entreprise à partir de 2016 a permis de trouver deux poutres datées par de 1163 et 1164, ce qui permet d'estimer sa réalisation dans la décennie 1160-1170[41]. Foulque Nerra y a été inhumé. L'abbatiale a été partiellement détruite au cours de la guerre de Cent Ans, elle a été partiellement reconstruite sous l'abbatiat de Guillaume III Moreau de Beauregard (1442-1458), puis de l'abbé Hugues III de Fumée (1485-1494) et de son neveu et successeur Hardouin de Fumée (1494-1521). Seules quatre travées de la nef ont été reconstruites. L'église est devenue paroissiale sous la dédicace à Saint-Pierre-Saint-Paul. La façade actuelle de la nef n'a été construite qu'en 1902-1906. Des bâtiments conventuels, il reste le bâtiment qui est occupé par la mairie dont la première pierre a été posée le 3 février 1700, et des arcades du cloître dans les jardins entourant l'abbaye.

Rue Georges-Patry, il subsiste l'ancienne maladrerie.

Il existait aussi un quartier aristocratique avec plusieurs hôtels dont la maison du Grenier à sel, la tour Chevaleau (aménagé autour de 1300, conserve des décors peints) et la Maison des Templiers. Cette dernière a conservé une partie de ses dispositions d'origines, dont une grande salle originellement couverte d'un grand berceau de pierre. Le départ d'une hôte de cheminée à la riche mouluration est encore visible[42].

Le couvent des Viantaises, aujourd'hui disparu, a été fondé en 1643, par Catherine-Angélique et Rénée-Thérèse de Boursault, filles du marquis de Viantais, le seigneur de Bridoré. Les nonnes qui y vivaient étaient les chanoinesses régulières de l'Ordre de Saint-Augustin, filles de la mère de Dieu et elles étaient issues des plus grandes familles de la région. Isolé du monde par un mur de cinq mètres de haut, toujours visible, le couvent était situé dans une zone marécageuse, néfaste à la santé des religieuses dont un certain nombre mourait de fièvre, malgré leur jeune âge. Ce monastère a été dissous en 1791, à la suite de l'opposition des nonnes à la réorganisation de l'Église amenée par la Révolution française[43].

Hors la ville

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Sur les hauteurs de Beaulieu existe le cromlech de la Croix Bonnin, monument mégalithique dont l'origine préhistorique semble cependant toujours être discutée.

Une léproserie, bâtie au XIIe siècle, est encore visible hors les murs de la ville. De la maladrerie de la Madeleine ne subsiste que la chapelle. Le canal de Beaulieu était commandé par les moines pour drainer les eaux de l'Indre et faciliter la construction des moulins. Les remparts sont encore visibles mais les portes ont disparu à la fin du XVIIIe siècle car elles gênaient le transport du bois. Dans le bâti remarquable de la ville, vous avez la tour Chevaleau[42] datant du XIIe siècle. Un petit donjon sur la route de Jérusalem.

Durant la Guerre de Cent Ans, la ville est assiégée, mise à sac et sert de quartier général aux troupes assiégeant la forteresse de Loches. De cette période difficile, la ville de Beaulieu ne se relève pas. Malgré le retour des rois en Touraine (Charles VII ayant vécu à Loches) et des installations de familles nobles dans la ville (maison d'Agnès Sorel), la situation ne s'améliore pas. Les guerres de religion ramènent les troubles dans la ville qui s'endort doucement.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Beaulieu-lès-Loches

Les armes de Beaulieu-lès-Loches se blasonnent ainsi :

D'argent à une fleur de lys de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles du champ[44].

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une inondation de plaine se produit lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte progressivement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue[7].
  2. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
  3. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
  4. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Loches, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Rapport de Présentation, Plan Local d'Urbanisme de Beaulieu-lès-Loches, (lire en ligne), p. 6
  2. « POP : la plateforme ouverte du patrimoine », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  3. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
  4. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  5. « Carte hydrologique de Beaulieu-lès-Loches », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Fiche Sandre - l'Indre », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  7. « Les inondations lentes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Observatoire régional de Risques majeurs en Provence-Alpes Côte d'Azur (consulté le ).
  8. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
  9. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 62.
  10. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  12. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  13. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
  14. « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  28. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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  34. Loches et la Touraine du Sud, Bernard Briais, CLD
  35. Histoire de l'abbaye de la ville de Beaulieu, L. Archambault
  36. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Beaulieu-lès-Loches, consultée le 27 octobre 2017
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Gérard Fleury, Indre-et-Loire. Beaulieu-lès-Loches. Restauration du grand clocher ouest de l'abbatiale, dans Bulletin monumental, 2019, tome 177, no 2, p. 168-171, (ISBN 978-2-901837-78-7).
  42. a et b Gaël Carré, « Trois exemples d'habitat aristocratique en Tourraine (XIIe – XIVe siècles) », in Bulletin Monumental, 1999-1, p. 43-62, (lire en ligne).
  43. Découvrir la Touraine, la vallée de l'Indre, Bernard Brias, CLD
  44. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.