Breguet G.111
Breguet G-111 | |
Breguet G-111 au Musée de l'air et de l'espace. | |
Rôle | Hélicoptère expérimental. |
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Constructeur | Breguet |
Premier vol | 25 juin 1951 |
Date de retrait | 1951 |
Nombre construit | 1 |
Équipage | |
2 | |
Motorisation | |
Moteur | Pratt & Whitney R-985 Wasp Junior |
Nombre | 1 |
Type | Moteur en étoile |
Puissance unitaire | 450 ch |
Nombre de pales | 2 fois 3 |
Dimensions | |
Diamètre du rotor | 9,60 m |
Longueur | 10,40 m |
Hauteur | 4,24 m |
Masses | |
À vide | 1 470 kg |
Maximale | 1 800 kg |
Performances | |
Vitesse de croisière | 173 km/h |
Vitesse maximale | 215 km/h |
Plafond sans effet de sol | 1 600 m |
Distance franchissable | 470 km |
Avionique | |
altimètre | |
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Le Breguet G.111 est un hélicoptère expérimental français de 1951 construit par Breguet sous la direction de l'ingénieur René Dorand. Il s'agit de l'ultime développement des machines produites par cette société et faisant appel à la technique dite des rotors contrarotatifs. Il ne fut produit qu'à un seul exemplaire.
Développement
[modifier | modifier le code]Fin 1950, il fut décidé par Breguet de donner une suite aux essais du G.11 mais en le remotorisant. En effet, le moteur Potez type 9E d'origine posait des problèmes en matière de puissance et de fiabilité. Il fut décidé de le remplacer par un Pratt & Whitney américain plus puissant puisque développant 450 chevaux. Le R-985 Wasp Junior choisi était connu à l'époque puisque motorisant notamment les avions Beech 18 et Lockheed L-12 Electra Junior ou encore l'hélicoptère militaire Sikorsky H-5.
Le montage de celui-ci obligea Breguet à une modification en profondeur de la structure de l'appareil. L'empennage fut revu et corrigé, le train d'atterrissage renforcé, et la cabine allégée au maximum[1].
C'est dans cette configuration que l'appareil réalisa son vol inaugural le 25 juin 1951. Lors de celui-ci les deux rotors se percutèrent[2] lors de la phase de passage du vol vertical au vol horizontal obligeant le pilote d'essai à poser l'appareil. Bien que reconstruit, il semble bien qu'il ne revola jamais.
Préservation
[modifier | modifier le code]En août 2008 le Breguet G.111 a rejoint le Hall des voilures tournantes du Musée de l'air et de l'espace où il est exposé aux côtés d'autres hélicoptères français et étrangers comme l'Alouette II, la Gazelle ou encore le Sikorsky S-58.
Culture populaire
[modifier | modifier le code]Il apparaît dans la seconde saison de l'animé Girls und Panzer.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « List'In MAE - Le site de Pyperpote sur le Musée de l'Air et de l'Espace », sur tonsite.biz (consulté le ).
- Philippe Boulay, Les hélicoptères français, Larivière,
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Roland de Narbonne, « Les gyroplanes de Louis Breguet », Le Fana de l'Aviation, no 571, , p. 60-69.
- Roland de Narbonne, « Il y a 60 ans : mai 1949, dans l'aéronautique française. Breguet G.111E, dernier hélicoptère Breguet », Le Fana de l'Aviation, no 474, , p. 79.
- Philippe Boulay, Les hélicoptères français : mieux connaître tous les hélicoptères conçus et fabriqués en France, ainsi que tous les hélicoptères étrangers utilisés en France, des origines à nos jours, Clichy, Larivière, , 50 p. (ISBN 2-907051-17-2)