Challans

Challans
Challans
Le clocher de l'ancienne église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Blason de Challans
Blason
Challans
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Les Sables-d'Olonne
Intercommunalité Challans-Gois-Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Rémi Pascreau
2020-2026
Code postal 85300
Code commune 85047
Démographie
Gentilé Challandais/Challandaise
Population
municipale
22 494 hab. (2021 en évolution de +11,73 % par rapport à 2015)
Densité 344 hab./km2
Population
agglomération
27 593 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 46° 50′ 48″ nord, 1° 52′ 41″ ouest
Altitude 29 m
Min. 1 m
Max. 64 m
Superficie 65,47 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Challans
(ville-centre)
Aire d'attraction Challans
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Challans
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Challans est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire. La commune compte 21 322 habitants en 2019 selon l'Insee.

Géographie

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Challans se situe dans le nord-ouest de la Vendée. La ville est située à 40 km de La Roche-sur-Yon et des Sables-d'Olonne, 55 km de Nantes (la partie vendéenne de la route Nantes-Challans est en 2×2 voies depuis 2005), 15 km de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et de Saint-Jean-de-Monts, 35 km de Noirmoutier. Géographiquement, Challans se situe en bordure du Marais breton, à 15 km du littoral atlantique. La ville est traversée par le Grand Étier de Sallertaine.

Le territoire municipal de Challans s'étend sur 6 547 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 29 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 1 et 64 mètres[1],[2].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

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Chapelle de la Bloire, XIXe siècle (Challans).

Un ancien village, la Bloire, est aujourd'hui rattaché à la ville de Challans. Il avait sa propre école publique, sa chapelle (Chapelle de l'Immaculée conception construite à partir de 1857 et inaugurée le 19 septembre 1860)[3]. La Bloire tirait sa prospérité de la présence de nombreuses tuileries. On y trouve également, chemin du Gué Monnier, un petit mégalithe : la Pierre au vinaigre, dont une légende dit qu'il était le centre géographique de Challans - mais ce pourrait être un bornage médiéval selon le préhistorien Gérard Bénéteau[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 783 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Perrier à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 762,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records LE PERRIER (85) - alt : 2m, lat : 46°49'35"N, lon : 1°59'59"O
Records établis sur la période du 01-01-1990 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,1 3,6 5,4 7 10,1 12,9 14,4 14,1 11,7 9,8 6,5 4,4 8,7
Température moyenne (°C) 6,9 7,1 9,3 11,4 14,6 17,6 19,3 19,3 16,8 13,8 9,9 7,5 12,8
Température maximale moyenne (°C) 9,8 10,5 13,2 15,7 19,1 22,3 24,1 24,4 21,9 17,7 13,4 10,5 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−10,2
02.01.1997
−8,7
12.02.12
−8,5
01.03.05
−3
03.04.1996
0,5
14.05.1995
4,2
02.06.1997
7,2
16.07.00
5,7
08.08.1996
1,7
29.09.07
−5
30.10.1997
−7,2
21.11.1993
−9
16.12.01
−10,2
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
24.01.16
21,3
27.02.19
24,6
19.03.05
28,6
29.04.1994
31
22.05.22
38,6
27.06.19
40,9
18.07.22
37,1
02.08.1990
33,5
04.09.23
29,9
08.10.23
21,1
01.11.15
17
07.12.00
40,9
2022
Précipitations (mm) 80,3 61,9 51,4 56,1 52,3 43,1 36,9 44,1 63,2 91,5 92,2 89,1 762,1
Source : « Fiche 85172001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Au , Challans est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Challans[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Challans, dont elle est la commune-centre[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), zones urbanisées (19,5 %), prairies (15,3 %), forêts (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), eaux continentales[Note 4] (0,6 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

En poitevin, la commune serait appelée Chaland[17].

Préhistoire et antiquité

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Les origines de Challans remontent à la préhistoire comme en témoignent les sites mégalithiques retrouvés dans la région[réf. souhaitée]. Le nom de la ville viendrait du terme « kal » qui signifie abri, village.[réf. souhaitée]

De l'époque gallo-romaine, on connaît une villa gallo-romaine, située à la Filaudière, non loin de l'occupation antique[précision nécessaire] de Pont Habert-La Caillaudière à Sallertaine.

Durant le Moyen Âge, la ville est située sous le contrôle de la baronnie de Commequiers. C’est à cette époque que le village commence à se développer en accueillant ses premières foires.

Les Hospitaliers

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L'ancienne commanderie de Coudrie dont la chapelle du XIIe siècle, remaniée au XVe siècle, est classée monument historique par arrêté du 30 janvier 1995.

Ancien régime

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Après le démantèlement du château de Commequiers au XVIIe siècle, Challans devient le pôle administratif de la région.

La venue de Louis XIII à Challans est racontée par l'abbé Germain Regnaudineau, témoin oculaire, avant la bataille de l'Ile de Rié : « le jeûdy quatorzieme jour du mois d'Avril 1622, le Roy Louis treizième vint de Legé » loger dans la ville de Challans « avec toute son Armée, ses Régiments d'Infanterie & Cavalerie, plus une grande partie de sa cour, dont Mgr le Cardinal de Retz, Mgr l'Archevêque de Rheims, et le Comte de Saint Pol (...) Le logis de Sa Majesté fut cheux Macé Grousteau, Sir de la Convoidoire ; celui de Monsieur le Prince cheux Madame de Logerie ; & celui de Monsieur de Soissons celui des héritiers défunt Plomin, devant la Halle, au bourg, vers le minage. » Le lendemain matin, « levé dès 4 heures, le Roy eut le temps de faire sa prière dans l'église du village, ainsi que d'y entendre la sainte messe. » Hélas, cette ancienne église de Challans sera pourtant détruite au XIXe siècle.

La Révolution

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La Révolution fait de Challans un chef-lieu de district. Mais la ville est également touchée par les guerres de Vendée et de nombreux affrontements y opposent les soldats de la République et les Vendéens de l'Armée catholique et royale. Ainsi dès le début de l’insurrection le 13 mars 1793, la ville est occupée par les royalistes. La première véritable bataille s’y déroule un mois plus tard, le 13 avril 1793, date à laquelle les républicains parviennent à reprendre la ville. Deux autres batailles ont lieu le 7 avril et le 6 juin 1794 lorsque les Blancs attaquent la ville. À chaque fois, les Bleus sortent vainqueurs.

Histoire moderne

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Par ordonnance royale du , la commune de Coudrie est supprimée et réunie à Challans.

Au XIXe siècle, la ville prend son essor économique grâce au développement des voies de circulation et de la voie ferrée Nantes - La Roche-sur-Yon par Challans (devenue plus tard Nantes - Saint-Gilles-Croix-de-Vie), ainsi que la ligne de chemin de fer sur route (tramway) qui la relie à Fromentine, et offre entre autres un lien d'un côté avec le marché et les foires de Challans, de l'autre avec les îles de Noirmoutier et Yeu.

Gravure de Challans au XIXe siècle.

Le général de Gaulle, alors président de la République, visite Challans le 19 mai 1965. Il y tient un discours, place des Marronniers, devant l'église[18], en présence notamment du maire Jean Léveillé et de la doctoresse et alpiniste Colette Le Bret. Les micros ont été installés sur le parvis, qui est en hauteur, et qui a servi de tribune. Des habitants (les gendarmes ont demandé aux militants communistes de rester chez eux) et un groupe folklorique assistent à cette allocution.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
D'azur au chaland d'or, habillé et flammé d'argent, accompagné en chef à dextre d'une étoile aussi d'or et à senestre d'une tour du même ouverte du champ.

La devise de Challans : In Viam Prosperitatis Et Pacis. Dans la voie de la prospérité et de la paix. Ou Sur le chemin de la paix et de la prospérité.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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À l'instar des électeurs du département de la Vendée - soit 61,14 % de oui - lors du référendum du 27 avril 1969 proposé par le général de Gaulle, ceux de la commune de Challans votent majoritairement en faveur de la réforme proposée, soit 2 534 voix pour et 1 612 voix contre [note 6].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[Note 5]
Période Identité Étiquette Qualité
Victor Charbonnel PRRRS Docteur vétérinaire, diplômé de l'École nationale vétérinaire d'Alfort
Réélu en 1947 et 1953
Jean Léveillé RI puis
UDF-PR
Cardiologue
Conseiller général de Challans (1961 → 1985)
Réélu en 1965, 1971 et 1977
[25]
(décès)
Louis-Claude Roux DVD Directeur général des chantiers Bénéteau
Conseiller général de Challans (1985 → 1994)
Réélu en 1989
[26] Gérard Plessis   Ingénieur, ancien premier adjoint
Louis Ducept MPF Pharmacien
Conseiller municipal des Brouzils (1983 → 1989)
Conseiller général de Challans (1994 → 2011)
Vice-président du conseil général (1994 → 2011)
Réélu en 2001[27]
[28] Serge Rondeau DVD Garagiste retraité
Conseiller général puis départemental de Challans (2011 → 2021)
5e vice-président du conseil départemental (2015 → 2021)
Président de la CC du Pays-de-Challans (2014 → 2016)
Président de Challans-Gois-Communauté (2017 → 2020)
Réélu en 2014[29]
[30] En cours Rémi Pascreau DVC Directeur MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Conseiller départemental de Challans (2021 → )[31]
2e vice-président de Challans-Gois-Communauté (2020 → )

Population et société

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Démographie

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Challans est la ville principale de l'aire urbaine qui porte son nom. Selon l'Insee, le découpage établi en 2010 inclut dans cette aire les communes de Sallertaine et Soullans. L'aire urbaine de Challans était peuplée de 25 059 habitants au 1er janvier 2008[32].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33],[Note 7].

En 2021, la commune comptait 22 494 habitants[Note 8], en évolution de +11,73 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5002 7832 9283 3073 2883 6403 8324 1534 135
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 1674 1784 4864 6314 7824 9175 1725 2745 453
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 5085 4635 8775 4075 6095 4695 7045 6435 828
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6 9628 55811 79412 84514 20316 13217 67618 93020 303
2021 - - - - - - - -
22 494--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,9 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 9 810 hommes pour 11 088 femmes, soit un taux de 53,06 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
1,9 
10,4 
75-89 ans
13,6 
22,1 
60-74 ans
24,4 
21,3 
45-59 ans
19,6 
14,2 
30-44 ans
14,8 
14,9 
15-29 ans
12,8 
16,3 
0-14 ans
12,9 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2021 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,7 
75-89 ans
11,1 
20,3 
60-74 ans
21,3 
20 
45-59 ans
19,4 
17,5 
30-44 ans
16,8 
15 
15-29 ans
13,2 
17,7 
0-14 ans
16,1 
  • Challans compte plus de 300 commerces situés tant dans le cœur de la ville que dans les grandes surfaces alimentaires ou spécialisées en périphérie. La ville accueille trois marchés hebdomadaires (mardi, vendredi et samedi), le marché du mardi étant réputé comme étant le plus important du nord-ouest vendéen.
  • La ville de Challans compte environ 1 500 entreprises (commerce + PME-PMI).
  • Challans possède une importante activité de menuiserie industrielle et d'ébénisterie.
  • Challans est célèbre pour son aviculture dont notamment le célèbre « canard de Challans » qui est servi à « La Tour d'Argent » (Restaurant gastronomique parisien) et le poulet noir de Challans.
  • La foire des Minées est l'une des plus importantes foires commerciales en Vendée, son origine remonte au Moyen Âge. De nos jours, elle a lieu une fois par an début septembre. Elle a été le thème de plusieurs flammes d'oblitération postale concernant la ville de Challans, intitulé dans les années 1960, Challans Foire exposition en septembre, et dans les années 1970 et 1980, Tradition séculaire en septembre foire des minées adorné de l'effigie d'un couple en habits maraîchins.
  • La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vendée.
  • Challans compte deux hypermarchés avec leurs zones commerciales, un supermarché et trois hard discount.

Attrait touristique

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  • Du fait de sa position géographique, même si la rocade permet le contournement du centre-ville, Challans est une halte appréciée par de nombreux estivants qui se rendent sur les plages vendéennes (Saint-Jean-de-Monts, Saint-Gilles, Noirmoutier…). L'économie de la ville dépend en partie de cette manne touristique. En plus d'une implantation de nombreux commerces de qualité, pour attirer le tourisme à l’intérieur de la ville, Challans crée en 1987 une foire des quatre jeudis tendant à reproduire l’atmosphère des vieilles foires de la ville au début du XXe siècle avec son folklore local.
  • Challans a obtenu trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007) grâce notamment aux compositions florales de ses ronds-points et espaces verts.

Lieux et monuments

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Deux monuments historiques se trouvent sur la commune, en plus de monuments classiques :

  • L'église Notre-Dame de Challans construite entre 1893 et 1897. Elle dépend du diocèse de Luçon[38] et fait partie de la paroisse Saint-Martin de la Rive (avec Sallertaine, Soullans, Commequiers et Saint-Maixent). La particularité de cette église est de ne pas avoir de clocher. On peut voir sur sa façade les « pierres d'attente » qui devaient faire la liaison avec un campanile, mais les fonds manquaient.

On trouve à l'intérieur de Notre-Dame de Challans :

  1. Un tableau représentant la Vierge de l'Assomption peint par Jean-Jacques Lagrenée en 1807. Huile sur toile de 2,20 m par 1,60 m. Ce tableau est classé par arrêté du 19 décembre 1977 et est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Beaux-arts. Il est la propriété de la commune de Challans.
  2. Un chemin de croix remarquable par le réalisme figuratif de ses personnages. Il fut présenté à l’Exposition universelle de Paris[précision nécessaire].
  3. Une croix mérovingienne provenant de l'ancienne église de Challans et encastrée dans le mur de la nouvelle, à gauche du chœur.
  • Le clocher de l'ancienne église de Challans, partie sauvegardée d'un édifice du XIe siècle (construit sur un oratoire chrétien du VIe siècle), et détruit en 1899. Mais il en était le clocher neuf, élevé entre 1862 et 1865. Cette ancienne église, elle, avait donc deux clochers, l'ancien se dressant entre le chœur et la nef.
  • Le logis de La Vérie est une maison du XVIIe siècle, inscrit par arrêté du 12 octobre 1964.
  • La ferme de la Terrière, bâtiment de la fin du XIXe siècle, abrite notamment l'association Autrefois Challans[39] qui, au travers d'animations (la principale étant Les Foires à l'ancienne, ou la Foire des 4-Jeudis) et d'expositions, perpétue les coutumes du nord-ouest vendéen.

Patrimoine culturel

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Plusieurs sculptures ou bas-reliefs des frères Jean et Joël Martel :

  • Monument Milcendeau (1947), jardin de l'ancienne mairie - Espace Jean et Joël Martel ;
  • Fronton du théâtre Le Marais (1950) - rue Carnot ;
  • Calvaire du Puits Jacob (1951) - route de Froidfond ;
  • Perrette et le pot au lait (1964) - rue des Barrières.

Challans dispose d'une médiathèque (médiathèque Diderot) ; d'une salle polyvalente (les Salles Louis-Claude Roux) ; d'un théâtre (théâtre le Marais, ancienne salle paroissiale) ; d'une école de musique (la Maison des arts, conservatoire communal).

Challans est l'une des 11 villes qui accueillent le festival de musique Ma Région Virtuose (ex La Folle journée en région), événement qu'elle intègre à sa saison culturelle.

  • Ouest-France Challans.
  • Le Courrier vendéen.
  • Les Nouvelles de Challans
  • NOV FM.

Personnalités liées à la commune

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  • Challans a un passé sportif plutôt dynamique. En effet, durant les années 1970-1980 la ville est restée pendant une dizaine d'années au plus haut niveau du championnat national de basket-ball ; l'équipe évolue désormais en Nationale masculine 1, troisième échelon national, sous la dénomination de Vendée Challans Basket.
  • La ville a accueilli le Tour de France en 1999 et le départ de cette compétition y a été donné en 2005.
  • Avec ses courses hippiques mais aussi son jumping national (juillet), Challans est une place forte de l'équitation.
  • Le Roller Skating de Challans participe également aux compétitions (lesquelles ? de jumping), grâce notamment à ses équipes de vitesse et de hockey.
  • L'ESM Athlétisme a organisé en 2006 à Challans à l'hippodrome des Noues le championnat de France de cross-country hommes et femmes, dit le National.
  • L'ESM Twirling de Challans compte de nombreux titres grâce à ses nombreux licenciés.[précision nécessaire]
  • Le cyclotourisme est représenté à Challans. Il compte 150 adeptes qui se retrouvent tous les dimanches matin au petit palais de la foire pour un départ en groupes de différents niveaux. L'association VCC, vélo club challandais de cyclotourisme, fait partie du VCC compétition qui a une très bonne école de cyclisme. Les CRM (Cyclos-Randonneurs du Marais) constituent l'autre club essentiellement orienté vers le cyclotourisme, en dehors de toute compétition.

Identité visuelle

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Challans comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. (Source : bulletin municipal de janvier 2002) (Société d'histoire de Challans in Ouest-France pages Challans des 29-30 mars 2014, page 12)
  6. Conseiller municipal depuis 1904, il le reste ensuite jusqu'en 1925, tout en étant vice-président de la chambre de commerce de la Vendée de 1909 à sa mort en 1935. Il est le père de l'abbé et historien Charles Grelier.
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

6. Journal Ouest-France, édition Vendée Ouest, du lundi 28 avril 1969 : résultats en pages 8 et 9.

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  38. Site officiel de la paroisse
  39. Lien vers le site de l'association Autrefois Challans.
  40. https://data.bnf.fr/fr/ark:/12148/cb12161945j
  41. Hommage estival à Henry Murail avec la Biennale de la sculpture sur ouest-france.fr
  42. Thierry Bethys

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Articles connexes

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Liens externes

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