Entrevennes

Entrevennes
Entrevennes
Entrevennes, le village et ses lavandes
Blason de Entrevennes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Maire
Mandat
Séverine Reyne
2023-2026
Code postal 04700
Code commune 04077
Démographie
Gentilé Entrevennois
Population
municipale
170 hab. (2021 en évolution de +4,29 % par rapport à 2015)
Densité 5,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 19″ nord, 6° 01′ 26″ est
Altitude Min. 451 m
Max. 800 m
Superficie 29,81 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Manosque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Riez
Législatives Première circonscription
Localisation
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Entrevennes
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Entrevennes
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Entrevennes
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Entrevennes
Liens
Site web entrevennes.dlva.fr

Entrevennes est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Les habitants sont les Entrevennois[1].

Géographie

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Entrevennes et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village d’Entrevennes est situé à 600 m d’altitude, sur un site perché[2].

Les communes limitrophes d’Entrevennes sont Puimichel, Saint-Jeannet, Saint-Julien-d'Asse, Brunet et Le Castellet.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

L'IGN a déterminé que Entrevennes est le centre géographique de la nouvelle région Provence-Alpes-Côte d'Azur [3].

Hydrographie

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La commune est traversée par le Rancure ; le Thoron y prend sa source[2].

Environnement

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La commune compte 847 ha de bois et forêts, soit 28 % de sa superficie[1].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Services autocars

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Lignes intercommunales
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Entrevennes est relié par 1 ligne intercommunale, réseau Trans'Agglo[4] :

Ligne Parcours
125 Brunet ↔ Entrevennes ↔ PuimichelLe CastelletOraison (Transport à la demande)
Lignes scolaires
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Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège d'Oraison. Ces lignes sont financées par la Communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, une autre a été rajoutée.

Ligne Tracé
166 S Entrevennes ↔ PuimichelLe CastelletOraison

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton des Mées auquel appartient Entrevennes est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[5], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[6]. La commune d’Entrevennes est également exposée à trois autres risques naturels[6] :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée du Rancure) ;
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[7].

La commune d’Entrevennes n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[8].

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[8] et le Dicrim n’existe pas non plus[9].

Un seul tremblement de terre d’une intensité macro-sismique ressentie à Entrevennes supérieure à V sur l’échelle MSK a été enregistré à Entrevennes, il s’agit du tremblement de terre du 23 février 1887 et dont l’épicentre se trouvait à Bussana Vecchia. L’intensité ressentie à Entrevennes était de VIII, ce qui signifie que des maisons ont été entièrement détruites[10]. D’autres séismes sont régulièrement ressentis mais avec une intensité bien moindre[11].

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1126 (De Antravenis)[12]. Selon Charles Rostaing, suivi par les Fénié, le nom désigne l’éperon sur lequel le village est construit, à partir de la racine oronymique (désignant une montagne) *TR-ib-én-a. Ce toponyme serait probablement antérieur aux Gaulois[13],[14],[15]. Ernest Nègre envisage, sans certitude, une étymologie provençale, composée de antre et de pluena, soit la grotte d’où coulent des filets d’eau[16].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 3,9 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valensole », sur la commune de Valensole à 11 km à vol d'oiseau[19], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 671,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −10 °C, atteinte le [Note 1],[20],[21].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[22]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Au , Entrevennes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[25]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,3 %), terres arables (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,2 %)[28].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Vue d'ensemble du village avec champ de lavande au premier plan, après la récolte.

Des tombes gallo-romaines utilisant des tegulae (tuiles plates) comme coffrage ont été découvertes au jas du lieu-dit de Pètre[2].

La communauté relevait de la baillie de Digne[30].

En 1348, la reine Jeanne, chassée de son royaume de Naples, dut se réfugier en Provence. Pour reconquérir ses États napolitains, elle vendit Avignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier époux André de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit à Guillaume II Roger, frère du pape, le fief de Valernes, qui fut érigé en vicomté par lettres patentes en 1350[31]. La nouvelle vicomté comprenait les communautés de Bayons, Vaumeilh, la Motte, Bellaffaire, Gigors, Lauzet, les Mées, Mézel, Entrevennes et le Castellet, avec leurs juridictions et dépendances[32].

En mars 1789, le village d’Entrevennes est touché par la grande vague de troubles agraires de Provence[33].

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[34].

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 6 habitants d’Entrevennes sont traduits devant la commission mixte[35].

Comme de nombreuses communes du département, Saint-Lions se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle possède déjà une école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[36]. Bien que la loi Falloux (1851), n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, la commune ouvre également une école de filles dès les années 1850[37].

Plusieurs fois, le conseil municipal d'Entrevennes a émis le souhait de se voir rattacher des sections de Saint-Jeannet. Le conseil municipal de Saint-Jeannet a toujours refusé énergiquement, et a toujours été suivi par le ministère de l'Intérieur[38].

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Entrevennes. Le vin produit était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[39].

Héraldique

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Blason de Entrevennes Blason
D'azur à un ruisseau d'argent coulant entre deux rochers du même, mouvant des deux flancs[40].
Détails
Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Aperçu général

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En 2009, la population active s’élevait à 76 personnes, dont 18 chômeurs[41] (14 fin 2011[42]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (37 sur 58)[43] et travaillent majoritairement hors de la commune (31 actifs sur 56)[43].

Agriculture

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Entrevennes, ses oliviers et ses lavandes

Activité rurale consacrée à la lavande, au blé et aux oliviers ainsi qu'à l'apiculture et à l'élevage des moutons[44].

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 18 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[45].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 15 en 2010. Il était de 17 en 2000[46], de 19 en 1988[47]. Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures (9 exploitations) et l’élevage ovin (3 exploitations)[46]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 813 ha à 1 461 ha[47]. La SAU reste stable lors de la dernière décennie, à 1 454 ha[46].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres : à Entrevennes, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie d’Entrevennes occupait plus d’une dizaine d’hectares au début du XIXe siècle. Actuellement[Quand ?], elle a régressé mais reste relativement importante, avec plus de 1000 pieds exploités[48]. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune peut recevoir le label d’appellation d'origine contrôlée (AOC) huile d’olive de Provence[49].

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, employant un seul salarié[45].

Activités de service

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Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait sept établissements (avec cinq emplois salariés), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant sept personnes[45].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[50], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[51]. Très peu de structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune, les hébergements disponibles étant quelques meublés labellisés[52] et les résidences secondaires[53]. Au nombre de 69, elles représentent 42 % des logements[54],[55].

Le café "Au k'a fait gourmand" , qui porte le label Bistrot de pays[56], adhère à une charte dont le but est de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[57].

Le tourisme sur la commune se développe grâce à 2 centres équestres, et à deux artisans d'art du village, un faïencier et un graveur sur verre[44].

Politique et administration

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Intercommunalité

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Entrevennes fait partie :

Municipalité

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Jean Antoine Bouffier, élu maire après les élections de juillet et août 1848, est démis par arrêté préfectoral pour avoir refusé de remettre les clefs du presbytère et de l’église au curé, mais il n’est pas condamné par la justice car la soustraction des clefs par le conseil municipal n’est pas frauduleuse[58].

Liste des maires successifs[59]
Période Identité Étiquette Qualité
1792   Ricavy Toussaint   Maitre Chirurgien
juillet 1846 avril 1848 Pierre Bruno Bec    
21 avril 1848   André Aillaud   maréchal-ferrant,
maire au sein de la Commission municipale
août 1848   Jean Antoine Bouffier   démis par le préfet
23 août 1848 13 octobre 1848 François Roche   adjoint, maire provisoire
13 octobre 1848   Jean Antoine Bouffier   réintégré dans ses fonctions
         
mai 1945   Baptistin Aubert[60]    
         
mars 1983 mars 2008 Catherine Weirich[61] DVG[62],[63]  
mars 2008 septembre 2012 Jacques Vanhems[64],[65]    
21 octobre 2014 15 octobre 2022 Daniel Blanc[66],[67] DVG Agriculteur, décédé en cours de mandat le 15 octobre 2022 des suites d'un accident de tractopelle
14 janvier 2023 En cours
(au 07 mars 2023)
Séverine Reyne    
Les données manquantes sont à compléter.

Enseignement

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La commune est dotée d’une école primaire (classe unique)[68].Actuellement[Quand ?] le professeur est une maîtresse.Les classes sont CE2 CM1 CM2 .

Environnement et recyclage

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La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[70].

En 2021, la commune comptait 170 habitants[Note 3], en évolution de +4,29 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
646669587641624670673634612
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
612596594552506521460421383
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
321311279226237210182130121
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
11210498109128163156159171
2014 2019 2021 - - - - - -
160172170------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1471
36 feux

Lieux et monuments

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Église Saint-Martin d'Entrevennes

Le château du XVIIe est précédé d’un avant-corps où deux tours cylindriques sont engagées[73].

La maison Jauffred (place principale), de la deuxième moitié du XVIe siècle, possède un intérieur remarquable : plafonds à la française, couloir voûté à trois travées dont les nervures retombent sur des culots. Les voûtes du couloirs sont ornés de gypseries (avec notamment les blasons des Roux de la Fare et des Ferrier), datables du début du XVIe siècle. On y trouve également des graffitis anciens (1564 pour le plus ancien)[74],[75]. Rue de la Mairie, se trouvent quelques maisons du XVIIe siècle[76]. Une maison est datée de 1636, sa porte est une arcade en plein cintre[77].

L’église Saint-Martin d'Entrevennes paroissiale, placée sous le vocable de l’Assomption et qui a saint Martin comme saint patron[12], du milieu du XIIe siècle est d’architecture romane, avec de nombreuses modifications. La nef est voûtée en berceau à la brisure prononcée, et bordée de deux bas-côtés, ajoutés tardivement (le bas-côté sud est de 1867). Les chapiteaux sont ornés de tête animales ou humaines. Son abside est ornée de bandes lombardes[78]. La nef a été reconstruite au XVIe siècle et restaurée au XIXe siècle. Le chœur est bordé de deux chapelles ; les cloches sont logées dans une tour carrée construit contre le chœur[79]. C’est un monument classé[80]. Plusieurs éléments de son mobilier sont classés.

La chapelle Notre-Dame-de-la-Santé, à l’est du village, est composée de deux parties d’époques différentes[30]. La chapelle Saint-Michel se trouve au cimetière, et construite en style roman[30], et le hameau des Ajoncs a une chapelle Notre-Dame qui daterait du début du XIXe siècle et un cimetière[30].

Personnalités liées à la commune

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
  • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
  • Noël Coulet, « Affaires d’argent et affaires de famille en Haute-Provence au XIVe siècle : le dossier du procès de Sybille de Cabris contre Matteo Villani et la compagnie des Buonaccorsi », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1992. (ISBN 2-7283-0247-9) édité erroné/ (ISBN 2-7283-0241-3) rectifié
  • Hélène Vésian en collaboration avec Évelyne Falvard et Claude Gouron, Châteaux et bastides en Haute Provence aux XVIe siècle, XVIIe et XVIIIe siècles, Avignon, Aubanel, , 166 p. (ISBN 2-7006-0145-9)
    Le château d'Entrevennes, pp.51 à 52

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Roger Brunet, « Canton des Mées », Le Trésor des régions, consultée le 10 juin 2013
  2. a b et c Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7).
  3. « Quel est le centre géographique des 13 régions métropolitaines ? - Institut - IGN », sur ign.fr, (consulté le ).
  4. DLVA Transports intercommunaux
  5. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
  6. a et b Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 11 juillet 2011, consultée le 21 juillet 2012.
  7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
  8. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96.
  9. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 21 juillet 2011.
  10. BRGM, « fiche 1130045 », Sisfrance, consulté le 21 juillet 2012.
  11. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Entrevennes », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 21 juillet 2012.
  12. a et b Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 174.
  13. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p. 280.
  14. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire.
  15. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 26.
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 21229, p. 1133.
  17. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  18. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  19. « Orthodromie entre Entrevennes et Valensole », sur fr.distance.to (consulté le ).
  20. « Station Météo-France « Valensole », sur la commune de Valensole - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Valensole », sur la commune de Valensole - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  24. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  25. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Manosque », sur insee.fr (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  30. a b c et d Daniel Thiery, « Entrevennes », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 19 décembre 2010, mis à jour le 21 décembre 2010, consulté le 21 juillet 2012.
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  63. Catherine Weirich est l’une des 500 élus qui ont parrainé la candidature d’Olivier Besancenot à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
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