6e régiment de hussards (France)
6e régiment de hussards | |
Insigne régimentaire du 6e régiment de hussards. | |
Création | 23 novembre 1792 |
---|---|
Dissolution | 1962 |
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | régiment de hussards |
Rôle | Cavalerie légère |
Ancienne dénomination | Hussards défenseurs de la liberté et de l'égalité |
Inscriptions sur l’emblème | Jemmapes 1792 La Moskova 1812 Dresde 1813 Champaubert 1814 L'Yser 1914 Saint-Quentin 1918 AFN 1952-1962 |
Anniversaire | Saint-Georges |
Guerres | Guerres de la Révolution Guerres de l'Empire Première Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 une étoile de vermeil Médaille d'or de la Ville de Milan |
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Le 6e régiment de hussards (ou 6e RH), est une unité de cavalerie de l'armée française, créée sous la Révolution à partir des hussards défenseurs de la Liberté et de l'Égalité, et également connu sous l'appellation de troupes légères à cheval, troupes légères de Boyer ou légion Boyer du nom de son colonel Étienne Gabriel Boyer.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]Ce régiment se réclame de la filiation historique des régiments qui ont porté le numéro 6 dans l'arme des hussards, c’est-à-dire du régiment des hussards de Lauzun (1791-1793), devenu 5e régiment de hussards par la suite. Le régiment des hussards de Lauzun est officiellement créé le à Hennebont (Morbihan), au retour de la Légion de Lauzun des États-Unis.
Après la trahison du 4e régiment de hussards le , le 6e régiment de hussards devient 5e régiment de hussards qui garde l'uniforme, les traditions et l'ensemble du personnel du 6e hussards. C’est donc bien le 5e régiment de hussards qui est héritier des hussards de Lauzun.
Cette renumérotation de l’arme des hussards donne le numéro 6 de l'arme à la Légion Boyer créée en 1792, sous le nom de hussards de la Liberté, ex-7e hussards.
- 2 septembre 1792 : création d’un corps franc de hussard, dit Hussards défenseurs de la Liberté et de l'Égalité, constitué d’un escadron de 200 hommes, par le citoyen Boyer
- 23 novembre 1792 : rattachement des hussards défenseurs de la Liberté et de l'Égalité (ou Légion de Boyer) au 7e régiment de hussards,
- [1].
- 1814 : prend le nom de régiment des hussards du Berry
- avril 1815 : reprend le nom de 6e régiment de hussards (pendant les Cent-Jours)
- Juillet 1815 : dissolution après les Cent Jours
- Août 1815 : création des hussards du Haut-Rhin (no 6)
- 1825 : reprend la dénomination de 6e régiment de hussards
- 1926 : dissolution
- 1957 : recréation du 6e régiment de hussards pendant la guerre d'Algérie
- 1962 : dissolution
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- 1792 : colonel Antoine Marie Paris d'Illins (*)
- 1792 : colonel Étienne Gabriel Boyer
- 1794 : chef de brigade Jean-Baptiste de La Roche
- 1799 : chef de brigade Pierre Claude Pajol
- 1807 : colonel Louis Vallin
- 1812 : colonel Joseph-Marie de Carignan
- 1815 : colonel Nicolas François Alphonse Fournier
- 1816 : colonel François Jacques Guy Faverot de Kerbrech
- 1821 : colonel d'Astorg
- 1823 : colonel du Pont de Compiègne
- 1830 : colonel de La Woestine
- 1831 : colonel Lanthonnet
- 1841 : colonel Groult de Beaufort
- 1848 : colonel Pinteville de Cernon
- 1848 : colonel Courby de Cognord
- 1852 : colonel Edgar Ney; Sous-lieutenant:Marie Louis Antonin Viel de Lunas d'Espeuilles
- 1856 : colonel Paul de Valabrègue
- 1865 : colonel Hellouin de Ménibus
- 1868 : colonel de Berthois
- 1869 : colonel Pierre Alexis Guillon
- 1870 : colonel de Lignières
- 1878 : colonel Gabriel Tréboute
- 1881 : colonel Joseph-Arthur Danloux
- 1885 : colonel Marin
- 1891 : colonel Aoust de Rouvèze
- 1898 : colonel Frater
- ...
- - : colonel Alfred de Corn
Historique des garnisons, combats et batailles du 6e hussards
[modifier | modifier le code]Ancien Régime
[modifier | modifier le code]Guerres de la Révolution et de l'Empire
[modifier | modifier le code]- 1792 :
- 1793
- En garnison à Cambrai
- 1794 :
Restauration
[modifier | modifier le code]Second Empire
[modifier | modifier le code]Guerre franco-allemande de 1870
[modifier | modifier le code]De 1871 à 1914
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Affectations
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]Le 9 octobre 1914, les 7e et 8e escadrons forment le « régiment de hussards B »[2]
1915
[modifier | modifier le code]1916
[modifier | modifier le code]1917
[modifier | modifier le code]1918
[modifier | modifier le code]Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Après 1945
[modifier | modifier le code]Guerre d'Algérie
[modifier | modifier le code]Étendard
[modifier | modifier le code]Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3],[4] :
- Jemmapes 1792
- La Moskova 1812
- Dresde 1813
- Champaubert 1814
- L'Yser 1914
- Saint-Quentin 1918
- AFN 1952-1962
Décorations
[modifier | modifier le code]Sa cravate est décorée :
De la Croix de guerre 1914-1918, avec une étoile de vermeil , et de la Médaille d'or de la Ville de Milan .
Insigne
[modifier | modifier le code]Sabretache jaune orlée de bleu à une ancre brochant sur deux L entrelacées.
Uniformes sous les guerres de la Révolution et de l’Empire
[modifier | modifier le code]1792
[modifier | modifier le code]1er escadron :
2e escadron :
- shako : noir
- collet : bleu
- dolman : rouge
- parement : blanc
- tresse : jaune
- culotte : bleu
Personnalités ayant servi au 6e RH
[modifier | modifier le code]- Le général Étienne Tardif de Pommeroux de Bordesoulle (1771-1837), nommé provisoirement chef d'escadron au 6e RH, par le général en chef Moreau, le 25 floréal an VII (confirmé dans ce grade par le Directoire le 27 vendémiaire an VIII).
- Philippe de Ségur alors major
- Le général Ludovic Hurault de Vibraye (1845-1929), sous-lieutenant au 6e RH ().
- Le comte Henry de Gourgues (1835-1926) qui a laissé une correspondance écrite pendant la campagne de 1870-1871.
Gabriel Étienne Boyer
[modifier | modifier le code]Né à Paris en 1760, Gabriel Étienne Boyer est, en 1789, capitaine dans la Garde nationale de Paris. En 1791 il est élu lieutenant au 2e bataillon de volontaires de Paris, puis il devient lieutenant-colonel des Hussards défenseurs de la Liberté et de l'Égalité, le avant de passer colonel du 7e régiment de hussards devenu 6e régiment de hussards, le .
Destitué par un arrêté des Représentants du peuple en date du 11 nivôse an II (), il est réintégré comme chef de brigade, le 17 messidor an IV () avant de démissionner le 21 vendémiaire suivant ().
Nommé commandant supérieur à l'armée d'Anvers, en 1809 il est retraité en 1811 mais est nommé commandant d'armes de la barrière Saint-Denis, en 1814 et 1815. Il meurt à Paris, le [5].
Sources et bibliographies
[modifier | modifier le code]- Les Hussards français, Tome 1, de l'Ancien régime à l'Empire, Histoire & Collections.
- Historique abrégé du 6e régiment de hussards pendant la guerre 1914-1918 : avec un portrait hors texte, Nancy, Berger-Levrault, 80 p., lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Après la trahison du 4e régiment de hussards ci-devant régiment de Saxe hussards, tous les régiments suivants sont décalés d'un numéro vers le bas
- J.M.O. 9 octobre 1914-7 janvier 1916
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
- Hussards défenseurs de la liberté et de l'égalité (BOYER) - 1792.