Ligne de Port-Sainte-Marie à Riscle

Ligne de
Port-Ste-Marie à Riscle
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1880 – 1893
Fermeture 1938
Concessionnaires Midi (1869 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 643 000
Longueur 115,3 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 12,1 
Nombre de voies Voie unique
Carte
Carte détaillée de la ligne.

La ligne de Port-Sainte-Marie à Riscle est une ligne ferroviaire française, longue de 115 kilomètres, établie dans les départements de Lot-et-Garonne et du Gers. Elle relie la gare de Port-Sainte-Marie (à proximité d'Agen) sur la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville à celle de Riscle sur la ligne de Morcenx à Bagnères-de-Bigorre.

Elle constitue la ligne 643 000 du réseau ferré national.

Actuellement, le tronçon de Port-Sainte-Marie à Condom est fermé et celui d'Eauze à Riscle n'est pas exploité (fermé avec maintien en place de la voie). Le tronçon de Condom à Eauze a été déclassé.

Utilisations de la voie par des loisirs :

Un petit tronçon de 12 km de la voie est utilisé par le Vélorail de l'Armagnac partant de l'ancienne gare de Nogaro jusqu'à Sorbets après le PN° 81.

Ainsi qu'un train touristique partant de la gare de Nérac prenant un embranchement jusqu'à Mézin.

Histoire[modifier | modifier le code]

La section de Port-Sainte-Marie à Condom avait été concédée par l'État à titre éventuel à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le [1]. Cette convention est approuvée à la même date par un décret impérial[2]. Elle a été déclarée d'utilité publique par décret impérial le [1] rendant ainsi la concession définitive. Elle a été ouverte à l'exploitation le [3].

La section de Condom à Riscle est concédée à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la compagnie. Cette convention est approuvée à la même date par une loi qui déclare la ligne d'utilité publique à titre d'intérêt général[4],[5]. Elle a été ouverte entre Condom et Eauze en 1888 et entre Eauze et Riscle en 1893.

Dates de déclassement[modifier | modifier le code]

  • De Gondrin à Eauze (PK 171,000 à 188,640) : [6].
  • De Condom à Gondrin (PK 155,086 à 171,000) : [7].

Futurs projets[modifier | modifier le code]

Le 18 juillet 2023, la gestion de la ligne à été transférée à Albret Communauté. S'est alors décidé un projet de voie verte sur la portion de voie allant de Moncrabeau à Feugarolles.

Les travaux d'aménagement de cette piste cyclable devraient avoir lieu entre 2023 et 2024 et la mise en service courant 2025[8].

Infrastructure[modifier | modifier le code]

La ligne dispose d'un vrai tunnel de percement, le tunnel de Trépaterre[9] aussi appelé tunnel de Bel Air. Il se situe sur la commune de Thermes d'Armagnac.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Rapports et délibérations - Gers, Conseil général, année 1880/08, page 148.
  2. « N° 16363 - Décret impérial qui approuve la convention, passée le 10 août 1868, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des travaux Publics et la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne : 10 août 1868 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 32, no 1642,‎ , p. 640 - 648.
  3. Rapports et délibérations - Gers, Conseil général, année 1880/08, page 149.
  4. « N° 4890 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers chemins de fer et approuve la convention passée avec la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, pour la concession de ces chemins de fer : 14 décembre 1875 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, no 285,‎ , p. 1276 - 1281 (lire en ligne).
  5. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État, année 1875, page 625.
  6. Journal Officiel de la République Française du 8 mars 1975, page 2 620.
  7. Journal Officiel de la République Française du 22 décembre 1999, page 19 063.
  8. « Une première étape pour la voie verte Feugarolles-Moncrabeau », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  9. « INVENTAIRE des TUNNELS FERROVIAIRES de FRANCE », sur tunnels-ferroviaires.org (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]