Manciet
Manciet | |||||
L'église en mai 2019. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Condom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bas-Armagnac | ||||
Maire Mandat | Pierre Capdepont 2020-2026 | ||||
Code postal | 32370 | ||||
Code commune | 32227 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mancietois, Mancietoise | ||||
Population municipale | 775 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 48′ 02″ nord, 0° 02′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 212 m | ||||
Superficie | 42,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Eauze (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Grand-Bas-Armagnac | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Gers Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative) | |||||
modifier |
Manciet (Mansiet en occitan gascon) est une commune française située dans l'ouest du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Bas-Armagnac, ou Armagnac noir, un pays s'inscrivant entre les vallées de l'Auzoue, la Gélise, la Douze et du Midou.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Douze, le Bergon, le Tuzon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « étangs d'Armagnac » et « la Gélise ») et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Manciet est une commune rurale qui compte 775 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 004 habitants en 1861. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Eauze. Ses habitants sont appelés les Mancietois ou Mancietoises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Manciet est une commune de Gascogne située au sud-ouest d'Eauze et au nord-est de Nogaro, dans la partie occidentale du Gers[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Avéron-Bergelle, Ayzieu, Bascous, Bourrouillan, Campagne-d'Armagnac, Cravencères, Eauze, Espas, Réans et Sainte-Christie-d'Armagnac.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Manciet se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est pour partie dans le bassin de l'Adour et pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Douze, le Bergon, le Tuzon, un bras de la Douze, le Petit Tuzon, le ruisseau de Guillombeyrie, le ruisseau de Hitère, le ruisseau de Lariouasse, le ruisseau de Maynard, le ruisseau de Réchou, le ruisseau de Tapie, le ruisseau du Pouy et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 39 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Douze, d'une longueur totale de 123,5 km, prend sa source dans la commune de Gazax-et-Baccarisse et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans la Midouze à Mont-de-Marsan, après avoir traversé 34 communes[5].
Le Bergon, d'une longueur totale de 16 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Douze à Ayzieu, après avoir traversé 6 communes[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 913 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lupiac à 17 km à vol d'oiseau[9], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,7 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[14] :
- les « étangs d'Armagnac », d'une superficie de 1 028 ha, un site éclaté composé de plusieurs étangs et leurs abords, d'une zone bocagère, d'une zone forestière et marécageuse, dans le bassin versant de l'Armagnac comprenant les principales populations de la Cistude d'Europe (présence de la plus grande population pour Midi-Pyrénées)[15] ;
- « la Gélise », d'une superficie de 3 785 ha, un espace offrant de nombreux habitats et habitats d'espèces d'intérêt communautaire, du fait de la diversité des territoires traversés par la Gélise et ses affluents, combinés au fonctionnement particulier du lit majeur et à la gestion actuelle des milieux[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[17] :
- l'« étang de la Hitère et bois de Trianon » (158 ha), couvrant 2 communes du département[18] ;
- l'« étang du Moura et milieux bocagers environnant la Douze » (165 ha), couvrant 4 communes du département[19] ;
- l'« étang et bois de Lesquirle » (42 ha)[20] ;
- les « étangs de Guerre et milieux annexes » (270 ha), couvrant 2 communes du département[21] ;
- les « étangs du Gaillon, d'Enjoie, de Pourquecèbes et du Chinan » (109 ha)[22] ;
- les « étangs du Juge et du Réchou » (77 ha), couvrant 3 communes du département[23] ;
- les « étangs du Pouy et de Porté » (104 ha)[24] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] :
- « la Douze et milieux annexes » (11 575 ha), couvrant 29 communes dont 26 dans le Gers et trois dans les Landes[25] ;
- « la Gélise et milieux annexes » (6 362 ha), couvrant 18 communes dont 13 dans le Gers, trois dans les Landes et deux dans le Lot-et-Garonne[26].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Manciet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eauze, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,1 %), terres arables (26,7 %), cultures permanentes (14,8 %), forêts (10,2 %), prairies (6,3 %), zones urbanisées (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Manciet est traversée par la D 931 et se situe approximativement à 1 h 45 du périphérique toulousain en voiture.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Manciet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 48,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 482 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 123 sont en aléa moyen ou fort, soit 26 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1993, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Du roman mansio "demeure" avec diminutif -et.
Le pèlerinage de Compostelle
[modifier | modifier le code]Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. On vient d'Eauze, la prochaine commune est Nogaro.
À Manciet, une autre route rejoignait la via Podiensis : celle qui venait de la via Tolosana depuis Auch par Vic-Fezensac.
L'hôpital Saint-Jacques se trouvait à l'emplacement actuel de la « Bonne Auberge », avant la Douze, dont le franchissement par les pèlerins était exempt de péage.
Histoire
[modifier | modifier le code]- En 1235, l'ordre gascon de Saint-Jacques, de la Foi et de la Paix (en) commença à restaurer le fortin primitif, d'où une querelle d'une dizaine d'années avec les deux ordres rivaux avant que le pape Innocent IV ne donne solennellement raison aux Templiers et aux Hospitaliers[32].
Les Templiers et les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]En 1223, le vicomte de Béarn Guilhem de Moncade, donna aux Templiers de Bordères et aux Hospitaliers de Sainte-Christie ce lieu « où il y avait autrefois un beau château » et ils y bâtirent leur hospice[33]. Manciet figure ensuite parmi les membres et annexes de la commanderie hospitalière de La Cavalerie en Armagnac au sein du grand prieuré de Toulouse.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : Parti, au premier d'or à deux vaches de gueules onglées, colletées et clarinées d'azur, au second d'argent à un lion de gueules. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2021, la commune comptait 775 habitants[Note 5], en évolution de −3,73 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 348 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 745 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 970 €[I 5] (20 820 € dans le département[I 6]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5,1 % | 4 % | 9,6 % |
Département[I 8] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 451 personnes, parmi lesquelles on compte 76,9 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 23,1 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Eauze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 158 emplois en 2018, contre 173 en 2013 et 170 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 315, soit un indicateur de concentration d'emploi de 50 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,6 %[I 11].
Sur ces 315 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 97 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]70 établissements[Note 8] sont implantés à Manciet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 70 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 10 | 14,3 % | (12,3 %) |
Construction | 7 | 10 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 32 | 45,7 % | (27,7 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,4 % | (3,5 %) |
Activités immobilières | 3 | 4,3 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 10 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 5,7 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 6 | 8,6 % | (8,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 45,7 % du nombre total d'établissements de la commune (32 sur les 70 entreprises implantées à Manciet), contre 27,7 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :
- SARL Multimeca 32, mécanique industrielle (533 k€)
- Harguest, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (10 k€)
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans le Bas-Armagnac, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 88 | 55 | 47 | 40 |
SAU[Note 11] (ha) | 2 850 | 2 877 | 2 637 | 2 469 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 88 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 55 en 2000 puis à 47 en 2010[42] et enfin à 40 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[43],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 850 ha en 1988 à 2 469 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 62 ha[42].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Traces de l'ancienne commanderie : plus au nord, à Malauret, près du moulin de Ricaut et de l'ancien hippodrome.
- Église Notre-Dame-de-Pitié de Manciet.
- Église Saint-Roch de Sauboires.
- Les arènes : elles sont typiques de la région de l'Armagnac et des Landes et sont destinées à la pratique de la course landaise.
- Reconstruites après un incendie en 1919, elles sont tristement célèbres pour la mort, en 1923, d'un écarteur très connu : Giovanni.
- Le lavoir : de forme oblongue, il a été construit en 1844 sur l'emplacement d'un ancien lavoir. Il a été couvert en 1896. Il est alimenté par une source qui jaillissait à travers une jolie fontaine détruite lors des travaux d'adduction d'eau.
- Château de Blancastel, édifié à la fin du XVe siècle, il appartient alors à la maison de Lavardac seigneur d'un fief situé non loin, à Ayzieu. Par le jeu d'alliances, vers la fin du XVIe siècle, il entre dans le patrimoine des Pardaillan plusieurs fois alliés aux Lavardac. Au début du XVIIIe siècle, la famille de Mibielle, originaire de Montréal-du-Gers, en fait l'acquisition et réalise d'importants travaux.
- Motte de Castet, située au point culminant du bourg. Selon Ludovic Mazeret, la tradition fait relier le souterrain depuis la motte du Castet jusqu'à Malaurey[44].
- Motte de Sarraute, située sur un plateau, à un point culminant tout le pays[44].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)
- Laure Morandi célèbre enseignante en étude des vins ; ce personnage lutte contre le port du masque et va jusqu'à enlever son masque pour pouvoir tousser plus librement sur tous ses élèves
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Gers
- Communauté de communes du Bas-Armagnac
- Grand prieuré de Toulouse
- Liste des commanderies templières dans l'ancienne région Midi-Pyrénées
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Communauté de Communes du Bas-Armagnac
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Manciet » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Manciet ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Eauze », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Manciet » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Manciet » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Manciet » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Manciet » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Manciet », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « la Douze »
- Sandre, « le Bergon »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Manciet et Lupiac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lupiac » (commune de Lupiac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lupiac » (commune de Lupiac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Manciet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7300891 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200741 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Manciet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF l'« étang de la Hitère et bois de Trianon » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF l'« étang du Moura et milieux bocagers environnant la Douze » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF l'« étang et bois de Lesquirle » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « étangs de Guerre et milieux annexes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « étangs du Gaillon, d'Enjoie, de Pourquecèbes et du Chinan » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « étangs du Juge et du Réchou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « étangs du Pouy et de Porté » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF « la Douze et milieux annexes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF « la Gélise et milieux annexes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Manciet », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Manciet », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Bourg 1883, p. 355-356, lire en ligne sur GallicaL'ordre de la Foi et de la Paix apparaît pour la première fois en 1231 dans une lettre du pape Grégoire IX : « magistro militiae ordinis sancti Jacobi ejusque fratribus tam presentibus quam futuris ad defensionem fidei et pacis in Guasconia constitutis »..
- Antoine du Bourg, Ordre de Malte : Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, (présentation en ligne), p. 353-355, lire en ligne sur Gallica.
- Site de la préfecture - Fiche de Manciet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Entreprises à Manciet », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Manciet - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gers » (consulté le ).
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 336.