HMS Erin
HMS Erin | |
Le HMS Erin en 1915 | |
Autres noms | Reşadiye |
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Type | Dreadnought |
Classe | Reshadieh-class dreadnought battleship (en) |
Histoire | |
A servi dans | Marine ottomane Royal Navy |
Chantier naval | Vickers, Barrow-in-Furness |
Quille posée | [1] |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Vendu pour démolition en 1922 |
Équipage | |
Équipage | 1 070 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 170,5 m[2],[3] |
Maître-bau | 27,9 m |
Tirant d'eau | 8,70 m |
Déplacement | 22 780 tonnes |
Port en lourd | 25 250 tonnes |
Puissance | 26 500 ch |
Vitesse | 21 nœuds (39 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | Ceinture: 300 - 100 mm Cloisons: 200 - 100 mm Barbettes: 250 - 75 mm Tourelles: 280 mm Château: 300 mm Pont: 75 - 40 mm |
Armement | 5 × 2 canons de 13,5 pouces 16 canons de 6 pouces (en) 2 canons de 3 pouces 6 canons de 6 livres 4 TLT de 533 mm |
Rayon d'action | 5 300 milles marins (10 000 km) à 10 nœuds (19 km/h) |
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Le HMS Erin est un cuirassé Dreadnought construit au Royaume-Uni au début des années 1910. À l'origine construit pour la marine ottomane, il est saisi par la Royal Navy lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Il participe notamment à la bataille du Jutland, et est retiré du service peu après la fin de la guerre.
Conception
[modifier | modifier le code]Le HMS Erin est conçu par l'ingénieur Thurston de chez Vickers. Celui-ci se base sur la classe King George V, rajoutant quelques améliorations apportées par la classe Iron Duke. La coque est plus courte et plus large, permettant un rayon de virage plus court. La tourelle de 13,5 pouces Q située au milieu du navire est relevée d'un pont, permettant un meilleur tir lorsque le navire fait route. Les batteries principales du cuirassé sont ainsi mieux disposées que celles de ses congénères de l'époque[2].
Bien que sur le papier le Erin soit meilleur que les Iron Duke malgré ses 2 000 tonnes en moins, il présente les compromis habituels des conceptions des chantiers privés. Ainsi, son blindage est plus mince de 3 pouces (76 mm) que celui des King George V; sa capacité d'emport de charbon, de 1 130 tonnes moindre, réduit considérablement son rayon d'action. Néanmoins, celui-ci reste adéquat aux opérations menées en mer du Nord, et cette différence ne réduit en rien l'efficacité du navire. Son apparence est, quant à elle, inhabituelle. En effet, le cuirassé possède une paire de petites cheminées, très rapprochées, ainsi qu'un mât tripode unique. Il dispose aussi d'une proue en forme de soc de charrue, s'éloignant ainsi de la conception traditionnelle de l'éperon, et améliorant sa tenue en mer[2].
En 1917, les modifications standard concernant le contrôle de tir et les projecteurs sont effectuées sur le navire, et en 1918 lui sont adjoints deux hydravions, installés sur les tourelles B et Q.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1911, la marine ottomane commande deux cuirassés au Royaume-Uni, les Reşadiye et Reşad-i-Hammiss, pour un coût total de 6 millions de livres sterling. La somme est énorme pour l'époque et est alors une grande cause nationale ; taxes, impôts, contributions des habitants et emprunts financent l'achat des deux navires. Le Reşad-i-Hammiss est annulé l'année suivante et remplacé par le Sultan Osman Ier (ex-Rio de Janeiro), à l'origine un cuirassé commandé par le Brésil qui a fait défaut lors du paiement[4]. La construction du Reşadiye débute le . Il est lancé le , et après avoir été saisi de force par l'amirauté britannique[5], il entre en service dans la Royal Navy en août 1914 sous le nom de HMS Erin. Le mois suivant, il rejoint la 2e escadre de la Grand Fleet, avant de participer à la bataille du Jutland deux ans plus tard sans perdre un seul homme. En 1919, il devient le navire amiral de la Nore Reserve Fleet avant d'être vendu pour démolition en afin de respecter les termes du traité naval de Washington[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Fiche sur le.fantasque
- Gardiner et Gray 1985, p. 36
- Massie 2007, p. 22
- Massie 2007, p. 23
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]
- (en) Robert K. Massie, Castles of Steel : Britain, Germany and the winning of the Great War at sea, Londres, Vintage Random House, (1re éd. 2003), 865 p. (ISBN 978-0-099-52378-9)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Classe Erin », sur le.fantasque (consulté le )