Septuor d'instruments à vent

Septuor d'instruments à vent
op. 165
Genre septuor
Nb. de mouvements 6
Musique Charles Koechlin
Effectif flûte, hautbois, cor anglais, clarinette, saxophone alto, basson et cor
Durée approximative 14 min
Dates de composition 1937
Dédicataire Paul Collaer
Création
Bruxelles, radio INR
Interprètes Paul Collaer (dir.)

Le Septuor d'instruments à vent, op. 165, est une œuvre de Charles Koechlin composée en 1937.

Présentation

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Le Septuor d'instruments à vent est un septuor pour vents composé entre juin et août 1937, où il est achevé lors d'une tournée aux États-Unis de Koechlin[1],[2].

Écrit pour flûte, hautbois, cor anglais, clarinette (en la), saxophone alto, basson et cor, il portait à l'origine le nom de « Caprice sur le retour de mon fils », Charles Koechlin évoquant son fils Yves, âgé de quinze ans à l'époque, qui avait fait une fugue, ce qui lui inspira notamment une fugue musicale et un mouvement « sérénité » empreint de la joie du retour de son fils[3],[2].

La partition est publiée par L'Oiseau-Lyre en 1947[4].

Le Septuor, dédié à Paul Collaer, est créé sous la direction du dédicataire à Bruxelles, le , à l'Institut national de radiodiffusion (INR)[4],[2].

L’œuvre, d'une durée moyenne d'exécution de quatorze minutes environ[5], comprend six mouvements[1] :

  1. Monodie, pour clarinette seule ;
  2. Pastorale, pour flûte, clarinette et basson, qui à l'instar du premier mouvement semble prendre « ses quartiers dans les décors virgiliens des Paysages et marines[2] », pour le musicologue Michel Fleury ;
  3. Intermezzo, pour l'ensemble, premier mouvement à employer le septuor au complet, qui, « avec ses joyeux appels de coucou, fait revivre l'esprit des anciennes gaillardes avant le rythme ternaire de valse stylisée de l'interlude central[2] » ;
  4. Fugue, pour l'ensemble, fugue à l'« habileté contrapuntique confirmée[2] », écrite durant un voyage en train entre Chicago et Los Angeles, « alors que le confort des wagons américains me permettait de travailler dans le calme[2] », écrit Koechlin ;
  5. Sérénité, pour l'ensemble, cœur de la partition, à l'« émouvante mélodie en notes répétées au saxophone [qui] se réfracte au travers du kaléidoscope d'harmonies insolites tenues par les autres protagonistes[2] » ;
  6. Fugue (sur un thème de mon fils Yves), pour l'ensemble, final fugué composé sur un thème chanté par le fils de Koechlin à l'âge de quatre ans, thème déjà utilisé par le compositeur dans Jeux, septième mouvement de la suite pour piano L'Ancienne maison de campagne[2] ; ce dernier mouvement est « d'un entrain communicatif [et] retrouve l'esprit des plus belles gigues des Suites anglaises de Bach[2] ».

Le Septuor porte le numéro d'opus 165 dans le catalogue des œuvres de Charles Koechlin.

Le compositeur a également réalisé en 1945 une transcription du septuor pour octuor à vent, avec flûte, cor anglais, clarinette en la, clarinette en ut, cor de basset, clarinette basse, basson et cor, à destination de l'ensemble Gaston Hamelin[3].

Discographie

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  • Printemps, Berlin Philharmonic Wind Quintet, Manfred Pries (saxophone alto) et Gerhard Stempnik (cor anglais), BIS Records CD-536, 1992.
  • Koechlin : Complete music for saxophone, CD 3, Orchestra Città Aperta Wind Ensemble, Filippo Farinelli (dir.), Brilliant Classics 9266, 2012.
  • Charles Koechlin : œuvres pour ensembles, Ensemble Initium, Timpani 1C1193, 2012[6].

Bibliographie

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Monographies

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Notes discographiques

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  • (fr + en) Michel Fleury, « Musique de plein air », p. 4-7, Timpani (1C1193), 2012 .

Références

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  1. a et b Orledge 1989, p. 383.
  2. a b c d e f g h i et j Fleury 2012, p. 7.
  3. a et b Orledge 1989, p. 383-384.
  4. a et b Orledge 1989, p. 384.
  5. (en) Adrian Corleonis, « Septet for flute, oboe, English ... | Details », sur AllMusic (consulté le )
  6. Nicolas Mesnier-Nature, « Charles Koechlin, musique de chambre avec vents », sur ResMusica,

Liens externes

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