Violaines

Violaines
Violaines
L'hôtel de ville.
Blason de Violaines
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Jean-François Castell
2020-2026
Code postal 62138
Code commune 62863
Démographie
Gentilé Violainois, Violainoises
Population
municipale
3 831 hab. (2021 en évolution de +6,06 % par rapport à 2015)
Densité 383 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 32′ 28″ nord, 2° 47′ 23″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 34 m
Superficie 10,01 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Douvrin
Législatives 12e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Violaines
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Violaines
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Violaines
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Violaines
Liens
Site web https://www.villedeviolaines.fr/

Violaines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

La commune est située à 12 km de Lens et Béthune et à 25 km de Lille, près du carrefour des RN 41 et RN 47 et a su garder sa ruralité tout en développant les services d’une petite ville.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 10,01 km2 ; son altitude varie de 19 à 34 mètres[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par trois cours d'eau :

  • le canal d'Aire à la Bassée, canal navigable de 39 km, qui prend sa source dans la commune de Bauvin et se jette dans La Lys au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[3] ;
  • le courant Harduin, d'une longueur de 16,1 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Lys au niveau de la commune de La Gorgue[4] ;
  • l'ancien Canal d'Aire à la Bassée, canal, chenal navigable de 2,69 km, qui prend sa source dans la commune de Douvrin et se jette dans Le canal d'Aire à la Bassée au niveau de la commune[5].
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Violaines[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 22 km à vol d'oiseau[8], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

La D 941 (ancienne RN 41) dans le sud de Violaines.

Au , Violaines est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[13],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), zones urbanisées (12,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), prairies (2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]
La cité d'Auchy.

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 1 659, alors qu'il était de 1 515 en 2014 et de 1 448 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,1 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Violaines en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,2 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Violaines en 2019.
Typologie Violaines[I 2] Pas-de-Calais[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 91,4 85,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,4 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 8,2 7,7 8,2

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire

[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la ligne de Fives à Abbeville, et proche de la gare de La Bassée - Violaines, située à La Bassée et desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et de Béthune ou de Saint-Pol-sur-Ternoise.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Villaines (1219) ; Villanæ (1231) ; Willanæ (1235) ; Wiulaines (1291) ; Viellaines (1296) ; Vialaines (1297) ; Welaines (1298) ; Villaines (1299) ; Violeinnes (XIIIe siècle) ; Viulaines (1301) ; Villenes (1307) ; Wilainnes (1309) ; Vuillaines (1331) ; Vieullaines (1334) ; Villaines-lès-le-Bassée (1369) ; Vieulaines-leez-le-Bassée (1421) ; [17].

Un temple consacré à un dieu de la mythologie latine est mentionné au lieu-dit du “Mont Soret”[18].

On y a également retrouvé de longues pierres disposées debout et à intervalles réguliers (coutume des druides gaulois), ce qui laisse à penser qu’à cette place s’élevait un village[18].

Vers 432, Violaines et ses environs sont le théâtre de combats entre les Gallo-romains et les Francs[18].

Vers 880, les Normands pillent le secteur[18].

Vers 1050, les rois de France font de La Bassée une place forte. Le comte Baudouin V de Flandre fait construire un large fossé pour relier les différentes rivières de la région, précurseur du canal d'Aire[18].

En 1201, le hameau de Baclerot se sépare de la paroisse de Violaines et constitue celle de Nova Capella, qui deviendra la commune de Neuve-Chapelle[18].

Vers 1230, Violaines, relève du bailliage de Lens en Artois mais jouxte la Flandre à La Bassée, ce qui explique les nombreux conflits qui ont impliqué le village à partir de 1302 sous le règne de Philippe le Bel, qui passe plus de six fois de la domination française (Artois) à la domination flamande ou réciproquement jusqu'en 1347[18].

Temps modernes

[modifier | modifier le code]

En 1493, les Espagnols, alors maîtres de la Flandre, s’emparent de Violaines qui reste espagnole jusqu’en 1659[18].

Vers 1560, le seigneur de Violaines tue le seigneur de Givenchy. Pour punir le meurtrier, Philippe II d’Espagne confisque la seigneurie à son profit et la vend en 1676 à la famille de Theullaine qui la possède jusqu’en 1707[18]. Le , sont données à Madrid des lettres de réhabilitation de noblesse, contre finances, pour Marc-Antoine Pailly, seigneur du Grand-Châtelet, Steenbrugghe, Grand-Rieu et Violaine, cornette de la compagnie d'hommes d'armes du comte Albert, marquis de Berghes, natif de Tournai, fils de Gabriel, en son vivant capitaine d'infanterie wallonne, issu d'une famille d'ancienne noblesse piémontaise. Les Pailly ont été déchus de la noblesse car s'étant longtemps occupés de négoce, « chose souillant le lustre de la noblesse ». Son frère Jean-Baptiste Pailly, homme d'armes de la compagnie du sieur de Lannoy comte de la Motterie, est lui aussi réhabilité[19]. En 1707, Monsieur de la Rivière, seigneur de Fléchinel, achète la seigneurie de Violaines qui reste dans sa famille jusqu’en 1750[18].

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

En 1812 une grande famine sévit dans la région[18].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Violaines, dont l'activité économique était jusqu'alors liée au tissage de la laine, s'industrialise à partir de 1864, lorsque, dans le hameau de Dours, actuelle cité de la gare, s’installent des usines de distillation de la houille et de fabrication de briquettes[18].

En 1853, le conseil municipal décide la création d’une mairie et d’une école pour garçons et filles[18]. En 1865 est mise en service la ligne de Fives à Abbeville avec une gare à Violaines, qui accompagne le développement économique de la localité.

En 1881, les houillères de Béthune font construire des quais le long du canal., et en 1887, un four à coke est installé à Violaines, ainsi que, à la même époque, une distillerie de betteraves[18].

Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Violaines est évacué par les habitants dès 1914, « chassés par l’ennemi ou la pluie d’obus et de shrapnells »[20].

À la fin de la Première Guerre mondiale, le village est considéré comme détruit[21] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [22].

En 1921, répondant à une sollicitation de l’État qui appelait à la solidarité pour reconstruire les villages ravagés, les cantons de Thèze et d’Arzacq (Basses-Pyrénées) parrainent la reconstruction de Violaines[20] et les écoles de Salin-de-Giraud (13) celle de la reconstruction des écoles de Violaines.

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]
Plaque commémorant les combats de mai 1940.

Une plaque rappelle que lors de la Bataille de France, au début de la Seconde Guerre mondiale, des soldats français du 7e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (GRDI) et des soldats britanniques du 7e bataillon du Régiment du Worcestershire, du Queen's Own Cameron Highlanders, du Régiment royal de la Reine et de l'Argyll and Sutherland Highlanders ont combattus les unités blindées de la 7e Panzerdivision du 23 au

Le village est de nouveau détruit lors de la Seconde Guerre mondiale.

De l'Après-Guerre au XXIe siècle

[modifier | modifier le code]

Relevé de ses ruines, Violaines s’industrialise avec en 1956 la reconstruction de la centrale électrique et en 1969 l’édification de l’Usine de l’Industrielle et du Logement.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

Elle faisait partie de 1801 à 1991 du canton de Cambrin, année où elle est rattachée au canton de Douvrin[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Douvrin

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Violaines était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane dont est désormais membre la commune.

La commune est incluse dans le territoire du SIZIAF (Syndicat mixte de la zone industrielle Artois-Flandres) dans lequel elle est représentée par la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane[23].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1804   Philippe-Albert Bollet[24],[18]   Propriétaire du château situé dans le marais d’Auchy (“la ferme de Dours”)
Député à la Convention française
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1925 1944 Pierre Lecœuche[25] SFIO Entrepreneur en bâtiment
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1947 mars 1959 Pierre Lecœuche[25] SFIO Entrepreneur en bâtiment
mars 1959 mars 1989 Henri Hecquet
(1929-2010)
SFIO puis PS Gérant de coopérative
Président du SIVOM de Douvrin (1974 → 1977)
mars 1989 mars 2001 Raymond Cacan[20] PS Enseignant
Président du SIVOM des Deux cantons (1995 → 2001)
Maire de Vergt (2008 → 2020)
mars 2001 mars 2014[26] Jean-Bernard Firmin PS  
mars 2014 En cours
(au 13 avril 2022)
Jean-François Castell   Agent ERDF-GRDF[27],[28],[29],[30]
Réélu pour le mandat 2020-2026[31],[32]

La commune est jumelée avec :

Carte
Jumelages et partenariats de Violaines.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Violaines.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Wandhofen (d)[33]Allemagnedepuis

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Espaces publics

[modifier | modifier le code]

La commune est labellisée « 1 fleur » au concours des villes et villages fleuris[34].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

En 2021, la commune comptait 3 831 habitants[Note 5], en évolution de +6,06 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9539361 0011 0351 1171 1061 0471 0481 099
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1391 2291 2821 2381 2251 2051 2251 2331 348
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4311 5861 7461 1361 5941 7261 7231 7281 813
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 8171 9842 4252 8903 5243 5773 6883 6873 671
2014 2019 2021 - - - - - -
3 6303 7733 831------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 809 hommes pour 1 911 femmes, soit un taux de 51,37 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,9 
4,5 
75-89 ans
6,4 
15,4 
60-74 ans
18,0 
22,5 
45-59 ans
21,3 
19,8 
30-44 ans
19,1 
17,2 
15-29 ans
15,8 
20,3 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

La commune compte plusieurs zones d'activité :

  • Zones d’activités industrielles et artisanales
  • Zone artisanale du Rétuy
  • Zone d’activités de la Cochiette
  • Site de l’ancienne centrale des Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Patrimoine mondial

[modifier | modifier le code]

Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 77 de Violaines est formé par la cité-jardin d'Auchy[40],[41].

Autres lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Le canal d’Aire à La Bassée.
  • L'église Saint-Vaast.
  • Le monument aux morts[42].
  • Les chemins de randonnées pédestres balisés.
  • L'étang communal de pêche.
  • Le camping municipal comportant treize emplacements

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Violaines dans les arts et la culture

[modifier | modifier le code]

C'est en traversant cette ville, que l'écrivain Paul Claudel, a l'idée de créer le nom de « Violaine » pour un personnage de sa pièce de théâtre : L'Annonce faite à Marie (1912) ; depuis, ce prénom est portée par de nombreuses femmes.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Violaines Blason
D’or à la fasce bretessée contre-bretessée d’azur surmontée d’un lambel d’azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Violaines ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Violaines » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Violaines - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Violaines - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Pas-de-Calais » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal d'Aire à la Bassée (E35-0282 ) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Courant Harduin (E3660830) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ancien canal d'Aire à la Bassée (E3500602) » (consulté le )
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Violaines et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 389.
  18. a b c d e f g h i j k l m n et o « Histoire de Violaines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Découvrir Violaines, sur villedeviolaines.fr (consulté le ).
  19. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, (lire en ligne), p. 262-263.
  20. a b et c Daniel Cabarry, « Violaines n’a pas oublié », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Arzacq s’est engagé en séance de Conseil du 24 juin 1922 à participer au remboursement des emprunts contractés par le bourg sis entre Lille et Béthune, sur une durée de trois décennies ».
  21. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  22. Journal officiel du 28 septembre 1920, p. 14314.
  23. « Le siziaf : mission & gouvernance », sur parcdesindustries.com (consulté le ).
  24. « Philippe, Albert Bollet (1753-1810) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  25. a et b « LECŒUCHE Pierre », Le Maitron en ligne, 12/11/2010 mis à jour le 19/6/2011 (consulté le ).
  26. « Le bilan de Jean-Bernard Firmin à Violaines : « Quand on est maire, on regrette le délai entre le projet et sa réalisation » : Élu dès le premier tour en 2008 avec 66,39  % des voix, Jean-Bernard Firmin avait annoncé que son second mandat de maire – il était adjoint depuis 1989 – serait le dernier. En mars, il figurera sur la liste de son adjoint aux finances Patrick Debert, à qui il passe le témoin », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. RU. MU., « Violaines : Jean-François Castell (Violaines à venir) est élu dès le premier tour : Comme en 2008, il n’y aura pas de second tour à Violaines. Jean-François Castell (Violaines à venir) est élu avec 57,01 % des voix. Patrick Debert (28,96 %), investi par le PS pour succéder au maire sortant Jean-Bernard Firmin, paie la présence de l’adjoint aux travaux Jean-Luc Fache (14,03 %). », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Violaines : Jean-François Castell élu maire, « sans amertume ni rancœur » : Violaines, samedi matin. La salle des fêtes Paul-Cézanne est comble pour l’installation du conseil municipal sorti des urnes dimanche. L’assemblée procède à l’élection du maire. Jean-François Castell, tête de la liste « Violaines à venir » qui a recueilli 57,01 % des suffrages, est seul candidat au poste. Il est élu avec 23 voix et 4 bulletins blancs », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Liste des communes et des maires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  30. Ruben Muller, « Les projets des maires à Violaines : «Notre pôle jeunesse doit être exemplaire», pour Jean-François Castell : Outre l’aboutissement de l’implantation du supermarché Leclerc, le gros chantier du premier mandat de maire de Jean-François Castell est la mise en place d’un pôle jeunesse chargé des affaires scolaires, des activités périscolaires et des centres de loisirs », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  32. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  33. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=26549 »
  34. « label de la commune », sur concours des villes et villages fleuris (consulté le ).
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Violaines (62863) », (consulté le ).
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  40. « Bassin minier du Nord-Pas de Calais », sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco (consulté le ).
  41. « Liste des 109 lieux et des 353 sites qui les composent » [PDF] (217 Mo), sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco (consulté le ).
  42. « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).