Castetner

Castetner
Castetner
La mairie de Castetner.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Nadia Grammontin
2020-2026
Code postal 64300
Code commune 64179
Démographie
Population
municipale
135 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 26′ 43″ nord, 0° 44′ 44″ ouest
Altitude Min. 69 m
Max. 215 m
Superficie 6,56 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Orthez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Cœur de Béarn
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Castetner
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Castetner
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Castetner
Liens
Site web https://www.castetner.fr/

Castetner (en béarnais Castèthner[1] ou Castètné) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Castetnerois[2].

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Castetner se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

Elle se situe à 47 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, et à 17 km de Mourenx[5], bureau centralisateur du canton du Cœur de Béarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Orthez[3].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Loubieng (1,7 km), Biron (2,2 km), Laà-Mondrans (2,3 km), Sarpourenx (3,1 km), Castétis (3,8 km), Ozenx-Montestrucq (4,0 km), Maslacq (4,2 km), Orthez (5,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Castetner fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[7].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Biron, Laà-Mondrans, Loubieng, Maslacq et Sarpourenx.

Communes limitrophes de Castetner[8]
Laà-Mondrans Biron Sarpourenx
Castetner
Loubieng Maslacq

Description

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Paysage depuis Castetner.

Castetner est une commune du Béarn, à proximité de la rive gauche du gave de Pau et au sud d'Orthez.

Elle est desservie par la route départementale 71, à proximité immédiate de la sortie 8 de l'autoroute A64.

La commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orthez.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Castetner.

La commune est drainée par Arriou de Barran, L'Arrieusec, le ruisseau de Géu Mort et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[9],[Carte 1].

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et basque[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Orthez à 5 km à vol d'oiseau[13], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 211,5 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19].

Au , Castetner est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle est située hors unité urbaine[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orthez, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (24 %), terres arables (22,9 %), prairies (22 %), eaux continentales[Note 4] (2,3 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Lieux-dits et hameaux

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  • Le Haut-Castetner.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Castetner est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels

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Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[26]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castetner.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[28]. 86,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 3]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[29].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2018[24].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Castetner est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[30].

Le nom de Castetner vient du latin Castrum nigrum (1377, ecclesia de Castro nigro[31]. Ce nom doit être associé à celui de Castetarbe (Castet albe), quartier d'Orthez, du latin castrum album et à celui de Castétis, castrum (ma)tutinum. Il existe d'autres couples castrum nigrum/castrum album dans le monde romain. L'orthographe castet tarbe du cartulaire de Sordes est une fausse réfection étymologique[32].

Le toponyme Castetner apparaît sous les formes Casteg-ner (1385[33], censier de Béarn[34]), Castetne et Castegnee (respectivement 1538[33] et 1568[33], réformation de Béarn[35]).

Le toponyme le Haut-Castetner apparaît sous la forme le toron aperat lo Casteg de Castegner (1545[33], réformation de Béarn[35]).

La vallée de Larbaig tire son nom du Laà, qui l'arrose. Elle comprend Aragnon (hameau de Sainte-Suzanne), Biron, Castetner, Départ (village d'Orthez), Laà-Mondrans, Lanneplaà, Loubieng, les Marmous (village d'Orthez), Maslacq, Montestrucq, Ozenx, Sainte-Suzanne et Sauvelade[33].

Castetner est un village très ancien situé au-dessus des vallées du gave de Pau et du Laà.

Le vieux village (Castetner bielh - déjà appelé ainsi au Moyen Âge) est dominé par un "camp romain" appelé lo castèth ou lo casterar. Selon Paul Raymond[33], une pierre écrite (pèira escribuda) se trouvait jadis à l'entrée du camp romain de Castetner et l'instituteur "ne savait pas si c'était du grec ou du latin". Les enfants de l'école jouaient sur cette pierre au cabilhou, jeu traditionnel béarnais (vu la nature du jeu, il s'agissait donc d'une grande pierre plate). Ce camp est accompagné d'une imposante motte castrale (lieu-dit la Motte). Certains d'ailleurs ont voulu voir dans le site de Castetner, celui de l'antique Beneharnum, sa localisation convenant mieux pour les distances que le site de Lescar (Walkenaer d'après itinéraire d'Antonin). Castetner était aussi le capdeuil (capdulh), chef-lieu du pays de Larbaigt. Il était également le siège de l'archidiaconé de Larbaigt. Il était le centre du vic de Larbaigt et la juridiction des jurats de Castetner s'étendait jusqu'à Sainte-Suzanne (appelée Sainte-Suzanne de Larbaig dans le premier acte du cartulaire de Sorde au Xe siècle). Le clergé de Larbaigt formait une confrérie, celle des "prébendiers de Larbaigt" et un chapitre du "couvent de Larbaigt". Enfin, Castetner était le siège de "la cour de Larbaigt" qui resta active jusqu'à la Révolution ainsi que d'une notairie.

Sous l'Ancien-Régime, Castetner comportait trois quartiers :

  • le Haut-Castetner
  • le "quartier de l'enceinte". Cette enceinte n'était pas comme on l'a prétendu en bois mais en pierres (dès le XIIIe siècle il est question des "châteaux et forteresses de Larbaig). Elle était de dimensions assez importantes et comportait quatre portes,appelées aussi "pourtaus": la porte "de deban",la porte "de darrèr",celles de "dessus" et de "debaig": vers l'est, l'ouest, le nord et le sud. L'enceinte se situait en bas du coteau, au niveau des "embarrats"(fossés) et non en haut au niveau du camp du casteth. (Archives notariées du Larbaigt). L'enceinte existait encore au XVIe siècle.
  • le Bas-Castetner

Chacun de ces quartiers élisait quatre échevins pour former le conseil de la communauté de 12 membres.(Conférence de Jean Monbeigt, journée du patrimoine 2009)

Castetner formait un "besiau" et les "besins" possédaient des terres assez vastes gérées comme une propriété collective et même en cas de vente les parcelles ne pouvaient être fermées. Ces ventes étaient effectuées par les gardes sur mandement des jurats et députés. Les "besins" possédaient un certain pouvoir puisque Castetner n'avait pas de seigneur et le titre de "besin" représentait un honneur.

Le site de Castetner dont les vestiges ont été soigneusement ensevelis sous de la terre rapportée par la création de fondrières, des "galihosses" comporte plusieurs éléments intéressants :

  • le site de la vieille cité de Castetner :"Castet-ner-bielh",dont le nom apparaît ainsi dès 1343 et qui s'étend des deux côtés de la colline.
  • le site du "camp romain"[36] ; sur ce site furent bâties l'ancienne école d'où les enfants sortaient pour jouer et l'ancienne église de la Madeleine qui dominait tout le pays environnant sur les routes de Saint-Jacques. Dans le porche de cette église se trouvait la sépulture de la famille de Marrimbordes (ensuite Ozenx-Marrimbordes),"besins" et prébendiers de la prébende de la "Maria-Magdalena" (Archives notariées du Larbaigt).
  • les vestiges "ensevelis" de l'enceinte[37].
  • la motte castrale au lieu-dit "la Motte de Baure" qui s'étend sur environ deux hectares et qui comportait peut-être jadis l'établissement appelé "la Saubalade de Baure"

Le Larbaig était en 1385 le siège d'un bailliage qui avait Castetner pour chef-lieu, et siège du notaire. La commune comptait alors 33 feux fiscaux[réf. nécessaire].

Castetner se trouvait sur les routes du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle comme l'indique l'un de ses lieux-dits, lou hourquet de monsenhor sen frances, le carrefour (fourche) de monseigneur saint François. Castetner comportait ainsi deux hourquets avec celui dit deu caperaa. "Monseigneur Saint François" était sans doute saint François d'Assise en l'honneur duquel fut baptisé ce carrefour, sans doute du fait de son passage par Castetner lors de son voyage à Saint-Jacques de Compostelle en Espagne. Castetner se trouvait jadis sur la route vers Oloron et l'Espagne comme le montre le cadastre napoléonien de la commune de Maslacq avec le chemin d'Oloron à Castetner[38].

Castetner, siège de l'archidiaconé de Larbaig, devint majoritairement protestant. En 1620, le chanoine Jean de Bordenave vint récupérer les droits du chapitre et de l'archidiaconé (rétablissement des droits ecclésiastiques de 1620).

Le sanctuaire de Notre-Dame de Mureig près Maslac était aussi de la juridiction de Castetner vic de Larbaigt comme l'indique une vente par Guilhemot et Franquese de Lembeye[39]. Ce sanctuaire fondé par Raymond le vieux, évêque de Gascogne fut ensuite légué à l'église de Lescar.

Enfin,il existait aussi un établissement religieux (hospice ?) appelé la saubalade de Baure. Les seigneurs de Baure contrôlaient le passage du gave par la nau de Baure et une des branches de cette famille s'appelait les Baure-Castetner[38].

Politique et administration

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Intercommunalité

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Lacq était membre du « District de la zone de Lacq », avec 16 autres communes. Cette structure se transforme en communauté de communes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, le qui prend la dénomination de communauté de communes de Lacq.

Celle-ci fusionne avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes de Lacq-Orthez, dont la commune est désormais membre.

Lacq appartient également en 2020 à d'autres structures intercommunales[40]

  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat à vocation scolaire de Biron - Castetner - Sarpourenx ;
  • le syndicat intercommunal d'eau et d'assainissement Gave et Baïse.
  • l'Agence publique de gestion locale

Liste des maires

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Liste des maires de Castetner
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1995 2014[41] Henri Louis Conques    
2014[42] En cours
(au 11 juillet 2020)
Nadia Grammontin   Cadre de santé au centre hospitalier de Pau
Vice-présidente de la CC de Lacq-Orthez (2014 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[43],[44]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].

En 2021, la commune comptait 135 habitants[Note 6], en stagnation par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
280259270282340309335330312
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
306299260220208175173149170
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
162153154126134129135123123
1962 1968 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
112114122151147154156139134
2021 - - - - - - - -
135--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le patrimoine religieux de Castetner est constitué par l'église Sainte Marie-Madeleine qui fut construite de 1778 à 1781 et qui remplaça l'ancienne église de La Madeleine qui avait été interdite et qui se situait sur un site magnifique, dominant les vallées du Gave et du Laà.

L'ancienne église de la Madeleine comportait un porche qui servait de sépulture aux seigneurs de Marrimbordes, titulaires de la prébende de la "Maria Magdalena". Il existait d'autres prébendes comme celle du "casteth" qui appartenait aux seigneurs de Titignax de Maslacq qui étaient aussi jadis appelés "seigneurs du castera de Castetner". Cette prébende, après diverses péripéties passa un temps à Arnaud d'Hereter, curé et"prieur" de Castetner, puis revint au seigneur Charles de Pinsun, jurat deus gentius deu Larbaig.

Personnalités liées à la commune

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Parmi les personnalités liées à la commune figurent deux célèbres capitaines protestants qui habitèrent la commune : le capitaine La Motte, qui racheta la « borde » du curé, et le capitaine Gratian Brunier.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Castetner » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. (oc) « OpenStreetMap-oc » (consulté le ).
  2. Gentilé sur habitants.fr
  3. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Castetner ».
  4. Stephan Georg, « Distance entre Castetner et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Castetner et Mourenx », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Castetner », sur villorama.com (consulté le ).
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  8. Carte IGN sous Géoportail
  9. « Fiche communale de Castetner », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Orthodromie entre Castetner et Orthez », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Orthez » (commune d'Orthez) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Orthez » (commune d'Orthez) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  17. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Castetner », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Castetner », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « Liste des espaces protégés sur la commune de Castetner », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Orthez », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  24. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Castetner », sur Géorisques (consulté le ).
  25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  27. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Castetner », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  29. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  31. Requête du clerc Johanes de Bailherio, archives secrètes du Vatican, site Obédiences.fr
  32. Conférence Jean Monbeigt,journée du patrimoine 2009,organisée par la MCLVL
  33. a b c d e et f Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  34. Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
  35. a et b Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
  36. Selon Paul Raymond,confirmé par un témoignage très précis sur la pierre écrite qui se trouvait à l'entrée du camp, ainsi que précisé dans les carnets du célèbre archiviste.
  37. cf. Cénac-Moncaut, Bulletin de Montauban, article sur les camps romains du Béarn.
  38. a et b J. Monbeigt
  39. Archives des Pyrénées-Atlantiques, B 847, reproduit par Dubarat, site gallica
  40. Outil de recherche BANATIC, consulté le 4 décembre 2020
  41. Jean-Claude Vignasse, « Henri Conques ne briguera pas un nouveau mandat », Sud-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. Jean-Claude Vignasse, « Nadia Grammontin et sa liste dans la continuité », Sud-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Nadia Grammontin, première adjointe sortante de la commune, conduira la liste Unis pour l’Avenir de Castetner aux prochaines élections municipales des 23 et 30 mars ».
  43. « Castetner: la maire sortante Nadia Grammontin a dévoilé sa liste : La liste « Ensemble pour Castetner » est composée de sortants et de nouveaux candidats », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Le Conseil municipal », Bulletin‍ municipal, no 9,‎ , p. 4-6 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
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  47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.