Sex Garage
Sex Garage était un bar clandestin situé à Montréal, dans le quartier du Vieux-Montréal, qui s'adressait à la communauté LGBT à la fin des années 1980 et au début des années 1990[1]. Le cinéaste Nicholas Jenkins organisait des soirées inclusives en réponses aux soirées plus ségréguées tenus dans les bars gays de l'époque[2].
Il est connu en raison d'un raid de la police survenu en 1990, qui a par la suite été surnommé le « Stonewall de Montréal »[3].
Descente de police
[modifier | modifier le code]Dans les petites heures du matin du , une descente de police a eu lieu sous prétexte que l'établissement vendait illégalement de l'alcool, une tactique que les professeurs Jason B. Crawford et Karen Herland ont déclaré comme étant fréquemment utilisée par la police pour harceler les entreprises gaies et lesbiennes à cette époque[4]
Manifestations
[modifier | modifier le code]Héritage
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Arabella Bowen et John Shandy Watson, The Rough Guide to Montréal, Rough Guides, , 303 p. (ISBN 978-1-84353-195-1, lire en ligne), p. 179
- Louis-Samuel Perron, « Un point tournant pour la communauté LGBT », La Presse, (lire en ligne)
- « Montreal’s Pervers/Cité Festival raises finger to Divers/Cité, Black & Blue and Gay Pride », Montreal Gazette (consulté le )
- Jason B. Crawford et Karen Herland, « Sex Garage: Unspooling Narratives, Rethinking Collectivities », Journal of Canadian Studies/Revue d'études canadiennes, vol. 48, no 1, , p. 106–131 (ISSN 1911-0251, lire en ligne, consulté le )