Doron de Bozel

le Doron de Bozel
Doron de Pralognan, Doron de Chavière, Doron de Valpremont, ruisseau des Planettes
Illustration
Le Doron de Bozel au Villard du Planay.
Carte.
Cours du Doron de Bozel (carte interactive du bassin de l'Isère).
Caractéristiques
Longueur 38,7 km [1]
Bassin 664 km2 [1]
Bassin collecteur le Rhône
Débit moyen 21,3 m3/s (Moûtiers) [2]
Organisme gestionnaire EPTB Isère : Symbhi[3]
Régime nival
Cours
Source Glacier de la Masse
· Localisation Pralognan-la-Vanoise
· Altitude 2 560 m
· Coordonnées 45° 16′ 58″ N, 6° 40′ 21″ E
Confluence l'Isère
· Localisation Moûtiers
· Altitude 471 m
· Coordonnées 45° 29′ 14″ N, 6° 31′ 22″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Doron de Belleville
Pays traversés Drapeau de la France France
Département Savoie
Régions traversées Auvergne-Rhône-Alpes
Principales localités Moûtiers

Sources : SANDRE, Géoportail, Banque Hydro

Le Doron de Bozel est une rivière française, affluent de la rive gauche de l'Isère, et donc sous-affluent du Rhône, qui coule en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le département de la Savoie.

Mentionné en 1258 sous le toponyme « Duron », puis en 1365 avec « Aqua Doronis »[4].

Vue, en été, du Doron de Pralognan.

De 38,6 km de longueur[1], la rivière naît du glacier de la Masse, dans le parc national de la Vanoise, dans le département de la Savoie[5]. Elle coule de manière générale vers le nord-ouest et reçoit plusieurs affluents abondants dans le massif de la Vanoise, tels le Doron de Champagny, le Doron des Allues et surtout le Doron de Belleville. Elle est dénommée Doron de Valpremont en amont du confluent avec le Ruisseau de la Rosoire puis Doron de Chavière en amont de Pralognan puis Doron de Pralognan entre Pralognan et le confluent avec le Doron de Champagny. Elle baigne Bozel, Montagny, la Perrière (Vignotan), Brides-les-Bains, Salins-Fontaine et peu après conflue avec l'Isère au niveau de Moûtiers.

La confluence entre le Doron de Bozel, celui de Belleville, avec l'Isère, porte parfois le nom de « X tarin »[6]. Les auteurs de Une vieille vallée épouse son siècle (1976) décrivent ainsi le X « l'Isère coudée simule les deux bras, levés vers le Nord ; Doron de Bozel et Doron des Belleville campent solidement notre majuscule sur ses deux pieds, l'enracinent dans la Vanoise »[7].

Le module du Doron de Bozel a été calculé sur 36 ans à Moûtiers[2]. Il se monte à 21,3 m3/s pour une surface de bassin de 664 km2[1]. La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit typiques d'un régime nival, avec des hautes eaux de printemps-été dues à la fonte des neiges et portant le débit mensuel moyen au niveau de 37 à 50 m3 de mai à début août inclus (avec un maximum en juin), et un long étiage d'automne-hiver, de novembre à mars, entrainant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 8,1 m3 au mois de janvier.

Le VCN3 peut chuter jusque 4,45 m3, en cas de période décennale sèche.

Les crues peuvent être très importantes. En effet, le QIX 2 et le QIX 5 valent respectivement 80 et 105 m3/s. Le QIX 10 est de 121 m3/s, les QIX 20 et le QIX 50 n'ont pas été calculés.

Le débit maximal enregistré à Moûtiers est de 142 m3/s.

La lame d'eau écoulée dans le bassin versant de la rivière est de 1 006 millimètres annuellement, ce qui est très élevé et résulte des précipitations abondantes sur les Alpes du nord, mais est tout à fait normal en Savoie. Le débit spécifique (Qsp) atteint 31,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Le volume d'eau apporté par le Doron de Bozel à son confluent est presque égal à celui de l'Isère à ce niveau (un peu plus de 25 m3/s), lequel voit donc son débit presque doubler et passer à 47 m3/s environ.

L'organisme gestionnaire est un EPTB : le Syndicat mixte des bassins hydrauliques de l'Isère : le Symbhi[3].

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Notes et références

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  1. a b c et d Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Doron de Bozel (W02-0400) » (consulté le )
  2. a et b Fiche de débit caractéristique - le Doron de Bozel à Moûtiers
  3. a et b « EPTB Isère », sur www.eptb.asso.fr (consulté le )
  4. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 164.
  5. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le )
  6. Jacqueline Roubert, « La seigneurie des Archevêques Comtes de Tarentaise du Xe au XVIe siècle », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, impr. Chatelain (Chambéry), no 6, tome 5,‎ , p. 38 (lire en ligne).
  7. Louis Chabert, Lucien Chavoutier, Une vieille vallée épouse son siècle. Petite géographie de la Tarentaise, Gaillard (imp.), , 190 p. (ASIN B0014MF2PQ), p. 140.