Furand
le Furand | |
Confluence du Furand avec l'Isère à Saint-Lattier | |
Cours du Furand. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 20,5 km |
Bassin collecteur | le Rhône |
Nombre de Strahler | 4 |
Régime | pluvio-nival |
Cours | |
Source | Plateau de Chambaran |
· Localisation | Dionay (lieu-dit : la ville d'or) |
· Altitude | 625 m |
· Coordonnées | 45° 12′ 31″ N, 5° 14′ 41″ E |
Confluence | l'Isère |
· Localisation | Saint-Lattier |
· Altitude | 144 m |
· Coordonnées | 45° 05′ 03″ N, 5° 12′ 31″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | Merdaret, Frison |
· Rive droite | Armelle, ruisseau de Charreton, ruisseau de Font-Froide, Muzellin |
Pays traversés | France |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Cantons | Sud Grésivaudan |
Régions traversées | Auvergne-Rhône-Alpes |
Sources : SANDRE:« W3400500 », Géoportail, Banque Hydro | |
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Le Furand est une rivière française, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le département de l'Isère, affluent droit de l'Isère, et donc sous-affluent du Rhône.
Géographie
[modifier | modifier le code]De 20,5 km de longueur[1], la rivière, qui se présente sous la forme d'un cours au débit fluctuant selon les saisons, prend sa source au hameau de la Ville d'or à Dionay à plus de 600 m d'altitude, sur le Plateau de Chambaran.
Elle coule de manière générale vers le sud, puis vers le sud-ouest au niveau du dernier tiers de son parcours. Elle conflue avec l'Isère au niveau de la commune de Saint-Lattier.
Communes et cantons traversés
[modifier | modifier le code]- Communes
- Dionay (source), Saint Antoine l'Abbaye, Chatte, Saint-Bonnet-de-Chavagne, Saint-Hilaire-du-Rosier, Saint-Lattier (confluence avec l'Isère).
- Canton
Bassin versant
[modifier | modifier le code]Le Furand traverse une seule zone hydrologique « L'Isère de la Bourne au ruisseau de Béaure » (W340) de 11 275 km2 de superficie[1].
Organisme gestionnaire
[modifier | modifier le code]Affluents
[modifier | modifier le code]Ses affluents sont tous des ruisseaux et rûs s'écoulant sur la pente sud du plateau de Chambaran, on peut noter, le Merdaret (18,6 km [2]), le Frison (7,3 km [3]) sur la rive gauche, et l'Armelle (7,9 km[4]), les ruisseaux de Charreton, de Font-Froide et de Muzellin sur la rive droite.
Rang de Strahler
[modifier | modifier le code]Le Merdaret étant de rang de Strahler trois, le Furand est de rang de Strahler quatre.
Hydrologie
[modifier | modifier le code]Aménagements et écologie
[modifier | modifier le code]- ZNIEFF de la tête de bassin du Furand
- Cette zone naturelle d'intérêt écologique, située non loin de la confluence du Furand avec l'Isère, est constituée d’une diversité de milieux naturels.
- De nombreuses étendues d'eau apparaissant dans les sables calcaires de cette zone hébergent de nombreux amphibiens dont le sonneur à ventre jaune, un petit crapaud, ou le triton crêté. Ce secteur du Furand abrite également l’écrevisse à pattes blanches. La présence de ce crustacé garantit généralement une la bonne qualité de l'eau et des habitats aquatiques mais sa population semble fortement régressé depuis quelques décennies[5].
Lieux Historiques
[modifier | modifier le code]L'abbaye Saint-Antoine
[modifier | modifier le code]Le Furand possède la particularité de s'écouler au pied de l'abbaye de Saint-Antoine-l'Abbaye, abbaye-mère de l'ordre hospitalier de Saint-Antoine. Construite entre le XIIIe siècle et le XVIe siècle, la façade du bâtiment religieux domine la vallée du Furand.
Le viaduc du Furand
[modifier | modifier le code]Connu également sous l'orthographe de Viaduc du Furan, l'ouvrage d'art, construit entre 1903 et 1908 dominait la vallée du Furand sur le territoire de la commune de Saint-Antoine-l'Abbaye. Il permettait à la ligne de tramway Lyon - Saint-Marcellin de traverser la rivière et fut démoli en 1952 en raison de problèmes récurrents de maintenance.
Il ne faut pas confondre ce viaduc avec un autre viaduc homonyme qui franchit encore en 2018, le Furand à Saint-Lattier.