Les Égorgeurs
Les Égorgeurs | |
Auteur | Benoist Rey |
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Pays | France |
Genre | Récit autobiographique |
Version originale | |
Langue | français |
Éditeur | Éditions de Minuit |
Date de parution | 1961 |
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Les Égorgeurs est un livre écrit par Benoist Rey, publié en 1961, qui fait le récit de l'expérience qu’il a vécue au cours de son service militaire pendant la Guerre d'Algérie.
Appelé durant l'été 1958, Benoist Rey effectue la première partie de son service en Allemagne avant d'être muté en Algérie en septembre 1959. Dans son livre, il relate ses activités, rencontres et impressions sur le terrain qu'il parcourt en tant qu'infirmier au sein d'un commando de chasse dans le Nord-Constantinois jusqu'en octobre 1960. Sans occulter les atrocités commises par l'adversaire, il note les exactions dues à certains militaires français, de carrière ou appelés[1],[2].
Benoist Rey écrit au début de son ouvrage : « Je tiens naturellement à la disposition de la justice les noms des personnes dont les initiales sont citées dans ce livre ».
Publié en avril 1961 par les Éditions de Minuit, le livre est saisi sans explication dès sa mise en vente[3].
Éditions
[modifier | modifier le code]- 1961 : Éditions de Minuit[4]
- 1999 : Éditions du Monde libertaire / Éditions Los Solidarios (Grand prix Ni Dieu ni maître en 1999) notice
- 2012 : Éditions Libertaires
Sources
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Témoin lucide, il n'a pas pu fermer les yeux sur la systématisation des tortures, sur l'inconduite de certains militaires et leurs crimes » (Jean-Louis Gérard, « Pas de pitié pour les égorgeurs », Le Monde libertaire, no 70, (lire en ligne))
- Florence Beaugé, « Mémoires censurées d'Algérie », Le Monde diplomatique, , p. 29 (lire en ligne)
- « Agissant en vertu d'instructions dont l'éditeur n'a pu préciser l'origine, le préfet de police a fait saisir le livre vendredi », indique le quotidien Le Monde dans son édition datée du 9-10 avril 1961.
- notice
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Gilles de Staal, « Benoist Rey quarante ans de silence », L'Humanité, (lire en ligne)