Margueray
Margueray | |
L'église Notre-Dame-et-Saint-Gorgon. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Intercommunalité | Villedieu Intercom |
Maire Mandat | Pierre Manson 2020-2026 |
Code postal | 50410 |
Code commune | 50291 |
Démographie | |
Gentilé | Margueriais |
Population municipale | 116 hab. (2021 ) |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 47″ nord, 1° 08′ 34″ ouest |
Altitude | Min. 169 m Max. 257 m |
Superficie | 4,64 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier |
Margueray est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 116 habitants[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est située au sud-est du Pays saint-lois, en limite du Bocage virois. Le bourg est à 4,5 km au sud-est de Percy et à 10 km au nord-est de Villedieu-les-Poêles.
La moitié sud-est de son territoire allongé dans le sens sud-ouest/nord-est est grandement affecté à la route départementale no 975 (ancienne route nationale 175) et à celle qui l'a remplacée pour relier Rennes à Caen, l'autoroute A84. La D 975 mène au sud-ouest à Villedieu-les-Poêles et au nord-est à Pont-Farcy. La D 28, qui délimite le territoire sur tout le nord-ouest et longe le bourg, permet d'aller vers Gouvets au nord-est et rejoint la D 975 au sud-ouest. La D 455 relie plus directement le bourg à la D 975 et se prolonge vers Saint-Martin de Montbray au sud-est, tandis que le bourg de Montbray est accessible plus directement par la D 58 qui part à l'ouest du bourg. Celui-ci est relié au Chefresne par cette même D 58 au nord-ouest . L'accès à l'A84 est à Pont-Farcy (échangeur 39) à 12 km au nord-est vers Caen et à La Colombe (échangeur 38) à 9 km au sud-ouest vers Rennes.
Margueray est dans le bassin de la Sienne, essentiellement par un affluent la Gièze, le ruisseau du Chefresne. L'est du territoire est matérialisé par une crête faisant fonction de ligne de partage des eaux entre la Sienne et la Vire.
Le point culminant (257 m) se situe au sud-est, près du lieu-dit le Vigneret, en limite de commune sur la D 455 qui mène à Saint-Martin de Montbray. Le point le plus bas (169 m) correspond à la sortie du ruisseau du Chefresne du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 112 mm, avec 15,1 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cerisy-la-Salle à 18 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 112,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Margueray est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (99,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (63,7 %), terres arables (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), forêts (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Margerei au XIIe siècle, Margueré vers 1280[14].
L'origine du toponyme n'est pas éclaircie. Les hypothèses l'attribuent à un nom de personne, gaulois selon Albert Dauzat (Margaros)[15], ou roman selon René Lepelley (Margarius)[16], adjoint du suffixe -acum/ -acus.
Le gentilé est Margueriais.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au XIIIe siècle, le chevalier Guillaume Corbet, aumôna[Note 1] l'église de Margueray à payer une aumône au prieuré de la Couperie de La Colombe[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[21].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 116 habitants[Note 2], en évolution de −12,12 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Margueray a compté jusqu'à 414 habitants en 1851.
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame-et-Saint-Gorgon (XVe – XVIIIe siècles), petit édifice composé d'une nef et d'un clocher en façade, avec à l'intérieur une voûte lambrissée. Elle abrite un bénitier (XVIIe), des fonts baptismaux (XVIIe), les statues de saint Gorgon (XVIIe), Vierge à l'Enfant (XVIIIe), une verrière (1951) de Gabriel Loire[17].
- Croix de cimetière (1643) signée Louis de Gouvets[26].
- Calvaire de Rousseville. Vierge couronnée dite Notre-Dame de Rousseville ou la Vierge noire érigée au XIXe siècle au carrefour de Margueray et Gouvets.
- Parc éolien de Montbray-Margueray.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 130.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 390.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Résumé statistique de Margueray sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- En droit ancien : condamner en justice.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Population municipale 2021.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Margueray et Cerisy-la-Salle », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cerisy La Salle » (commune de Cerisy-la-Salle) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cerisy La Salle » (commune de Cerisy-la-Salle) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Margueray ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 754 - (ISBN 2600001336).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 168.
- Gautier 2014, p. 390.
- « Pierre Manson élu maire au bout du suspens », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Marie-Thérèse Hulmel ne se représentera pas », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « André Lecharpentier raccroche son écharpe », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales à Margueray. Pierre Manson réélu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Delattre, 2002, p. 130.