Résultats par département des élections législatives françaises de 2002
L'élection des députés de la XIIe législature de la Cinquième République française a eu lieu les 9 et . Voici les résultats par département.
En cas de triangulaires, le battu indiqué est le candidat arrivé deuxième et les scores au second tour sont mis en italiques.
Ain[modifier | modifier le code]
Dans ce département alors dirigé par la droite, l'UMP réussit le grand-chelem, parvenant à enlever à la gauche la seule circonscription qu'elle détenait jusqu'à présent, celle de Bourg-en-Bresse où le député socialiste sortant André Godin est battu par le maire de la ville. Ce scrutin législatif est également marqué par le retrait de l'une des principales personnalités locales, Charles Millon, parti tenter sa chance dans le département voisin du Rhône. L'UMP Etienne Blanc réussit à garder à droite la circonscription de l'ancien ministre de la défense.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | André Godin | PS | Jean-Michel Bertrand | UMP | ||
2e | Lucien Guichon | RPR | Lucien Guichon | UMP | ||
3e | Vacant | Étienne Blanc | UMP | |||
4e | Michel Voisin | UDF | Michel Voisin | UMP |
Aisne[modifier | modifier le code]
La gauche, alors majoritaire au conseil général, conserve de justesse la majorité des circonscriptions. Elle limite donc les pertes dans un département où Jean-Marie Le Pen était arrivé en tête, un mois plus tôt, au premier tour de l’élection présidentielle. La circonscription de Saint-Quentin est la seule à basculer, en raison de la victoire de l'UMP Xavier Bertrand sur la socialiste sortante. Au sud du département, la circonscription de Château-Thierry confirme le bien-fondé de sa réputation de place-forte de la droite départementale. Incapable de porter l'un de ses représentants locaux au second tour, la gauche y fut réduite à arbitrer le duel entre le secrétaire d'État aux PME Renaud Dutreil et un candidat d'extrême-droite. De son côté, élu précédemment sous l'étiquette MDC, Jacques Desallangre a abandonné le parti chevènementiste pour se présenter sous l'étiquette Divers gauche et l'a emporté malgré la concurrence, au premier tour, d'un candidat investi par le PS .
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | René Dosière | PS | René Dosière | PS | ||
2e | Odette Grzegrzulka | PS | Xavier Bertrand | UMP | ||
3e | Jean-Pierre Balligand | PS | Jean-Pierre Balligand | PS | ||
4e | Jacques Desallangre | MDC | Jacques Desallangre | Divers gauche | ||
5e | Renaud Dutreil | UDF | Renaud Dutreil | UMP | ||
* député sortant ne se représentant pas en 2002 |
Allier[modifier | modifier le code]
Département dont le conseil général est alors dirigé par la droite mais dont toutes les circonscriptions avaient été gagnées par la gauche en 1997, l'Allier est à l'occasion du scrutin législatif de 2002 le terrain d'un affrontement particulièrement équilibré entre droite et gauche. Dans trois des quatre circonscriptions du département, le vainqueur a obtenu moins de 51 % des suffrages exprimés au second tour et, au terme de cette consultation électorale, les deux coalitions comptent le même nombre de députés. Si le PCF ne parvient pas à conserver l'ancienne circonscription d'André Lajoinie, lequel ne se représentait pas, il sauve celle de Montluçon. Le PS pour sa part perd son seul et unique siège avec la défaite de François Colcombet contre le maire UMP de Moulins.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | François Colcombet | PS | Pierre-André Périssol | UMP | ||
2e | Pierre Goldberg | PCF | Pierre Goldberg | PCF | ||
3e | André Lajoinie nsrp | PCF | Yves Simon | UMP | ||
4e | Gérard Charasse | PRG | Gérard Charasse | PRG |
Alpes-de-Haute-Provence[modifier | modifier le code]
La gauche a frôlé la catastrophe mais sauve les meubles dans ce département dont elle détenait alors le conseil général et les deux circonscriptions. Tandis que le radical de gauche sortant Robert Honde est très largement battu dans la circonscription du nord et de l'ouest, l'ancien ministre socialiste Jean-Louis Bianco, par ailleurs président du conseil général, sauve in extremis son siège en recueillant moins de 51 % des suffrages exprimés au second tour.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean-Louis Bianco | PS | Jean-Louis Bianco | PS | ||
2e | Robert Honde | PRG | Daniel Spagnou | UMP |
Hautes-Alpes[modifier | modifier le code]
Droite et gauche parviennent à se neutraliser en faisant basculer chacune des deux circonscriptions aux dépens de la coalition adverse. Ainsi, l'UMP Henriette Martinez reprend le siège que lui avait enlevé le socialiste Daniel Chevallier en 1997, pendant que le radical de gauche Joël Giraud réussit à s'emparer, à la surprise générale, de la circonscription de Briançon. Il semble bénéficier des difficultés de la droite locale à s'organiser après le départ du sortant Patrick Ollier pour les Hauts-de-Seine.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Daniel Chevallier | PS | Henriette Martinez | UMP | ||
2e | Patrick Ollier | RPR | Joël Giraud | PRG |
Alpes-Maritimes[modifier | modifier le code]
Le département, alors présidé par l'UMP Christian Estrosi, confirme son ancrage à droite puisque celle-ci y réalise le grand chelem, enlevant à la gauche la seule circonscription qu'elle détenait jusqu'ici, celle du vert André Aschieri à Grasse. Le PS est rétrogradé au rang de troisième force politique des Alpes-Maritimes derrière le FN. En effet, dans plus de la moitié des circonscriptions, la gauche ne parvient pas à franchir le premier tour et doit arbitrer des duels entre la droite et l'extrême-droite. Fort du très bon résultat obtenu par Jean-Marie Le Pen lors du premier tour de la précédente élection présidentielle (25,99 %), le FN réalise une nouvelle fois l'une de ses meilleures performances dans les Alpes-Maritimes. Ses représentants se qualifient pour le second tour dans six circonscriptions sur neuf. Ils sont toutefois largement battus par les candidats UMP dans cinq d'entre elles, tandis que la plus célèbre des frontistes locaux, Marie-France Stirbois, doit se contenter de la troisième place à Nice, dans la deuxième circonscription, la seule du département dont le sort est déterminé au terme d'une triangulaire.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Charles Ehrmann | UDF (PR) | Jérôme Rivière | UMP | ||
2e | Jacqueline Mathieu-Obadia | RPR | Muriel Marland-Militello | UMP | ||
3e | Rudy Salles | UDF (PR) | Rudy Salles | UDF | ||
4e | Jean-Claude Guibal | RPR | Jean-Claude Guibal | UMP | ||
5e | Christian Estrosi | RPR | Christian Estrosi | UMP | ||
6e | Lionnel Luca | RPR | Lionnel Luca | UMP | ||
7e | Jean Leonetti | UDF (AD) | Jean Leonetti | UMP | ||
8e | Bernard Brochand | RPR | Bernard Brochand | UMP | ||
9e | André Aschieri | Les Verts | Michèle Tabarot | UMP |
Ardèche[modifier | modifier le code]
À la faveur de la « vague bleue » enregistrée au niveau national, l'UMP fait basculer deux circonscriptions dans ce département dirigé par la gauche et où celle-ci avait réalisé le grand chelem en 1997. Dans la circonscription d'Aubenas, dans le sud-ouest, le socialiste sortant Stéphane Alaize est sanctionné, tandis que dans le secteur d’Annonay, dans le nord, le radical de gauche sortant Jean Pontier a dû renoncer, faute d'investiture.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Pascal Terrasse | PS | Pascal Terrasse | PS | ||
2e | Jean Pontier* suppléant de Jacques Dondoux | PRG | Gérard Weber | UMP | ||
3e | Stéphane Alaize | PS | Jean-Claude Flory | UMP | ||
* député sortant ne se représentant pas en 2002 |
Ardennes[modifier | modifier le code]
Penchant historiquement plutôt à gauche, les Ardennes connaissent une progression tendancielle de la droite, encore renforcée par l'état du rapport de force droite/gauche au niveau national. La défaite de la député-maire socialiste sortante de Charleville-Mézières dans la première circonscription s'ajoute à la réélection facile de l'UMP Jean-Luc Warsmann dans le sud-est pour assurer à la droite la mainmise sur deux des trois circonscriptions. En revanche, le nord du département reste une place-forte de la gauche.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Claudine Ledoux | PS | Bérengère Poletti | UMP | ||
2e | Philippe Vuilque | PS | Philippe Vuilque | PS | ||
3e | Jean-Luc Warsmann | RPR | Jean-Luc Warsmann | UMP |
Ariège[modifier | modifier le code]
L'hégémonie exercée par le PS sur les terres ariégeoises n'est en rien affectée par l'échec de la gauche au niveau national. Bénéficiant d'une majorité pléthorique au conseil général (vingt élus sur vingt-deux), les socialistes conservent sans difficulté les deux circonscriptions du département.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Augustin Bonrepaux | PS | Augustin Bonrepaux | PS | ||
2e | Henri Nayrou | PS | Henri Nayrou | PS |
Aube[modifier | modifier le code]
Le département reste fidèle à sa réputation de bastion de la droite, cette dernière y rééditant le grand chelem en gardant les trois circonscriptions auboises avec environ 60 % des suffrages exprimés au second tour, alors qu'elle avait dû passer l'épreuve de deux triangulaires en 1997. La retraite politique de l'ancien ministre gaulliste Robert Galley n'a semble-t-il pas affaibli la droite dans le sud du département, tandis que le maire chiraquien de Troyes François Baroin était aisément réélu dans l'est.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Pierre Micaux | UDF (AD) | Pierre Micaux | UMP | ||
2e | Robert Galley | RPR | Jean-Claude Mathis | UMP | ||
3e | François Baroin | RPR | François Baroin | UMP |
Aude[modifier | modifier le code]
Le département reste fidèle à ses habitudes électorales en accordant une fois de plus ses faveurs au PS. Un mois après avoir placé Lionel Jospin en tête du premier tour de l’élection présidentielle, les électeurs audois reconduisent les trois députés socialistes sortants, bien qu'avec des scores inférieurs à ceux qu'ils avaient réalisés en 1997. L'érosion est davantage marquée dans les circonscriptions du centre et de la côte méditerranéenne. Celle de Castelnaudary et Limoux, dans l'intérieur des terres, est celle où la gauche résiste le mieux.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean-Claude Perez | PS | Jean-Claude Perez | PS | ||
2e | Jacques Bascou | PS | Jacques Bascou | PS | ||
3e | Jean-Paul Dupré | PS | Jean-Paul Dupré | PS |
Aveyron[modifier | modifier le code]
Dans ce fief historique de la droite, l'UMP, qui dirige l'assemblée départementale, réalise le grand chelem grâce à l'élection de Serge Roques, maire de Villefranche-de-Rouergue, dans la circonscription de l'ouest, dont le député radical de gauche sortant ne se représentait pas. La droite aveyronnaise conserve facilement les deux autres sièges, dans les secteurs de Millau, plutôt gaulliste, et de Rodez, de tradition démocrate-chrétienne.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean Briane | UDF (FD) | Yves Censi | UMP | ||
2e | Jean Rigal | PRG | Serge Roques | UMP | ||
3e | Jacques Godfrain | RPR | Jacques Godfrain | UMP |
Bouches-du-Rhône[modifier | modifier le code]
Bien que minoritaire au conseil général, alors présidé par le socialiste Jean-Noël Guérini, la droite conforte son emprise sur la délégation parlementaire des Bouches-du-Rhône. Elle bénéficie entre autres des contre-performances de la gauche, déjà observées lors de l’élection présidentielle. Au cours de la précédente législature, la droite avait la mainmise sur neuf sièges contre sept pour la gauche. Au terme du scrutin de 2002, le rapport de force est de douze contre quatre. Ceci est la conséquence de la perte, par le PCF, de la circonscription d’Allauch et de celles, par le PS, des secteurs d'Istres et d'Arles. Ces trois sièges tombent dans l'escarcelle de l'UMP, laquelle conserve par ailleurs cinq des huit circonscriptions marseillaises, un an après la réélection de Jean-Claude Gaudin à la tête de la cité phocéenne. Dans ce département qui a placé Jean-Marie Le Pen en tête le 21 avril 2002, les candidats du FN sont en mesure de se maintenir au second tour dans six circonscriptions de la périphérie de Marseille. Une seule d'entre elles donne lieu à une triangulaire. Il s'agit de la huitième circonscription, gagnée par Christophe Masse, fils du député socialiste sortant qui ne se représentait pas.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Roland Blum | DL | Roland Blum | UMP | ||
2e | Jean-François Mattéi | DL | Jean-François Mattéi | UMP | ||
3e | Jean Roatta suppléant de Guy Hermier | DL | Jean Roatta | UMP | ||
4e | Jean Dufour | PCF | Frédéric Dutoit | PCF | ||
5e | Renaud Muselier | RPR | Renaud Muselier | UMP | ||
6e | Guy Teissier | DL | Guy Teissier | UMP | ||
7e | Sylvie Andrieux | PS | Sylvie Andrieux | PS | ||
8e | Marius Masse* | PS | Christophe Masse | PS | ||
9e | Bernard Deflesselles | DL | Bernard Deflesselles | UMP | ||
10e | Roger Meï | PCF | Richard Mallié | UMP | ||
11e | Christian Kert | UDF | Christian Kert | UMP | ||
12e | Vincent Burroni suppléant de Henri d'Attilio | PS | Éric Diard | UMP | ||
13e | Michel Vaxès | PCF | Michel Vaxès | PCF | ||
14e | Jean-Bernard Raimond | UDF | Maryse Joissains-Masini | UMP | ||
15e | Léon Vachet | RPR | Léon Vachet | UMP | ||
16e | Michel Vauzelle | PS | Roland Chassain | UMP | ||
* député sortant ne se représentant pas en 2002 |
Calvados[modifier | modifier le code]
La "vague bleue" déferle dans ce département situé politiquement au centre-droit. La droite peut ainsi prendre sa revanche après sa lourde défaite de 1997, année où elle avait dû abandonner cinq circonscriptions à la gauche. La seule députée de droite sortante, l'UMP Nicole Ameline est réélue dès le premier tour dans le nord-est, tandis que la maire de Caen Brigitte Le Brethon arrache la première circonscription au député socialiste en place. Les deux principales figures de la gauche locale disparaissent: Louis Mexandeau qui est battu, et Yvette Roudy qui ne se représentait pas. Dans ce département présidé par la centriste Anne d'Ornano, l'UDF, largement dominée par le nouveau parti présidentiel au niveau national, tire son épingle du jeu en conquérant la moitié des circonscriptions, faisant ainsi jeu égal avec l'UMP.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Philippe Duron | PS | Brigitte Le Brethon | UMP | ||
2e | Louis Mexandeau | PS | Rodolphe Thomas | UDF | ||
3e | Yvette Roudy | PS | Claude Leteurtre | UDF | ||
4e | Nicole Ameline | UDF (PR) | Nicole Ameline | UMP | ||
5e | Laurence Dumont | PS | Jean-Marc Lefranc | UDF | ||
6e | Alain Tourret | PRG | Jean-Yves Cousin | UMP |
Cantal[modifier | modifier le code]
L'ancienne terre électorale de Georges Pompidou, passée ensuite au chiraquisme (Jacques Chirac y a dépassé les 30 % au premier tour de la précédente élection présidentielle, soit un score de plus de dix points supérieur à sa moyenne nationale) donne une majorité confortable aux deux députés UMP sortants. Alain Marleix est réélu dès le premier tour dans les arrondissements de Mauriac et de Saint-Flour, mais Yves Coussain ne le fut qu'au bout d'un second tour contre le maire socialiste d'Aurillac.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Yves Coussain | UDF (PPDF) | Yves Coussain | UMP | ||
2e | Alain Marleix | RPR | Alain Marleix | UMP |
Charente[modifier | modifier le code]
La gauche résiste à la "vague bleue". Sur les quatre circonscriptions du département, que le PS avait toutes gagnées en 1997, une seule est tombée dans le camp adverse, celle de Cognac, que le président UMP du conseil général Jacques Bobe a ravie par 50,54 % des suffrages exprimés au second tour. C'est une fois encore dans la circonscription d'Angoulême-nord que la gauche fait son meilleur score départemental, le député-maire socialiste y est réélu avec près de 60 % des voix.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean-Claude Viollet | PS | Jean-Claude Viollet | PS | ||
2e | Marie-Line Reynaud | PS | Jacques Bobe | UMP | ||
3e | Jérôme Lambert | PS | Jérôme Lambert | PS | ||
4e | Jean-Claude Beauchaud | PS | Jean-Claude Beauchaud | PS |
Charente-Maritime[modifier | modifier le code]
Aidée par les vents dominants, la droite reprend possession de la majorité des sièges dans ce département qu'elle dirige et qui lui est souvent favorable. Elle conserve facilement les deux circonscriptions du sud, où elle est le mieux implantée, et reprend au PS celles de Rochefort et de Saintes, dans le nord du département. La gauche doit se contenter de son refuge de La Rochelle, le député-maire socialiste sortant y est réélu avec un score toutefois inférieur à celui de son prédécesseur, le radical de gauche Michel Crépeau, décédé au cours de la précédente législature.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Maxime Bono suppléant de Michel Crépeau | PS | Maxime Bono | PS | ||
2e | Bernard Grasset | PS | Jean-Louis Léonard | UMP | ||
3e | Jean Rouger | PS | Xavier de Roux | UMP | ||
4e | Dominique Bussereau | RPR | Dominique Bussereau | UMP | ||
5e | Didier Quentin | RPR | Didier Quentin | UMP |
Corrèze[modifier | modifier le code]
En dépit de la venue sur place de plusieurs personnalités de droite en vue au niveau national (Bernadette Chirac et le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin), l'UMP ne réalise pas le grand chelem dans ce département hautement symbolique, celui du président de la République récemment réélu mais aussi du premier secrétaire du PS. En effet, François Hollande sauve l'honneur de son camp en se faisant réélire dans la circonscription de Tulle, tandis que le président UMP du conseil général est confortablement réélu dans l'ancienne circonscription de Jacques Chirac, dans l'est. La défaite du député socialiste sortant dans le secteur de Brive-la-Gaillarde fait basculer la majorité des sièges à droite.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | François Hollande | PS | François Hollande | PS | ||
2e | Philippe Nauche | PS | Frédéric Soulier | UMP | ||
3e | Jean-Pierre Dupont | RPR | Jean-Pierre Dupont | UMP |
Corse[modifier | modifier le code]
Corse-du-Sud[modifier | modifier le code]
Traditionnellement ancrée à droite, ce sont des considérations locales qui expliquent le succès de la gauche en Corse-du-Sud avec le basculement de la première circonscription. Un après avoir conquis la mairie d'Ajaccio, Simon Renucci (divers gauche) profite une nouvelle fois des rivalités au sein de la droite locale pour l'emporter sur le député UMP sortant et président de l'Assemblée territoriale. Dans la circonscription la plus au sud, et généralement la plus à droite, Camille de Rocca Serra reprend le siège autrefois occupé par son père, au terme d'un duel droite-droite. Les deux finalistes ont bénéficié de l'éparpillement des voix entre une multiplicité de candidatures au premier tour et ainsi devancé de justesse le député sortant investi par l'UMP.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | José Rossi | UDF (PR) | Simon Renucci | CSD | ||
2e | Roland Francisci suppléant de Jean-Paul de Rocca Serra | RPR | Camille de Rocca Serra | UMP |
Haute-Corse[modifier | modifier le code]
Malgré ses divisions internes, le PRG consolide son emprise sur la Haute-Corse avec la victoire du président du conseil général Paul Giacobbi sur le député UMP sortant dans la circonscription de Calvi. Son grand rival Émile Zuccarelli est pour sa part réélu dans le secteur de Bastia, ville dont il est maire, contre un autre radical de gauche. Les deux députés PRG du département sont notamment en désaccord au sujet du "processus de Matignon" initié par Lionel Jospin. Farouchement hostile à toute négociation incluant les nationalistes, Émile Zuccarelli a soutenu la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l’élection présidentielle.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Roger Franzoni suppléant d'Émile Zuccarelli | PRG | Émile Zuccarelli | PRG | ||
2e | Paul Patriarche | Divers droite | Paul Giacobbi | PRG |
Côte-d'Or[modifier | modifier le code]
La droite consolide ses positions en Côte-d'Or, notamment dans le nord du département, où elle est mieux implantée, et s'offre le luxe de s'emparer de la circonscription de Beaune, dans le sud, aux dépens de l'ancien ministre socialiste François Patriat. Élu maire de Dijon un an plus tôt, François Rebsamen échoue dans son entreprise visant à prendre à l'UMP le siège de l'ancien ministre gaulliste Robert Poujade. La gauche doit se contenter du secteur de secteur de Dijon-sud. Resté fidèle au parti de François Bayrou, le centriste François Sauvadet est réélu dès le premier tour dans le nord-ouest.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Robert Poujade | RPR | Bernard Depierre | UMP | ||
2e | Jean-Marc Nudant | RPR | Jean-Marc Nudant | UMP | ||
3e | Michel Étiévant suppléant de Roland Carraz | PS | Claude Darciaux | PS | ||
4e | François Sauvadet | UDF (PR) | François Sauvadet | UDF | ||
5e | Jean-Claude Robert suppléant de François Patriat | PS | Alain Suguenot | UMP |
Côtes-d'Armor[modifier | modifier le code]
La gauche a plutôt bien résisté dans ce département qu'elle dirige et qui est, en Bretagne, celui qui lui est le plus favorable. Si elle perd la circonscription de Lamballe au profit de l'UMP Marc Le Fur, l'addition aurait pu être plus salée. Effectivement, elle conserve in extremis, par moins de 51 % des voix au second tour, celles de Lannion et de Dinan. Au sein de la gauche, le PS prend un siège au PCF, celui de l'ancien député communiste Félix Leyzour qui ne se représentait pas. En effet, la candidate socialiste a gagné la primaire puis décroché le siège dans le secteur de Guingamp.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Danielle Bousquet | PS | Danielle Bousquet | PS | ||
2e | Jean Gaubert suppléant de Charles Josselin | PS | Jean Gaubert | PS | ||
3e | Didier Chouat | PS | Marc Le Fur | UMP | ||
4e | Félix Leyzour | PCF | Marie-Renée Oget | PS | ||
5e | Alain Gouriou | PS | Alain Gouriou | PS |
Creuse[modifier | modifier le code]
Les équilibres politiques sont une fois encore respectées dans ce département, les deux députés sortants issus des deux grandes formations nationales étant réélus avec des scores comparables. Ainsi, le député-maire socialiste de Guéret est reconduit dans l'ouest, tandis que le député UMP en place l'emporte sur le maire PS d'Aubusson dans l'est.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Michel Vergnier | PS | Michel Vergnier | PS | ||
2e | Jean Auclair | RPR | Jean Auclair | UMP |
Dordogne[modifier | modifier le code]
La gauche doit céder la moitié des circonscriptions dans ce département qu'elle dirige et où elle avait réalisé le grand chelem en 1997. Dans le secteur de Bergerac, dans le sud, l'UMP Daniel Garrigue a tiré profit des querelles déchirant le camp adverse, le PS ayant investi sa propre candidate contre le député chevènementiste sortant, lequel fut, par conséquent, éliminé au premier tour. Dans le nord du département, le maire UMP de Nontron retrouve son siège, privant le PCF de son seul député en Dordogne.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Michel Dasseux | PS | Michel Dasseux | PS | ||
2e | Michel Suchod | MDC | Daniel Garrigue | UMP | ||
3e | René Dutin | PCF | Frédéric de Saint-Sernin | UMP | ||
4e | Germinal Peiro | PS | Germinal Peiro | PS |
Doubs[modifier | modifier le code]
Les résultats de ce scrutin législatif confirment les inquiétudes que pouvait nourrir la gauche dans ce département qui avait placé Jean-Marie Le Pen en tête, avec cinq points d'avance sur Lionel Jospin, le 21 avril 2002. Elle perd trois des quatre sièges qu'elle détenait durant la précédente législature. La défaite la plus symbolique de cette déroute de la gauche dans le Doubs est celle de l'ancien ministre socialiste des Affaires européennes Pierre Moscovici dans la circonscription la plus ouvrière, celle de Sochaux et Audincourt dans le nord est, où la gauche était habituée à faire ses meilleurs scores. De son côté, à Besançon, le député-maire socialiste sortant est battu par le président UMP du conseil général. Seule Paulette Guinchard-Kunstler, ancienne secrétaire d'État aux personnes âgées et aux handicapés, sauve la gauche d'une bérézina, par sa victoire dans le secteur de Besançon-est. Le maire UMP de Pontarlier triomphe logiquement dans la circonscription du sud, qui vote traditionnellement à droite.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1e | Jean-Louis Fousseret | PS | Claude Girard | UMP | ||
2e | Michel Bourgeois suppléant de Paulette Guinchard-Kunstler | PS | Paulette Guinchard-Kunstler | PS | ||
3e | Joseph Parrenin | PS | Marcel Bonnot | UMP | ||
4e | Joseph Tyrode suppléant de Pierre Moscovici | PS | Irène Tharin | UMP | ||
5e | Roland Vuillaume | RPR | Jean-Marie Binetruy | UMP |
Drôme[modifier | modifier le code]
Un mois après le premier tour de l’élection présidentielle où Lionel Jospin n'a obtenu que 13,95 % des voix, le PS perd trois des quatre circonscriptions de la Drôme alors qu'il les avait toutes gagnées en 1997. Seul Éric Besson parvient à sauver son siège, en évinçant le maire UMP de Montélimar. Il a bénéficié des divisions de la droite locale. C'est au nord du département, dans les secteurs de Valence et de Romans-sur-Isère, que la droite fait ses meilleures performances.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Michèle Rivasi | Les Verts | Patrick Labaune | UMP | ||
2e | Éric Besson | PS | Éric Besson | PS | ||
3e | Michel Grégoire | PS | Hervé Mariton | UMP | ||
4e | Henri Bertholet | PS | Gabriel Biancheri | UMP |
Eure[modifier | modifier le code]
Dans ce département qu'elle dirige mais qui suit souvent les vents dominants au niveau national, la gauche perd deux de ses trois sièges et ne sauve que celui de Louviers, dans le nord. Resté fidèle au parti centriste, Hervé Morin est confortablement réélu dans l'ouest, circonscription qu'il avait conquise à la faveur d'une élection partielle contre le président socialiste du conseil général. Très proche de Jacques Chirac, Jean-Louis Debré, jusqu'ici président du groupe RPR à l'Assemblée nationale, conserve son siège de parlementaire un an après avoir pris la direction de la mairie d'Évreux.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean-Louis Debré | RPR | Jean-Louis Debré | UMP | ||
2e | Alfred Recours | PS | Jean-Pierre Nicolas | UMP | ||
3e | Hervé Morin | UDF | Hervé Morin | UDF | ||
4e | François Loncle | PS | François Loncle | PS | ||
5e | Catherine Picard | PS | Franck Gilard | UMP |
Eure-et-Loir[modifier | modifier le code]
La droite triomphe en réalisant le grand chelem dans ce département, il est vrai plutôt conservateur et où la gauche avait obtenu des succès inattendus en 1997. Ainsi, le député socialiste sortant échoue contre le maire UMP de Chartres, tout comme l'ancien secrétaire d'État François Huwart dans son fief de Nogent-le-Rotrou, et la députée verte sortante, Marie-Hélène Aubert, sévèrement sanctionnée dans le sud-est, face au maire UMP de Châteaudun.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Georges Lemoine | PS | Jean-Pierre Gorges | UMP | ||
2e | Gérard Hamel | RPR | Gérard Hamel | UMP | ||
3e | Jacky Jaulneau suppléant de François Huwart | PS | Patrick Hoguet | UMP | ||
4e | Marie-Hélène Aubert | Les Verts | Alain Venot | UMP |
Finistère[modifier | modifier le code]
La gauche perd pied sur la pointe bretonne, dans un département pourtant dirigé par le PS. Celui-ci perd trois circonscriptions sur les six qu'il détenait jusqu'ici. L'avantage est donc désormais à la droite avec cinq sièges contre trois à la gauche. Les secteurs qui ont basculé sont ceux de Brest-rural, de Châteaulin dans le centre et de Douarnenez dans le sud-ouest. Cependant, à l'exception de la cinquième circonscription, les écarts sont assez limités, ce qui laisse envisager la possibilité de nouveaux changements.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Marcelle Ramonet suppléante d'André Angot | DL | Marcelle Ramonet | UMP | ||
2e | Jean-Noël Kerdraon | PS | Patricia Adam | PS | ||
3e | François Cuillandre | PS | Marguerite Lamour | UMP | ||
4e | Yvon Abiven suppléant de Marylise Lebranchu | PS | Marylise Lebranchu | PS | ||
5e | Charles Miossec | RPR | Jacques Le Guen | UMP | ||
6e | Kofi Yamgnane | PS | Christian Ménard | UMP | ||
7e | Jacqueline Lazard | PS | Hélène Tanguy | UMP | ||
8e | Gilbert Le Bris suppléant de Louis Le Pensec | PS | Gilbert Le Bris | PS |
Gard[modifier | modifier le code]
C'est une véritable "déferlante bleue" qui s'est abattue sur le Gard, département dirigé par la gauche et où celle-ci avait raflé tous les sièges en 1997. Le grand perdant du scrutin est le PCF, défait dans ses fiefs d'Alès et de Nîmes. Pour les communistes, ces échecs s'ajoutent à la perte de la mairie de Nîmes un an plus tôt. Le PS, quant à lui, doit céder les circonscriptions de Vauvert et Bagnols-sur-Cèze, sur la frange est, à la faveur de triangulaires impliquant le FN. Le président socialiste du conseil général Damien Alary, réélu au Vigan, est le seul rescapé.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Alain Clary | PCF | Yvan Lachaud | UMP | ||
2e | Alain Fabre-Pujol | PS | Étienne Mourrut | UMP | ||
3e | Gérard Revol | PS | Jean-Marc Roubaud | UMP | ||
4e | Patrick Malavieille | PCF | Max Roustan | UMP | ||
5e | Damien Alary | PS | Damien Alary | PS |
Haute-Garonne[modifier | modifier le code]
Ancienne terre d'élection de Lionel Jospin, la Haute-Garonne reste un "département rose". Hormis Yvette Benayoun Nakache, tous les députés socialistes sortants retrouvent leurs sièges. Ainsi, seules les deux circonscriptions du centre de Toulouse, dont celle de Philippe Douste-Blazy, élu maire un an plus tôt, échappent au PS. Ces deux secteurs étant également ceux où les résultats ont été les plus serrés, la perspective d'un grand chelem socialiste n'est pas à exclure à l'avenir, d'autant que le score de Philippe Douste-Blazy est inférieur à celui de son prédécesseur centriste Dominique Baudis. C'est dans la circonscription pyrénéenne de Saint-Gaudens que la gauche réalise son meilleur score.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Philippe Douste-Blazy | UDF (FD) | Philippe Douste-Blazy | UMP | ||
2e | Gérard Bapt | PS | Gérard Bapt | PS | ||
3e | Pierre Cohen | PS | Pierre Cohen | PS | ||
4e | Yvette Benayoun-Nakache | PS | Jean Diebold | UMP | ||
5e | Françoise Imbert | PS | Françoise Imbert | PS | ||
6e | Hélène Mignon | PS | Hélène Mignon | PS | ||
7e | Patrick Lemasle suppléant de Lionel Jospin | PS | Patrick Lemasle | PS | ||
8e | Jean-Louis Idiart | PS | Jean-Louis Idiart | PS |
Gers[modifier | modifier le code]
Dans ce fief socialiste, rare département à avoir placé Lionel Jospin en tête le , la gauche doit concéder l'un de ses deux sièges, celui de la circonscription de Condom dans le nord. En revanche, le président socialiste du conseil général Philippe Martin est facilement élu dans le secteur d'Auch, dans le sud, celui où la gauche est le mieux implantée.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean-Pierre Pujol suppléant de Claude Desbons | PS | Philippe Martin | PS | ||
2e | Yvon Montané | PS | Gérard Dubrac | UMP |
Gironde[modifier | modifier le code]
La gauche girondine n'est pas épargnée par la « vague bleue », bien qu'elle limite les dommages en préservant cinq sièges. Au terme de ce scrutin, la droite ayant six députés élus dans ce département, le rapport de force entre les deux coalitions est relativement équilibré. C'est dans les zones les moins urbaines que les pertes du PS sont les plus importantes, puisqu'il perd les circonscriptions de Lesparre dans le nord-ouest, d'Arcachon dans le sud, de Langon et de Libourne dans l'est. Hormis le secteur de Bordeaux-sud, où l'ancien candidat vert à l'élection présidentielle Noël Mamère est réélu, c'est dans la préfecture girondine que la droite obtient ses meilleurs scores départementaux. Maire de Bordeaux et principal artisan de la création de l'UMP, l'ancien Premier ministre Alain Juppé frôle la réélection dès le premier tour.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean Valleix | RPR | Chantal Bourragué | UMP | ||
2e | Alain Juppé | RPR | Alain Juppé | UMP | ||
3e | Noël Mamère | Les Verts | Noël Mamère | Les Verts | ||
4e | Conchita Lacuey | PS | Conchita Lacuey | PS | ||
5e | Pierre Brana | PS | Jean-François Régère | UDF | ||
6e | Michel Sainte-Marie | PS | Michel Sainte-Marie | PS | ||
7e | Pierre Ducout | PS | Pierre Ducout | PS | ||
8e | François Deluga | PS | Marie-Hélène des Esgaulx | UMP | ||
9e | Odette Trupin | PS | Philippe Dubourg | UMP | ||
10e | Gilbert Mitterrand | PS | Jean-Paul Garraud | UMP | ||
11e | Bernard Madrelle | PS | Bernard Madrelle | PS |
Hérault[modifier | modifier le code]
C'est une cuisante défaite qu'essuie la gauche dans ce département qu'elle dirige et dont le PS est la force politique dominante. C'est pas mois de cinq circonscriptions qui basculent à droite. Même le députe-maire socialiste de Montpellier Georges Frêche ne retrouve pas son siège. C'est dans la partie sud du département que la poussée à droite est la moins forte: le communiste François Liberti est réélu de justesse à Sète et le socialiste Kléber Mesquida garde à gauche le secteur de Pézenas. C'est également dans la moitié sud que le FN réalise ses meilleures performances, puisqu'il provoque deux triangulaires dans les circonscriptions de Sète et de Béziers.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Gilbert Roseau | PS | Christian Jeanjean | UMP | ||
2e | Georges Frêche | PS | Jacques Domergue | UMP | ||
3e | Christine Lazerges | PS | Jean-Pierre Grand | UMP | ||
4e | Gérard Saumade | Divers gauche | Robert Lecou | UMP | ||
5e | Kléber Mesquida | PS | Kléber Mesquida | PS | ||
6e | Alain Barrau | PS | Paul-Henri Cugnenc | UMP | ||
7e | François Liberti | PCF | François Liberti | PCF |
Ille-et-Vilaine[modifier | modifier le code]
La droite accroit son emprise sur la délégation parlementaire d'Ille-et-Vilaine, département qu'elle dirige par ailleurs. L'UMP s'empare de la circonscription de Rennes-ouest aux dépens du député socialiste sortant Marcel Rogemont, et conforte ses positions dans les zones rurales, mis à part le secteur de Redon dans le sud-ouest où Alain Madelin, ancien candidat DL à l'élection présidentielle a bien failli ne pas retrouver son siège. C'est une fois encore dans l'agglomération rennaise que la gauche résiste le mieux, le PS y garde deux sièges.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean-Michel Boucheron | PS | Jean-Michel Boucheron | PS | ||
2e | Edmond Hervé nsrp | PS | Philippe Tourtelier | PS | ||
3e | Marcel Rogemont | PS | Philippe Rouault | UMP | ||
4e | Alain Madelin | UDF (PR) | Alain Madelin | UMP | ||
5e | Pierre Méhaignerie | UDF (FD) | Pierre Méhaignerie | UMP | ||
6e | Marie-Thérèse Boisseau | UDF (FD) | Marie-Thérèse Boisseau | UMP | ||
7e | René Couanau | UDF (FD) | René Couanau | UMP |
Indre[modifier | modifier le code]
La droite frôle le carton plein dans ce département qu'elle dirige mais où le rapport de force entre les deux grandes coalitions est généralement équilibré. Elle parvient à prendre au PS la circonscription de Châteauroux et échoue de peu à faire basculer celle du Blanc, dans l'ouest. Pour sa part, le maire socialiste d'Issoudun et ancien ministre André Laignel est largement battu par le député UMP sortant.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean-Yves Gateaud | PS | Jean-Yves Hugon | UMP | ||
2e | Nicolas Forissier | UDF (PR) | Nicolas Forissier | UMP | ||
3e | Jean-Paul Chanteguet | PS | Jean-Paul Chanteguet | PS |
Indre-et-Loire[modifier | modifier le code]
L'Indre-et-Loire est submergé par la "vague bleue". Effectivement, l'UMP y réalise le grand chelem en enlevant au PS les circonscriptions de l'est et du sud, c'est-à-dire celles d'Amboise, de Loches et de Chinon. Ministre délégué aux Affaires européennes, Renaud Donnedieu de Vabres conserve son siège de Tours, tandis que Philippe Briand est aisément réélu dans le secteur de Langeais, zone où la droite est particulièrement bien implantée.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Renaud Donnedieu de Vabres | UDF (PR) | Renaud Donnedieu de Vabres | UMP | ||
2e | Jean-Jacques Filleul | PS | Claude Greff | UMP | ||
3e | Marisol Touraine | PS | Jean-Jacques Descamps | UMP | ||
4e | Yves Dauge | PS | Hervé Novelli | UMP | ||
5e | Philippe Briand | RPR | Philippe Briand | UMP |
Isère[modifier | modifier le code]
Les grands équilibres politiques locaux sont maintenus dans ce département qui penche à gauche. Tous les députés sortants sont reconduits, sauf dans la circonscription de Vienne où le socialiste Louis Mermaz ne se représentait pas. Les difficultés de la gauche à organiser la succession, l'ancien ministre controversé Christian Nucci s'étant présenté contre le candidat vert soutenu par le PS, sont l'une des raisons du basculement à droite de ce siège. C'est dans le nord que la droite fait ses meilleurs scores tandis que la gauche reste davantage implantée dans le sud.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Richard Cazenave | RPR | Richard Cazenave | UMP | ||
2e | Gilbert Biessy | PCF | Gilbert Biessy | PCF | ||
3e | Michel Destot | PS | Michel Destot | PS | ||
4e | Didier Migaud | PS | Didier Migaud | PS | ||
5e | François Brottes | PS | François Brottes | PS | ||
6e | Alain Moyne-Bressand | UDF (PR) | Alain Moyne-Bressand | UMP | ||
7e | Georges Colombier | UDF | Georges Colombier | UMP | ||
8e | Louis Mermaz | PS | Jacques Remiller | UMP | ||
9e | André Vallini | PS | André Vallini | PS |
Jura[modifier | modifier le code]
En faisant chuter une figure de la gauche, la secrétaire nationale des Verts et ancienne ministre Dominique Voynet, dans la circonscription de Dole dans le nord, l'UMP Jean-Marie Sermier permet à la droite de réaliser le grand chelem dans ce département plutôt conservateur. Plus au sud, les députés UMP sortants sont facilement réélus.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jacques Pélissard | RPR | Jacques Pélissard | UMP | ||
2e | Jean Charroppin | RPR | Jean Charroppin | UMP | ||
3e | André Vauchez suppléant de Dominique Voynet | PS | Jean-Marie Sermier | UMP |
Landes[modifier | modifier le code]
Les trois députés socialistes sortants sont reconduits dans ce département ancré à gauche. La principale figure locale, le président du conseil général Henri Emmanuelli est celui dont la réélection est la plus confortable, en franchissant la barre des 60 %. Le secteur de Saint-Sever dans le sud-est est celui où les positions tenues par le PS sont les plus solides.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Alain Vidalies | PS | Alain Vidalies | PS | ||
2e | Jean-Pierre Dufau | PS | Jean-Pierre Dufau | PS | ||
3e | Henri Emmanuelli | PS | Henri Emmanuelli | PS |
Loir-et-Cher[modifier | modifier le code]
Dans ce fief centriste, les fidèles de François Bayrou obtiennent de beaux succès, certes facilités par l'absence de concurrents UMP. Non seulement Maurice Leroy est réélu dès le premier tour dans le secteur de Vendôme, mais Nicolas Perruchot, tombeur de Jack Lang aux élections municipales un an auparavant, prive la gauche de son seul siège, à Blois. Pour sa part, le député UMP sortant Patrice Martin-Lalande est réélu en venant à bout du maire socialiste de Romorantin-Lanthenay.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Michel Fromet suppléant de Jack Lang | PS | Nicolas Perruchot | UDF | ||
2e | Patrice Martin-Lalande | RPR | Patrice Martin-Lalande | UMP | ||
3e | Maurice Leroy | UDF (FD) | Maurice Leroy | UDF |
Loire[modifier | modifier le code]
Les pertes par le PS de la circonscription de Saint-Étienne-Nord et par le PCF de celle de Firminy rendent possible un grand chelem de la droite. Toutefois, à la différence d'autres départements, la Loire ne voit pas tous ses sièges raflés par l'UMP puisque le parti centriste s'impose à Saint-Étienne-Nord et dans le secteur de Saint-Chamond. Président du conseil général, Pascal Clément est réélu dès le premier tour dans la circonscription qui longe la bordure orientale du département.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Gérard Lindeperg | PS | Gilles Artigues | UDF | ||
2e | Christian Cabal | RPR | Christian Cabal | UMP | ||
3e | François Rochebloine | UDF (FD) | François Rochebloine | UDF | ||
4e | Bernard Outin | PCF | Dino Cinieri | UMP | ||
5e | Yves Nicolin | UDF (PR) | Yves Nicolin | UMP | ||
6e | Pascal Clément | UDF (PR) | Pascal Clément | UMP | ||
7e | Jean-François Chossy | UDF (FD) | Jean-François Chossy | UMP |
Haute-Loire[modifier | modifier le code]
La Haute-Loire reste un bastion de la droite. Les deux députés UMP sortants sont réélus avec de larges majorités. Dans la circonscription de l'est, le président du conseil général Jacques Barrot frôle la victoire dès le premier tour. Dans l'ouest, la maire socialiste du Puy-en-Velay ne réédite pas son succès des élections municipales de l'année précédente.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jacques Barrot | UDF (FD) | Jacques Barrot | UMP | ||
2e | Jean Proriol | UDF (PPDF) | Jean Proriol | UMP |
Loire-Atlantique[modifier | modifier le code]
Le rapport de force entre les deux coalitions est inversé par rapport à celui qui prévalait précédemment : la droite détient six sièges contre quatre pour la gauche. Ceci est dû au basculement vers la majorité présidentielle des circonscriptions de Nantes-ouest et de Guérande dans le nord-ouest. C'est autour de l'estuaire de la Loire et dans l'agglomération nantaise que la gauche reste le mieux implantée, comme en témoigne le succès de Jean-Marc Ayrault. Seul député socialiste métropolitain élu dès le premier tour, le maire de Nantes peut ainsi conforter sa position à la tête du groupe PS à l'Assemblée nationale. Les quatre députés UMP sortants sont facilement réélus, en étant parfois dispensés d'un second tour, tels Michel Hunault dans le nord-est et Serge Poignant dans le sud-est.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Patrick Rimbert | PS | Jean-Pierre Le Ridant | UMP | ||
2e | Marie-Françoise Clergeau | PS | Marie-Françoise Clergeau | PS | ||
3e | Jean-Marc Ayrault | PS | Jean-Marc Ayrault | PS | ||
4e | Dominique Raimbourg suppléant de Jacques Floch | PS | Jacques Floch | PS | ||
5e | Édouard Landrain | UDF (FD) | Édouard Landrain | UMP | ||
6e | Michel Hunault | RPR | Michel Hunault | UMP | ||
7e | René Leroux | PS | Christophe Priou | UMP | ||
8e | Claude Évin | PS | Claude Évin | PS | ||
9e | Pierre Hériaud | UDF (FD) | Pierre Hériaud | UMP | ||
10e | Serge Poignant | RPR | Serge Poignant | UMP |
Loiret[modifier | modifier le code]
Comme attendu, le Loiret accorde une fois de plus ses faveurs à la droite. Comme en 1997, celle-ci enlève tous les sièges dans ce département solidement ancré à droite. Ils tombent dans l'escarcelle de l'UMP dont les candidats recueillent des scores avoisinant les 60 % au second tour. Parmi eux, Serge Grouard transforme l'essai après sa conquête de la mairie d'Orléans un an auparavant aux dépens du PS.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1e | Antoine Carré | UDF (PR) | Antoine Carré | UMP | ||
2e | Éric Doligé | RPR | Serge Grouard | UMP | ||
3e | Jean-Louis Bernard | UDF (Rad) | Jean-Louis Bernard | UMP | ||
4e | Xavier Deniau | RPR | Jean-Pierre Door | UMP | ||
5e | Jean-Paul Charié | RPR | Jean-Paul Charié | UMP |
Lot[modifier | modifier le code]
Dans ce département de tradition radicale-socialiste, le PRG perd la circonscription du sud-est. En effet, Daniel Maury échoue de justesse à prendre la succession du radical de gauche Bernard Charles, lequel ne se représentait pas. Il est défait par le maire UDF de Cahors. En revanche, dans le secteur de Figeac, le député socialiste sortant est reconduit.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Bernard Charles | PRG | Michel Roumégoux | UDF | ||
2e | Jean Launay | PS | Jean Launay | PS |
Lot-et-Garonne[modifier | modifier le code]
Le basculement politique à droite est général en Lot-et-Garonne. Bien qu'étant à la tête des trois principales municipalités du département, aucun des trois députés socialistes sortants ne retrouvent son siège parlementaire. Le plus sévèrement sanctionné est le maire de Marmande Gérard Gouzes, dans la circonscription du nord-ouest.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Alain Veyret | PS | Jean Dionis du Séjour | UDF | ||
2e | Gérard Gouzes | PS | Michel Diefenbacher | UMP | ||
3e | Jérôme Cahuzac | PS | Alain Merly | UMP |
Lozère[modifier | modifier le code]
Fidèle à ses habitudes électorales, la Lozère choisit la droite. Le député socialiste sortant Jean-Claude Chazal perd le siège qu'il avait conquis de haute lutte en 1997, et ce en dépit des divisions qui ont déchiré le camp adverse. En effet, au premier tour, Francis Saint-Léger a dû venir à bout du candidat investi par l'UMP, mais ensuite les reports de voix se sont semble-t-il bien faits. Dans l'ouest, le siège de Jacques Blanc, alors président du conseil régional du Languedoc-Roussillon devenu sénateur, est attribué à l'UMP Pierre Morel-A-L'Huissier dès le premier tour.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean-Claude Chazal | PS | Francis Saint-Léger | Divers droite (Maj. prés.) | ||
2e | Jacques Blanc | UDF | Pierre Morel-À-L'Huissier | UMP |
Maine-et-Loire[modifier | modifier le code]
La droite consolide sa mainmise sur ce département qui lui est généralement acquis en prenant la circonscription de Saumur au maire vert Jean-Michel Marchand, la seule qui lui avait échappé en 1997. De plus, tous les élus centristes du département ayant rejoint le nouveau parti présidentiel, celui-ci se trouve en situation de quasi-monopole. Si la droite améliore son score dans tous les secteurs, c'est l'ancien ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette qui réussit la meilleure performance, dans la circonscription d'Angers-ouest.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Roselyne Bachelot | RPR | Roselyne Bachelot | UMP | ||
2e | Hubert Grimault | UDF (FD) | Dominique Richard | UMP | ||
3e | Christian Martin | UDF (FD) | Jean-Charles Taugourdeau | UMP | ||
4e | Jean-Michel Marchand | Les Verts | Michel Piron | UMP | ||
5e | Maurice Ligot | UDF (AD) | Gilles Bourdouleix | UMP | ||
6e | Hervé de Charette | UDF (PPDF) | Hervé de Charette | UMP | ||
7e | Marc Laffineur | UDF (AD) | Marc Laffineur | UMP |
Manche[modifier | modifier le code]
Dans ce bastion de la droite, ces élections législatives se soldent par un grand chelem de la majorité présidentielle. La gauche ne parvient même pas à sauvegarder son refuge de Cherbourg, le député-maire socialiste sortant y étant devancé d'une courte-tête. Les députés UMP sortants sont tous très confortablement réélus, parfois dès le premier tour tels Jean-Claude Lemoine dans l'est et René André dans le sud.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean-Claude Lemoine | RPR | Jean-Claude Lemoine | UMP | ||
2e | René André | RPR | René André | UMP | ||
3e | Alain Cousin | RPR | Alain Cousin | UMP | ||
4e | Claude Gatignol | UDF (PPDF) | Claude Gatignol | UMP | ||
5e | Bernard Cazeneuve | PS | Jean Lemière | Divers droite |
Marne[modifier | modifier le code]
La droite règne toujours sans partage sur la Marne puisque, comme en 1997, elle emporte tous les sièges. Deux de ses députés sortants sont réélus dès le premier tour: l'UMP Bruno Bourg-Broc dans le nord est et le centriste Charles de Courson resté fidèle à l'UDF dans le sud. C'est à Reims que la compétition fut la plus disputée, et parfois interne à la droite comme dans la deuxième circonscription où la dissidente Catherine Vautrin dû passer l'épreuve d'une primaire l'opposant aux candidats investis par l'UMP et par l'UDF.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean Falala | RPR | Francis Falala | UMP | ||
2e | Jean-Claude Étienne | RPR | Catherine Vautrin | UMP | ||
3e | Jean-Claude Thomas | RPR | Jean-Claude Thomas | UMP | ||
4e | Bruno Bourg-Broc | RPR | Bruno Bourg-Broc | UMP | ||
5e | Charles de Courson | UDF (FD) | Charles de Courson | UDF | ||
6e | Philippe Martin | app. RPR | Philippe Martin | UMP |
Haute-Marne[modifier | modifier le code]
Les deux sièges de ce département plutôt conservateur reviennent à l'UMP. L'élection de Luc Chatel dans le secteur de Chaumont, au sud, permet à la droite de reprendre ce siège sur la gauche. Dans la circonscription du nord, remportée par le maire UMP de Saint-Dizier, la gauche en est réduite à arbitrer l'affrontement entre la droite et le FN. Il est à noter qu'en Haute-Marne, Jean-Marie Le Pen était arrivé en tête au premier tour de l'élection présidentielle, un mois auparavant, avec 22,42 % des suffrages.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean-Claude Daniel | Divers gauche | Luc Chatel | UMP | ||
2e | François Cornut-Gentille | RPR | François Cornut-Gentille | UMP |
Mayenne[modifier | modifier le code]
Le renouvellement du personnel politique en Mayenne ne modifie pas la couleur politique du département, lequel reste un bastion inexpugnable de la droite. Dans les circonscriptions de Château-Gontier et de Mayenne, dont les députés sortants ne se représentaient pas, les candidats investis par l'UMP sortent vainqueurs. L'un d'eux l'emporte au terme d'un duel avec le représentant de l'UDF. Vétéran des élus départementaux, le député-maire UMP de Laval François d'Aubert est reconduit dès le premier tour.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | François d'Aubert | UDF (PR) | François d'Aubert | UMP | ||
2e | Henri de Gastines | RPR | Marc Bernier | UMP | ||
3e | Roger Lestas | UDF (AD) | Yannick Favennec | UMP |
Meurthe-et-Moselle[modifier | modifier le code]
La "vague bleue" recouvre presque intégralement la Meurthe-et-Moselle, département pourtant dirigé par la gauche et où celle-ci détenait jusqu'ici la majorité des sièges. Parmi les cinq députés socialistes sortants, seul Jean-Yves Le Déaut rempile, dans le secteur de Briey-Pont-à-Mousson. Les circonscriptions qui basculent à droite sont celles de Nancy-Est, de Vandœuvre-lès-Nancy, de Toul et de Villerupt.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean-Jacques Denis | PS | Laurent Hénart | UMP | ||
2e | René Mangin | PS | Gérard Léonard | UMP | ||
3e | Claude Gaillard | UDF (PR) | Claude Gaillard | UMP | ||
4e | François Guillaume | RPR | François Guillaume | UMP | ||
5e | Nicole Feidt | PS | Nadine Morano | UMP | ||
6e | Jean-Yves Le Déaut | PS | Jean-Yves Le Déaut | PS | ||
7e | Jean-Paul Durieux | PS | Édouard Jacque | UMP |
Meuse[modifier | modifier le code]
Tirant parti des conflits internes à la droite locale, les deux députés socialistes sortants surnagent malgré la « vague bleue » observée au niveau national. Ceci est d'autant plus notable que la Meuse est un département qui le plus souvent penche à droite. Au sud, dans la circonscription de Bar-le-Duc, le candidat UMP n'a semble-t-il pas bénéficié d'un bon report des voix de son concurrent divers droite du premier tour. Plus au nord, la guerre fratricide entre le candidat UMP et le maire pasquaïen de Verdun Arsène Lux a manifestement laissé des traces, rendant difficile le rassemblement des électeurs de droite au second tour.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | François Dosé | PS | François Dosé | PS | ||
2e | Jean-Louis Dumont | PS | Jean-Louis Dumont | PS |
Morbihan[modifier | modifier le code]
C'est une grande stabilité politique qui caractérise ce scrutin de juin 2002 dans le Morbihan, réputé pour être le plus conservateur des départements bretons. Ainsi le rapport de force est toujours de cinq sièges pour la droite contre un pour la gauche. Le secteur de Lorient fait toujours office de réduit socialiste grâce à la victoire in extremis du député sortant Jean-Yves Le Drian. Les circonscriptions qui longent le golfe, celle de Vannes et d'Auray, sont celles qui ont le plus massivement voté à droite.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | François Goulard | UDF (PR) | François Goulard | UMP | ||
2e | Aimé Kergueris | UDF (PR) | Aimé Kergueris | UMP | ||
3e | Jean-Charles Cavaillé | RPR | Gérard Lorgeoux | UMP | ||
4e | Loïc Bouvard | UDF (CDS) | Loïc Bouvard | UMP | ||
5e | Jean-Yves Le Drian | PS | Jean-Yves Le Drian | PS | ||
6e | Jacques Le Nay | app. UDF | Jacques Le Nay | UMP |
Moselle[modifier | modifier le code]
2002 restera un grand crû pour la droite mosellane. Elle dénombre huit sièges contre quatre au cours de la précédente législature. Si la gauche conserve deux des circonscriptions de l'ancien bassin minier lorrain, en l'occurrence celles de Fameck et de Hayange, elle doit abandonner celle de Metz-nord-ouest et, dans la partie est du département, celles de Sarrebourg, de Sarreguemines et de Forbach. Les députés UMP sortants sont aisément réélus, dont un après un duel avec le candidat du FN au second tour. Le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen avait distancé tous ses concurrents dans ce département, recueillant 23,67 % des suffrages.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Gérard Terrier | PS | François Grosdidier | UMP | ||
2e | Denis Jacquat | UDF (PR) | Denis Jacquat | UMP | ||
3e | Marie-Jo Zimmermann | RPR | Marie-Jo Zimmermann | UMP | ||
4e | Aloyse Warhouver | Divers gauche | Alain Marty | UMP | ||
5e | Gilbert Maurer | PS | Céleste Lett | UMP | ||
6e | Roland Metzinger | PS | Pierre Lang | UMP | ||
7e | André Berthol | RPR | André Berthol | UMP | ||
8e | Jean-Marie Aubron | PS | Jean-Marie Aubron | PS | ||
9e | Jean-Marie Demange | RPR | Jean-Marie Demange | UMP | ||
10e | Michel Liebgott | PS | Michel Liebgott | PS |
Nièvre[modifier | modifier le code]
L'ancienne terre électorale de François Mitterrand reste une zone de prédilection pour le PS. Les candidats socialistes sont élus dans les trois circonscriptions avec plus de dix points d'avance sur leurs challengers UMP. Les écarts étaient toutefois encore plus importants en 1997 et c'est dans le secteur de Nevers que l'érosion de la gauche est la plus marquée.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Vacant | Martine Carrillon-Couvreur | PS | |||
2e | Gaëtan Gorce | PS | Gaëtan Gorce | PS | ||
3e | François Perrot suppléant de Christian Paul | PS | Christian Paul | PS |
Nord[modifier | modifier le code]
Département historiquement ancré à gauche mais où Lionel Jospin n'est arrivé qu'en troisième position le 21 avril 2002 avec un score supérieur à sa moyenne nationale de seulement quelques dixièmes de points, le Nord connait en 2002 une sensible poussée à droite. Le rapport de force qui s'établissait précédemment à dix-huit sièges pour la gauche contre six pour la droite a laissé place à une égalité parfaite, douze sièges partout. Pour le PS, principale force politique locale, le bilan est globalement négatif. S'il ravit la circonscription de Valenciennes-sud à son allié communiste et s'il récupère celle de Dunkerque-est qu'il avait dû concéder à la droite à l'occasion d'une élection partielle, il trébuche dans plusieurs secteurs qui lui semblaient assurés, notamment dans l'agglomération lilloise (Lille-nord, Seclin, Roubaix-ouest, Tourcoing-nord) mais aussi dans la circonscription de Bourbourg, dans la partie septentrionale du département. À cela s'ajoute l'échec du secrétaire d'État vert Guy Hascoët à Roubaix-est. Mais la défaite la plus symbolique de ce recul de la gauche dans ces terres ouvrières du Nord est celle de la maire de Lille et ancienne emblématique ministre de l'Emploi Martine Aubry, battue par un jeune inconnu dans une circonscription où elle avait recueilli plus de 60 % des voix en 1997. De son côté, le FN ne parvient à provoquer aucune triangulaire, mais se hisse au second tour dans le cadre de duels avec le PS à Dunkerque-ouest, et avec l'UMP dans le secteur de Maubeuge. D'une manière générale, l'extrême-droite ne retrouve pas les scores qui avaient permis à Jean-Marie Le Pen d'arriver en première position le 21 avril 2002.
Oise[modifier | modifier le code]
La gauche est passée tout près du scénario catastrophe dans l'Oise. Elle a bien failli perdre l'ensemble des cinq sièges qu'elle détenait jusqu'ici, mais finalement sauve de justesse, par seulement 50,50 % des suffrages, celui de Creil. Ce sont les quatre circonscriptions de la moitié nord-ouest du département qui basculent à droite. L'une d'elles, celle de Beauvais-Ouest, est gagnée par le président UMP du conseil général Jean-François Mancel. Dans le secteur de Clermont, le vainqueur UMP Édouard Courtial a vu sa tache facilitée par les déchirures au sein de la gauche, le PS ayant investi son propre candidat contre le député divers gauche sortant.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Yves Rome | PS | Olivier Dassault | UMP | ||
2e | Béatrice Marre | PS | Jean-François Mancel | UMP | ||
3e | Michel Françaix | PS | Michel Françaix | PS | ||
4e | Arthur Dehaine | RPR | Éric Woerth | UMP | ||
5e | Lucien Degauchy | RPR | Lucien Degauchy | UMP | ||
6e | Patrice Carvalho | PCF | François-Michel Gonnot | UMP | ||
7e | Jean-Pierre Braine | PS | Édouard Courtial | UMP |
Orne[modifier | modifier le code]
Une nouvelle fois, la droite triomphe dans ce département qu'elle dirige et qui lui accorde très souvent ses faveurs. Les trois députés sortants sont confortablement réélus, et deux d'eux d'entre eux s'offrent le luxe d'une victoire dès le premier tour : Jean-Claude Lenoir dans l'est et Sylvia Bassot dans le nord.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Yves Deniaud | RPR | Yves Deniaud | UMP | ||
2e | Jean-Claude Lenoir | UDF (AD) | Jean-Claude Lenoir | UMP | ||
3e | Sylvia Bassot | UDF (PR) | Sylvia Bassot | UMP |
Pas-de-Calais[modifier | modifier le code]
Dans ce bastion socialiste qu'est le Pas-de-Calais, la gauche offre une résistance plus solide que dans le département voisin du Nord. La droite doit se contenter d'une seule prise sur le camp adverse. Il s'agit de la circonscription de Béthune où l'UMP André Flajolet a bénéficié des querelles intestines à la gauche locale et du "parachutage" manqué de l'ancienne ministre socialiste Marie-Noëlle Lienemann, investie en dépit de la candidature du député chevènementiste sortant. Autre figure nationale qui a fait irruption sur la scène politique locale, Jack Lang a eu plus de réussite que son ancienne collègue du gouvernement Jospin, puisqu'il l'emporte dans le secteur de Boulogne-sur-Mer. La gauche dispose donc d'un total de douze sièges contre seulement deux pour la droite. Plus grave pour cette dernière, elle est toujours quasiment absente de l'ancien bassin minier. En effet, les candidats UMP n'ont pas été en mesure de se maintenir au second tour dans les circonscriptions de Carvin, de Liévin, de Lens et d'Hénin-Beaumont. Dans cette zone qui a subi de plein fouet les effets des restructurations industrielles, le FN fait figure de principale force d'opposition au PS local. La fille du dirigeant frontiste Marine Le Pen est celle des candidats d'extrême-droite qui obtient le score le plus élevé.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean-Pierre Defontaine | PRG | Jean-Pierre Defontaine | PRG | ||
2e | Catherine Génisson | PS | Catherine Génisson | PS | ||
3e | Jean-Claude Leroy | PS | Jean-Claude Leroy | PS | ||
4e | Léonce Deprez | UDF (FD) | Léonce Deprez | UMP | ||
5e | Guy Lengagne | Divers gauche | Guy Lengagne | Divers gauche | ||
6e | Dominique Dupilet | PS | Jack Lang | PS | ||
7e | Gilles Cocquempot suppléant d'André Capet | PS | Gilles Cocquempot | PS | ||
8e | Michel Lefait | PS | Michel Lefait | PS | ||
9e | Bernard Seux | Pôle républicain | André Flajolet | UMP | ||
10e | Serge Janquin | PS | Serge Janquin | PS | ||
11e | Marcel Cabiddu | PS | Marcel Cabiddu | PS | ||
12e | Jean-Pierre Kucheida | PS | Jean-Pierre Kucheida | PS | ||
13e | Jean-Claude Bois | PS | Jean-Claude Bois | PS | ||
14e | Albert Facon | PS | Albert Facon | PS |
Puy-de-Dôme[modifier | modifier le code]
Les grands équilibres politiques locaux restent inchangés dans ce département dominé par le PS, si l'on excepte la conquête par le PCF de la circonscription de Thiers, le long de la bordure orientale du département, aux dépens du PS. Le candidat communiste s'est imposé après une primaire qui l'a opposé à la candidate socialiste qui n'a pas su prendre la succession du député PS sortant. Pour sa part, l'UMP Louis Giscard d'Estaing n'a pas connu les mêmes difficultés pour prendre la suite de son père, l'ancien Président de la République, dans le secteur de Chamalières, dans l'ouest. Celui-ci est toujours le seul du Puy-de-Dôme à accorder sa confiance à la droite.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Odile Saugues | PS | Odile Saugues | PS | ||
2e | Alain Néri | PS | Alain Néri | PS | ||
3e | Valéry Giscard d'Estaing | UDF (PR) | Louis Giscard d'Estaing | UMP | ||
4e | Jean-Paul Bacquet | PS | Jean-Paul Bacquet | PS | ||
5e | Maurice Adevah-Poeuf | PS | André Chassaigne | PCF | ||
6e | Jean Michel | PS | Jean Michel | PS |
Pyrénées-Atlantiques[modifier | modifier le code]
Dans ce fief démocrate-chrétien, l'UDF fait jeu égal avec les deux grandes forces politiques nationales. Ancien président du conseil général, le chef du parti centriste François Bayrou reprend le siège qu'il avait dû abandonner trois ans plus tôt lors de son élection au Parlement européen. Mieux implanté dans le nord du département, le PS garde les circonscriptions de Pau-Centre et d'Orthez, mais perd celle de Bayonne où le député socialiste sortant est largement distancé. Elle échoit à l'UMP Jean Grenet et s'ajoute à celle de Biarritz où la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie frôle la victoire dès le premier tour.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Martine Lignières-Cassou | PS | Martine Lignières-Cassou | PS | ||
2e | François Bayrou | UDF (FD) | François Bayrou | UDF | ||
3e | André Labarrère | PS | David Habib | PS | ||
4e | Michel Inchauspé | RPR | Jean Lassalle | UDF | ||
5e | Jean Espilondo suppléant de Nicole Péry | PS | Jean Grenet | UMP | ||
6e | Michèle Alliot-Marie | RPR | Michèle Alliot-Marie | UMP |
Hautes-Pyrénées[modifier | modifier le code]
À contre-courant des vents dominants au niveau national, la gauche locale consolide son emprise sur la délégation parlementaire des Hautes-Pyrénées, département dont elle dirige le conseil général. Effectivement elle s'empare du seul siège qui lui échappait jusqu'ici, celui de Philippe Douste-Blazy qui est parti tenté sa chance dans la Haute-Garonne voisine. Il revient à la radicale de gauche Chantal Robin-Rodrigo. C'est l'ancien ministre socialiste Jean Glavany qui recueille le meilleur score, dans la circonscription du nord-ouest.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Pierre Forgues | PS | Pierre Forgues | PS | ||
2e | Vacant | Chantal Robin-Rodrigo | PRG | |||
3e | Chantal Robin-Rodrigo suppléante de Jean Glavany | PS | Jean Glavany | PS |
Pyrénées-Orientales[modifier | modifier le code]
À la faveur de la "vague bleue", la droite enlève trois des quatre sièges des Pyrénées-Orientales à la gauche. La circonscription de Céret, dans le sud-est, est la seule à reconduire un député socialiste. L'UMP obtient son plus beau succès dans le secteur de Perpignan, si l'on se réfère aux suffrages recueillis, mais sa victoire la plus forte symboliquement est celle obtenue sur le président socialiste du conseil général Christian Bourquin dans la circonscription de Prades.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Jean Vila | PCF | Daniel Mach | UMP | ||
2e | Jean Codognès | PS | Arlette Franco | UMP | ||
3e | Christian Bourquin | PS | François Calvet | UMP | ||
4e | Henri Sicre | PS | Henri Sicre | PS |
Bas-Rhin[modifier | modifier le code]
Pour la deuxième fois consécutive, la droite manque de très peu le grand chelem dans ce département où elle exerce une position dominante. C'est la circonscription de Strasbourg-centre qui lui échappe de nouveau, le député socialiste sortant y étant réélu avec une faible marge puisqu'il récolte 50,21 % des voix. La capitale alsacienne, dont la mairie a basculé à droite en 2001, est effectivement le lieu où la compétition est la plus disputée. Ses deux anciens maires socialistes Catherine Trautmann et Roland Ries sont néanmoins battus. Dans le reste du département, la droite se trouve en situation de quasi-monopole. Quatre de ses députés sortants sont élus dès le premier tour, parmi lesquels Émile Blessig qui est resté fidèle à l'UDF. Dans le secteur de Haguenau, la véritable compétition fut interne à la droite et se solda par la victoire du candidat investi par l'UMP. Dans celui de Sélestat, le second tour se résuma en un affrontement entre la droite et l'extrême-droite. Le Bas-Rhin est l'un des départements où Jean-Marie Le Pen est arrivé en tête le , avec 23,38 % des suffrages.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Armand Jung suppléant de Catherine Trautmann | PS | Armand Jung | PS | ||
2e | Marc Reymann | UDF (CDS) | Marc Reymann | UMP | ||
3e | André Schneider | RPR | André Schneider | UMP | ||
4e | Yves Bur | UDF (FD) | Yves Bur | UMP | ||
5e | Germain Gengenwin | UDF (CDS) | Antoine Herth | UMP | ||
6e | Alain Ferry | MDR | Alain Ferry | UMP | ||
7e | Émile Blessig | UDF (FD) | Émile Blessig | UDF | ||
8e | François Loos | UDF (Rad) | François Loos | UMP | ||
9e | Bernard Schreiner | RPR | Bernard Schreiner | UMP |
Haut-Rhin[modifier | modifier le code]
La droite caracole en tête dans l'ensemble des circonscriptions et prive la gauche des deux sièges que le PS avait arraché en 1997, ceux de Mulhouse-Centre et de Cernay. Dans les première et troisième circonscriptions, il n'a suffit d'un seul tour pour que les députés UMP sortants soient reconduits. La gauche ne parvint à qualifier aucun de ses représentants pour le second tour dans les secteurs de Wintzenheim dans le nord-est et à Mulhouse-Nord. Elle fut contrainte d'arbitrer un duel interne à la droite dans le premier cas, et un affrontement entre centristes et frontistes dans le second.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
1re | Gilbert Meyer |
|