Tetraneurites provincialis
Tetraneura provincialis
- †Tetraneura provincialis Théobald, 1937
Tetraneurites provincialis est une espèce fossile d'insectes hémiptères de la famille des Aphididae dans le genre Tetraneurites dont elle est l'espèce type.
Classification
[modifier | modifier le code]L'espèce Tetraneurites provincialis est décrite en 1937 par le paléontologue français Théobald (1903-1981) en note complémentaire à sa thèse, sous le protonyme Tetraneura provincialis[1],[2].
Fossiles
[modifier | modifier le code]L'holotype MA 103 vient de la collection de l'Institut de Géologie de Montpellier[2].
Perte de l'holotype à Montpellier
[modifier | modifier le code]Ole E. Heie (1926-2019), en , ne put retrouver cet échantillon à Montpellier. Dans la description de Nicolas Théobald, il conteste la présence de cornicules, qui ne sont pas un caractère des Tetraneura. Toutefois, il admet la possibilité qu'il s'agit bien de Tetraneura ou d'un autre genre de la famille des Aphidoidea[3].
Autres fossiles
[modifier | modifier le code]En 1985 l'entomologiste Herbert Lutz (d) ajoute un fossile à cette espèce[4],[2].
Reclassement
[modifier | modifier le code]L'espèce T. provincialis a été reclassée en 2002 dans le genre Tetraneurites par l'entomologiste danois Ole Engel Heie (1926-2019)[5].
Étymologie
[modifier | modifier le code]L'épithète spécifique provincialis signifie en latin « de Provence ».
Description
[modifier | modifier le code]Caractères
[modifier | modifier le code]D'après Nicolas Théobald, qui en a fait un dessin, cet insecte montre une aile antérieure étalée et une autre plissée. La nervation y est particulièrement nette et presque identique à celle du Tetraneura oligocenica, mais dans ce dernier les deux branches de Cu sont plus écartées. Le corps de Tetraneura provincialis est moins bien conservé, la tête est beaucoup moins large, les yeux ne sont pas visibles, seul un fragment des antennes est conservé. L'abdomen est de forme plus allongée, on y voit encore des fragments de cornicules et une sorte d'appendice qui est sans doute l'organe copulateur des mâles. Une patte postérieure est conservée ; par rapport au corps, elle semble plus longue que celle de Tetraneura oligocenica. Il s'agit donc de deux espèces distinctes[1].
Dimensions
[modifier | modifier le code]Dimensions : longueur des ailes : 3 mm ; longueur du corps : 2 mm[1].
Biologie
[modifier | modifier le code]Les Tetraneura vivent sur les ormes et émigrent sur les racines des graminées ou des menthes, éléments qui sont aussi représentés dans l'Oligocène d'Aix-en-Provence[1].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [1985] (de) Herbert Lutz (d), « Eine fossile Stielaugenfliege aus dem Unter-Oligozän von Ceresté, Frankreich (Diptera: Diopsidae) », Paläontologische Zeitschrift, vol. 59, , p. 75-78.
- [1970] (en) Ole E. Heie, « Notes on Six Little Known Tertiary Aphids (Hem. Aphidoidea) », Ent. scand. I, , p. 109-119. .
- [2002] (en) Ole E. Heie, « Taxonomic names, in Fossil aphids from Early Oligocene deposits near Céreste, France, with descriptions of new genera and species (Hemiptera, Sternorrhyncha, Aphidoidea) », Mainzer Naturwissenschaftliches Archiv, vol. 40, , p. 113-122. .
Publication originale
[modifier | modifier le code]- [1937] Nicolas Théobald, Note complémentaire sur les insectes fossiles oligocènes des gypses d'Aix-en-Provence, Institut de Zoologie, rue Sainte-Catherine Nancy, coll. « Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy / (Nlle. Série) N°6 », , 157-178, 7 figures, 2 planches hors-texte. (ISSN 1155-1119, DOI 10.5281/ZENODO.24876, BM SSN Juin 1937)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône
- le genre Tetraneura
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives au vivant :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Nicolas Théobald 1937.
- (en) Référence Paleobiology Database : †Tetraneurites provincialis Théobald 1937 (consulté le ).
- Ole E. Heie 1970.
- Herbert Lutz 1985, p. 75-78.
- Ole E. Heie 2002.